vendredi 28 octobre 2011

Vegas - Le Tipi, Liège (21/10/2011)

Vegas venant en concert au Tipi à Liège, j’avais l’occasion rêvée d’aller vérifier de mes yeux (et de mes oreilles !) si le groupe était aussi bon en « live » qu’en studio…
Ceci dit, avant d’en arriver là, je me suis vue proposer une nuit dans un mini-tipi devant la salle de concert… Ca m’apprendra à me tromper d’un jour dans la réservation, tiens ! Cette anecdote m’aura au moins permis de faire connaissance avec Patrick, le maître des lieux, et de constater qu’il se coupe en quatre pour ses clients au point même de suggérer un lieu de restauration des plus agréables (La Charbonnade, en Roture)… Ca, c’est du service…
Vous l’aurez compris : au Tipi, on pratique l’humour, on ne se prend pas la tête et on vient pour y passer un bon moment. C’est un peu la  marque de fabrique du quartier finalement : il suffit d’y promener ses godasses en plein 15 août pour le vérifier… 

Bref, revenons à nos moutons… Quoique « moutons » ne soit pas vraiment le terme adéquat pour parler des quatre garçons de Vegas. Ou alors un mouton doté d’une sacrée énergie !

On commence avec une entrée en scène progressive des différents membres du groupe. D’abord David, le batteur, suivi de John, le bassiste. Suivent ensuite Seb, le guitariste et enfin, Al, le chanteur.

Et puis on entre dans le vif du sujet d’un coup, d’un seul avec « Just Lovers ». Comme ça, ceux qui ne connaissent pas le groupe comprennent de suite à qui ils ont affaire. J’en ai d’ailleurs profité pour me retourner vers les trois amis que j’avais emmenés : l’un d’eux m’a lancé un regard qui était on en peut plus évocateur. Genre « Ah ouais, OK, ça va être sacrément rock’n’roll ! ». J’avais pourtant prévenu…

Lorsque j’avais rédigé ma chronique sur l’album, j’avais précisé que « Welcome on the Deafloor » était la chanson qui me plaisait le moins. Force est de constater qu’en version « live », la chanson prend une autre dimension. Je la trouve en tout cas bien plus agréable jouée sur scène qu’écoutée le casque sur les oreilles…

J’avais aussi écrit que le chant sur « Feel High » tenait de la haute voltige et qu’elle ne devait probablement pas être aisée à interpréter en « live »… J’étais donc fort curieuse de voir le résultat et n’ai pas été déçue. Soyons même carrément honnête : au niveau vocal, j’en ai pris plein les mirettes. Al a une aisance naturelle au niveau de la voix et si cette dernière peut lui faire faux bond une milliseconde à peine perceptible si ce n’est pour quelqu’un qui cherche « the » défaut (en l’occurrence, moi !), il se connaît suffisamment que pour rectifier le tir à une vitesse incroyable.

Les autres membres du groupe ne sont pas en reste : chacun sait ce qu’il a à faire et assume sa partie comme il se doit. Après quelques chansons à les observer attentivement les uns après les autres, je me rends vite compte que chacun a sa place et que sans l’un d’eux, les chansons n’auraient pas le même peps… « Another Day » n’aurait pas ce charme sans la partie batterie, « Fashion Song » ne serait pas soooo fashion sans ces accords de basse et la « The Fool » ne ressemblerait à rien du tout sans la guitare de Seb !

Les garçons s’échangent d’ailleurs régulièrement des regards complices et semblent prendre plaisir à jouer de la musique, voire même à se taquiner : quand retentit « I don’t wanna dance » (Je ne veux pas danser), Al croise les bras devant Seb, lui faisant comprendre que non, il ne dansera pas. Du moins pas avec Seb…

Mention spéciale à la reprise de la chanson « I Kissed A Girl » de Katy Perry!  J’aime déjà beaucoup la chanson de base, co-écrite par le suédois Max Martin, un de mes auteurs-compositeurs-producteurs préférés et j’ai beaucoup apprécié cette version-ci.. Visiblement, le public aussi puisqu’il a accompagné le groupe en tapant dans les mains.

Le concert a duré un peu plus d’une heure et reprend principalement les chansons du second album. Je pourrais reprocher au groupe de ne pas avoir inclus une ou deux chansons de leur précédent opus mais il s’agirait ici de l’expression d’une frustration personnelle  intense de n’avoir encore pu mettre la main sur ce satané premier album. J’ai depuis découvert que le catalogue du groupe est disponible via la nouvelle action de chez Delhaize et vais donc tanner mon entourage afin d’obtenir les précieuses pochettes à téléchargements.
Pour ceux que ça intéresserait, suivre le lien ci-après :
http://www.delhaizemusic.be/browse/artist/id/28610

Seule énorme déception pour moi : aaaah que j’aurais bien voulu voir à quoi ressemble « A Hour With » en live… Après tout, elle reste ma favorite de l’album. Mais on ne peut pas tout avoir. J’ai en tout cas au moins passé une bonne soirée et un bon moment musical. C’est déjà pas mal en soi.
Après cette soirée, deux de mes amis sont également convaincus que le groupe valait le déplacement. Et la troisième personne? Et bien… elle était déjà toute dévouée et a attendu avec grande impatience « Better Days », sa favorite. Jouée à la fin. Tout vient à point à qui sait attendre, my dear…

L’adage était d’ailleurs valable pour moi aussi.. Maintenant, je sais ce que Tatiana Silva venait faire dans les remerciements de l’album. Merci Mister Nico… Merci également à Mamselle Laurence de son enthousiasme débordant. Et un énoooorme « bètch » à Mister Patrick qui peut ranger mon mini-tipi jusqu’à la prochaine fois…

Pour ceux qui voudraient découvrir ou faire durer le plaisir, Vegas jouera encore en région liégeoise le 27/11 à  la péniche Inside Out.

Tracklist du concert:
-         Just Lovers
-         Katy Spears
-         The Fool
-         Living in a Shadow
-         I Kissed A Girl (reprise de Katy Perry)
-         Another Day
-         Feel High
-         Fashion Song
-         Better Days

mercredi 26 octobre 2011

Kasabian - Velociraptor! (2011)

Ma première rencontre avec Kasabian ? Je plante le décor…

A l’époque où notre plat pays disposait encore de la version anglophone de MTV et non pas de cette version édulcorée francisée, je faisais usage de la célèbre chaîne musicale comme d’une radio : télé allumée, je suis ailleurs à faire autre chose… Dans la pièce d’à côté, c’est un concert « live »… le riff de guitare est épatant et la phrase « Shoot The Runner » (Tuez le coureur) m’intrigue. Je craque et cavale dans la pièce d’à côté et ne décollerai pas du divan avant le générique de fin. Voilà pour ma rencontre avec Kasabian, moins douloureuse que celle avec Linkin Park où j’ai raté le tournant et ai fini avec le gros orteil éclaté sur un coin de meuble.

Leur nom ne me semblait pas étranger de prime abord. Après recherche, il n’a au départ rien à voir avec le monde de la musique. Le nom de Linda Kasabian est étroitement lié à celui de Charles Manson, ce fou furieux connu pour avoir massacré plusieurs personnes,  dont Sharon Tate, la femme de Roman Polanski alors enceinte de 8 mois.
Si de prime abord, choisir le nom d’une proche du tueur peut paraître un peu dingue, il faut aller voir plus loin… Linda Kasabian faisait certes partie de la « famille » Manson mais elle a surtout été le témoin-clé du procès qui a envoyé le gourou tout droit en prison.

Certaines vidéos du groupe sont intéressantes, soit grâce à leur fil narratif (« L.S.F. » où l’intrigue se passe au sein d’une prison pour femmes, « Fire » où le groupe dévalise une banque ou encore « Empire » où la trame se situe en pleine guerre de Crimée), soit par la technique utilisée (« Shoot The Runner », vidéo réalisée par Alex & Martin - déjà responsables du « Seven Nation Army » des White Stripes – où Kasabian se voit colorisé…)

Si Tom Meighan, le chanteur, est doté d’un physique à la Tobey Maguire, il est bien loin du côté « propret » de l’américain : il n’hésite pas à ouvrir la bouche pour dire les choses telles qu’il les pense, quitte à choquer un peu au passage. Il apprécie particulièrement s’attaquer à ses pairs : c’est ainsi qu’il n’a pas hésité à traiter Pete Doherty de « pu** de clochard »…
Mais laissons de côté cette considération « people » pour nous préoccuper de sa musicalité… La voix de Meighan ressemble à s’y méprendre à celle de Damon Albarn, ex-Blur et maintenant Môsieur Gorillaz (entre autres) et vaut donc le détour car il est capable de jolies prouesses vocales.

Il le prouve encore sur « Velociraptor ! », quatrième opus du groupe que j’ai écouté avec une attention toute particulière… Le premier extrait de l’album, « Days Are Forgotten », avait déjà tout pour séduire et l’album tient tout autant la route.

Dès la première écoute de « Days Are Forgotten », j’ai vu… James Bond. Quand j’entends « I am not here, I'm just a silhouette you will never ever ever forget » (Je ne suis pas là, je suis juste une silhouette que tu n’oublieras jamais), je ne peux pas m’empêcher de penser à cette fameuse ombre chinoise de James Bond se promenant devant le canon de l’arme qui cherche à le tuer. Et quand on a titré deux films « Tomorrow Never Dies » et « Die Another Day », « Days Are Forgotten » ne ferait pas tache comme titre pour un film du célèbre espion !


Si « Goodbye Kiss » est une chanson pleine de légèreté qu’on écouterait volontiers couché dans l’herbe à ne penser à rien sinon apprécier la douceur du moment, ne voyez pas dans « La Fée Verte » une allusion à la fée Clochette de Peter Pan mais plutôt à un liquide verdâtre au goût anisé et à ses conséquences sur notre héros… A partir du moment où il lâche « Lucy in the Sky » (Tiens, ça me rappelle une autre chanson, ça !), on sait vers quoi on se dirige… non sans une terrible efficacité.

A la première écoute, la rythmique de « Re-Wired », le nouveau single du groupe, évoquait quelque chose dans mon esprit mais je n’arrivais pas à identifier ce quelque chose avec précision. Ce n’est que lorsque j’ai vu la prestation « live » du groupe dans la carlingue d’un avion à Leicester, leur ville d’origine, que j’ai compris. Les Stones pourraient bien aimer jouer cette chanson sur scène, je pense… Le plus amusant, c’est que, comme dans les Stones, c’est Meighan qui est le chanteur principal mais il arrive que Pizzorno prenne lui aussi le micro, comme le fait parfois Keith sur l’un ou l’autre album… (Exemple : « Infamy » sur l’album « A Bigger Band »)


« Man of Simple Pleasures » m’a séduite par son ton musical désinvolte et ce refrain qui est resté longtemps dans ma tête… Parce que la force de Kasabian, c’est aussi ça : l’art de trouver des mélodies qui entrent aisément en tête… La line-up du groupe a changé au fil du temps, le groupe se retrouvant même sans l’un de ses compositeurs-clés en pleine préparation du second album. Pizzorno reprendra à lui seul l’écriture des chansons du groupe sans que le « son » du groupe s’en voie affecté.

Point noir sur cet album : je n’aime pas du tout le côté électronique de « I Hear Voices » et « Switchblade Smiles »… J’apprécie cependant mieux cette dernière lorsqu’elle est soutenue par le clip vidéo réalisé par Aitor Throup, également dessinateur de la pochette du CD.

Dernières petites informations : l’album est produit par Dan The Automator, déjà producteur du précédent album du groupe… mais également à l’origine du tout premier album de… Gorillaz. Tiens donc…
Ensuite, si vous avez quelques Euros à mettre en plus sur un CD, je vous conseille vivement l’édition limitée de l’album : indépendamment des quatre punaises offertes pour afficher le poster reproduisant la couverture de l’album, on y trouve un DVD live enregistré à l’O2 de Dublin, en novembre 2009.

Discographie :
2004 – Kasabian
2006 – Empire
2009 – West Ryder Pauper Lunatic Asylum
2011 – Velociraptor !

samedi 22 octobre 2011

Le top 10 des chansons bannies jusqu'à ma mort - Partie 2


Suite et fin de ce top 10 des chansons… Vous remarquerez qu’on démarre en force…
Veuillez également ne pas m'en vouloir si les vidéos ne correspondraient pas aux chansons : j'ai lutté contre cette terreur déraisonnée vouée à ces 10 titres mais n'ai pu trouver la force de cliquer sur "Play" pour vérifier l'exactitude des vidéos... ;D

1) Chantal Goya – Le Soulier Qui Vole (1980)
Pire souvenir de mon enfance. Même gamine, ce soulier géant dont la pointe s’ouvrait me donnait l’impression qu’il allait me manger toute crue. Et un soulier qui a des yeux, ça ne vous ferait pas peur à vous ?
Anecdote particulière : ma meilleure amie aimait cette chanson et passait un malin plaisir à la laisser sous mon nez à la télé dès que possible. Je lui ai rendu la pareille un peu plus tard à coups de zombies et loups-garous grâce au clip « Thriller » de Michael Jackson.
PS : je réalise à quel point il était étrange, pour une gamine de 6-7 ans, de ne même pas frémir à la vue de ce clip de Michael. En même temps, j’avais en horreur les dessins animés de chez Disney. Mais sinon, j’ai passé une enfance formidable ! :p


1) Pascal Obispo – Fan (2004)
Là, c’est tout à fait personnel et je ne m’étendrai pas sur le sujet… Je n’aime pas ce type et en conséquence, dès que j’entends le son de sa voix, je fais un blocage. Je ne suis pas musique francophone au départ mais je sais respecter un artiste francophone à la personnalité admirable. Quatre exemples de belles rencontres : Maurane, Salvatore Adamo, Maxime Le Forestier et les ex-Manau.
Ses simagrées en tant que Captain Samouraï n’ont rien fait pour améliorer sa réputation auprès de moi… S’il a voulu imiter Prince en changeant de nom, faut qu’il revienne sur terre et qu’il réalise que… il n’a pas la taille requise pour ça ! (Pour ceux qui se posent des questions, veuillez aller vérifier la taille de Prince)


1) Lara Fabian – Je t’aime (1997)
Mais qu’est-ce qu’elle a pu nous le crier dans les oreilles alors ! A tel point que lorsque la radio diffusait la chanson, je me sentais obligée de lui répondre aussi fort à coups de « Moi paaaaaaaaaaasss !!! ».
Relativisons, Lara ne me dérange pas. J’aime beaucoup « Leila » et « Réveille-toi Brother » présentes sur « Carpe Diem » (1994) et je trouve son premier album anglais (Lara Fabian, 1999) plutôt sympa.
Mais je n’aime pas qu’on me force la main en me criant « Je t’aime » très fort dans l’oreille… Ca me donne l’impression qu’on veut que je rende la pareille même si je n’en ai pas envie.


1) Mariah Carey - Fantasy (1995)
Attendez… faut vraiment que j’explique, là ?
Une gonzesse qui fait des effets de voix à tout va, qui se dandine dans ses clips vidéos tel un canoë dans une rivière déchaînée, qui ne supporte pas qu’on la filme sous son mauvais profil, qui s’associe avec des rappeurs pour faire comme si elle était dans le coup et qui a le culot de mettre un clown dans un de ses clips vidéos (Oui, les clowns m’inquiètent un peu…) ?
Ma grand-mère ne lui a toujours pas pardonné d’être à l’origine de la destruction de sa collection de verres en cristal. Elle a envoyé la note de frais à Tommy Mottola…


1) Justine Henin – J’étais numéro un mondiale (2012) Titre provisoire
Je sais, j’anticipe… Mais je sens venir l’affaire aussi ! D'autant plus qu'on a déjà eu droit à un avant-goût... Si, si! Et je vous le prouve même avec une vidéo!
Dès que j’ai appris que Justine Henin allait lancer une comédie musicale retraçant sa vie, je me suis mise à pleurer avant de demander mon extradition sur le Nostromo. On m’a alors répondu que le célèbre vaisseau spatial n’était que fiction. Mince… J’aurais volontiers préférer affronter un Alien plutôt que d’avoir à supporter ça ! Tant pis, l’Antarctique devrait suffire : j’irai dans la station Princesse Elizabeth.


mardi 18 octobre 2011

Quand un concept radio rend fou...

C’est bien connu, les auditeurs ne font pas la programmation d’une radio. Rien ne les empêche de faire une demande spécifique mais au final, la décision revient au technicien/animateur/directeur des programmes (biffez la mention inutile selon la radio). Je ne suis pas naïve, je sais que les grosses radios sont sollicitées par les maisons de disques. L’effet négatif de ce partenariat étant un matraquage de chansons pas forcément toujours apprécié ou demandé par les auditeurs.
Pourtant, il existe parfois un extra-terrestre dans le paysage radiophonique. C’est le cas du « Décompte » de Pure FM. Un ensemble de chansons proposé à l’internaute qui peut ainsi voter pour ses cinq titres favoris qui seront diffusés à l’antenne. Chouette ! On peut faire notre marché! On nous donne la parole ! Chapeau et merci Pure FM ! Le fan de Chantal Goya ne trouvera pas la version remixée du « Soulier qui Vole » dans la liste mais cette dernière est fournie, variée et tout le monde peut y trouver son bonheur…

Depuis quelques semaines, j’effectue donc un geste devenu quotidien, à de rares exceptions près. Je passe sur le site pour y mettre mes chansons favorites… Parmi elles, indéniablement, la « The Fool » de Vegas et « Days Are Forgotten » de Kasabian.
Les angliches de Kasabian ont mes faveurs depuis 2004 et prouvent avec leur dernier opus qu’ils vont encore rester dans mon cœur un moment.
Pour les « Vegasiens », c’est un peu différent… Comme je vous l’ai expliqué dans la chronique d’hier, j’ai découvert « The Fool » début août et ai eu le coup de foudre pour cette chanson qui m’a mise et continue à me mettre de bonne bonheur dès les premières notes. Elément non négligeable, le groupe est belge. Je ne suis pas chauvine mais ça fait du bien de constater qu’on sait faire de la bonne musique en Belgique. Dans un pays où la culture musicale est finalement riche mais où les moyens financiers ne sont pas toujours à la hauteur des talents, on rame plus. La radio reste donc le vecteur idéal pour se faire connaître… C’est donc extra que Pure FM ait injecté dans sa liste quelques groupes belges!

Bref, me voilà donc devant mon écran à faire descendre l’ascenseur de la page vers la lettre « K » et je coche mon Kasabian… Je continue à faire défiler la page jusqu’à.. ET MAIS!! OU EST PASSÉE « THE FOOL » ? Je trépigne devant mon écran : si j’habitais un appart’, j’aurais eu le voisin du dessous dans les 2 minutes… Je n’y comprends rien…

Je récapitule… Etant donné que je vais directement pointer mes deux favorites pour commencer, je n’ai peut-être pas réalisé que c’est l’ensemble de la liste qui a changé. Adele est toujours en première proposition, Suarez est toujours là aussi. Non, ce n’est pas ça…
J’ai peut-être raté les petits caractères de bas de page qui stipulent qu’après X semaines de présence dans le top 5, ils sont retirés de la liste… Je scrute mon écran à la recherche d’une astérisque contenant cette info. Nada.
Mais enfin, quoi, alors ? Qu’est-ce que j’ai raté ?

Je suis particulièrement déçue de la situation : le groupe est encore jeune et a besoin de tout le soutien possible pour se faire connaître. Il faut être entendu pour pouvoir marquer les conduits auditifs des gens…
Y aurait-il des auditeurs qui ne supportent plus d’entendre la chanson ? Rien ne les empêche d’aller voter sur le site pour changer la donne. Ou de baisser le son au moment où ça ne leur plait pas.
Pire pensée… Pure FM boycotterait-elle Vegas ? Je prends les résultats de samedi dernier:
1-   Vegas : The Fool - 27%
2-   Gotye : Somebody That I Used To Know - 11%
3-   The Strokes : Machu Picchu – 9%
4-   Adele : Someone Like You – 9%
5-   Kasabian : Days Are Forgotten – 8%
Si je veux voter aujourd’hui, il ne m’est plus possible d’accorder ma voix à Vegas. Gotye, The Strokes, Adele et Kasabian sont toujours présents dans la liste de choix. Pourquoi ce favoritisme ?
La logique d’un décompte veut que les titres ayant le moins de succès “sortent” du top. C’est tout de même la première fois de ma vie que je vois le numéro un littéralement « liquidé » au bout de X semaines... Vegas serait-il devenu l’ennemi public numéro un depuis cette semaine? Je ne savais pas qu’il existait un tueur à gages des top musicaux. Apparemment si…
Fait saisissant, Vegas est premier depuis plusieurs semaines parce que les auditeurs l’ont choisi. Pure FM permet aux internautes/auditeurs de faire ce choix en leur âme et conscience et on leur ôte cette opportunité de manière assez radicale. Quel manque de respect envers eux ! Euuh.. enfin, envers nous ! Si tel est le cas, le concept du « Décompte » me paraît déjà moins sympa et démocratique…

C’est bien simple… Je suis tellement déçue par cette attitude que je n’ai plus envie de voter pour quiconque… A quoi bon si finalement, au bout de quelques semaines, je n’ai plus le droit de choisir mes coups de cœurs musicaux suite à un concept basé sur un illogisme singulier?

A moins qu’il y ait finalement une logique ? Si c’est le cas, Mamselle Pure, pourriez-vous me la communiquer? Parce que là, à essayer de trouver une explication rationnelle, j’deviens complètement… euuh… « fool » ?

PS : j’ai oublié une hypothèse… celle du hacker qui est venu, à l’insu de tous, ôter certaines chansons pour y placer ses préférées. C’est plausible, vous pensez ?


lundi 17 octobre 2011

Vegas - An Hour With... (2011)

Vous trouverez ci-dessous le dernier article que j’avais écrit sur le groupe FB : celui-ci présentait un groupe belge qui m’a fait craquer début août… La chronique est peut-être un peu longue mais détaille un album qui – selon moi - vaut la peine qu’on lui prête une oreille…
Si je la poste à nouveau, c’est parce que 2 mois se sont écoulés depuis cet article et que je n’ai pas changé d’avis quant à la qualité de l'album…
La seule différence, c’est que l’article a fait son petit bout de chemin jusqu’aux membres du groupe et leur entourage et que nous avons fait un peu connaissance de manière virtuelle… dans un premier temps.

Nous nous verrons « en vrai » ce 21 octobre lors du concert qu’ils donneront au Tipi à Liège, ce dont je me réjouis déjà...
Vous y êtes bien évidemment les bienvenus !

La chronique maintenant :
« [...] Avant d’aller pérégriner de l’autre côté de la Manche et lors d’un jour de plein soleil (un des rares de cet été 2011), j’écoutais les enchaînements musicaux de ma radio favorite assez distraitement lorsque mon oreille a capté un truc qui lui a plu en moins d’une minute…

Une minute, c’est à peu près le temps qu’il a fallu pour me jeter sur le site internet de ladite radio et choper le nom du groupe et du morceau.

Moins d’une heure, c’est le temps qu’il a fallu pour trouver d’autres chansons à écouter, persuadée qu’un aussi bon morceau n’était qu’un heureux « one-shot ». Tu parles ! Trois morceaux, trois autres bombes !

Moins de 24 heures, c’est donc le temps qu’il a fallu pour aller chercher l’album du groupe.

42 minutes, c’est juste le temps qu’il faut pour être séduit(e) par le travail du quatuor de Vegas…

Et si je vous en parlais un peu de ces 42 minutes ?

10 chansons… 10 petits doigts qui ont chacun leur caractéristique et qui forment un tout homogène. Car oui, « An Hour With… » est un bel ensemble et je salue à ce titre la ou les personnes qui ont pris soin d’agencer les chansons dans cet ordre car il n’aurait pas la même saveur…

Avant de me procurer l’album, j’ai visionné une interview du groupe où ils précisaient qu’ils avaient mélangé du rock avec de la musique électronique. D’ordinaire, cela m’aurait inquiété mais je me suis souvenue que les Killers mélangeaient eux aussi ces deux styles et que cela n’altérait en rien la qualité de leurs chansons. Même observation pour Linkin Park qui y ajoute même du rap. Et de fait, on entend des sons électroniques mais ceux-ci se fondent à merveille dans l’environnement rock : ils sont tout bonnement complémentaires.

Maintenant, abordons le cœur du sujet, voulez-vous ? Track by track…
1- « Just Lovers » : il démarre fort, cet album ! On comprend en un temps record qu’on a affaire à du rock’n’roll. Et du costaud ! Pour peu, j’aurais eu l’impression de m’être trompée de CD et d’avoir chopé le dernier CKY en lieu et place mais… nan, c’est pas encore tout à fait la même chose que le groupe de West Chester (Pour ceux qui ne connaissent pas, suivre le lien : http://video.aol.com/video/afterworld/4018559974 ). « Why do you fight your instincts ? We are just some kind of animals » (Pourquoi combats-tu tes instincts ? Nous sommes juste une espèce d’animal), je pense que le ton est donné : on vous mets dans le bain dès le début! C’est mieux, remarquez, ça évite les mauvaises surprises après…

2- « Katy Spears » : celle-là, elle a un refrain qui écrase tout sur son passage ! Je défie quiconque de ne pas taper du pied en cadence ou de carrément se lancer dans un pogo d’enfer. En « live », ça doit faire mal, ce morceau ! Et cette Katy Spears (Cousine éloignée de l’autre ??) m’a l’air d’être un sacré bout de femme qu’il ne doit pas forcément être bon de croiser un jour…

3- « The Fool » : aaaah ma chanson chérie, celle qui me les a fait découvrir… Mis à part la recherche hâtive du nom du groupe, je peux vous dire que cette chanson m’a fait abandonner mes lavettes et mon lavage de vitres pour me trémousser comme je le fais souvent lorsque j’ai dans l’oreille une chanson constituée d’énergie pure ! J’avais juste oublié un détail : les rideaux étaient ôtés et les voisins et passants ont du se dire qu’une pestiférée habitait dans le quartier ! Tant pis, je survivrai… Après tout, la chanson s’appelle « The Fool », non ?

4- « Better Days » : à ce jour et à ma connaissance, la seule chanson pour lequel le groupe a fait un clip. Encore une fois, une bonne rythmique et une mélodie qui entre facilement en tête… Je disais en boutade le soir où je les ai découvert que cette mélodie tournait tellement dans mon cerveau qu’elle allait me filer des insomnies… Pas loin : ai dormi 2 heures cette nuit-là. J’hésite encore à blâmer la chaleur ambiante dans ma chambre ou les membres du groupe….

5- « Welcome on the Deadfloor » : dès la première écoute, c’est la chanson qui m’a le moins touchée musicalement parlant… Cela dit, les paroles sont superbes et finalement, la musique colle tout à fait à ce qui est chanté. Puisque j’aborde ici le volet écriture, Vegas ne la joue pas simple niveau des paroles de ses chansons… On est loin des gentilles phrases propettes, des « Je l’aimais, elle m’a quitté et je suis dévasté » : entre deux lignes, on entrevoit parfois une grande part d’ombre et de noirceur mais on trouve aussi quelques éclaircies, quelques phrases qui « font du bien au cœur »…

6- « Livin’ In A Shadow » démarre avec un son lancinant qui pourrait rappeler un temple tibétain mais cette idée se dissipe rapidement lorsque les percussions de la batterie et le son de la guitare s’y ajoutent… Ce morceau est totalement envoûtant… A la première écoute, je me suis immédiatement dit que cette chanson avait toutes les qualités pour faire partie d’une B.O de film de science-fiction ou d’horreur. Et pourquoi pas le prochain volet de « Resident Evil », tiens ?


8- « Feel High » : vocalement, ce morceau, c’est un sacré numéro de haute voltige vocale ! La rythmique est particulièrement rapide et demande donc toute l’attention du chanteur pour ne pas glisser et tomber en bas de la falaise… Alors oui, vous me direz qu’en studio, on peut arranger beaucoup de choses et je vous répondrai que oui, parfois, pour le bien de la chanson, il faut le faire… Résultat : je me demande ce que donnerait cette chanson en concert… En attendant, je salue bien bas Alix qui a un timbre de voix sympa et qui, sur chacun des morceaux, a réussi à chanter dans un anglais clair et intelligible. Il n’y a rien de plus gonflant que des chansons anglophones où les interprètes mangent la moitié de leurs mots!
7- « Another Day » est un exemple de la complémentarité musique électronique/musique rock dont je parle plus haut. Le morceau démarre avec une boucle électronique auxquels viennent se greffer la batterie, la basse et la guitare ; le tout formant un ensemble cohérent. Tellement cohérent que j’ai fini par focaliser sur la musique et n’ai pas réalisé que la chanson ne comporte que peu de paroles. Plus j’écoute cette chanson, plus je me dis également que les Thirty Seconds To Mars devraient certainement aimer nos ptits gars !

9- « Fashion Song » : je suis une aficionado de la batterie… avec ce morceau, je suis gâtée, du début à la fin (Merci Mr Fox, c’est l’éclate totale !). Indépendamment, le message véhiculé m’intéresse : à l’heure où on « formate » les gens pour des émissions de télévision, où la plupart des jeunes se ressemblent tous via leurs habitudes vestimentaires ou leur façon de parler, il est bon de se rendre compte qu’on n’est pas seul à ne pas vouloir n’être qu’un… clône (clown ?) de société.

10- « An Hour With Me »… La perle, celle qu’il fallait pour clôturer l’album… Si Vegas démarre son album en force, il le termine tout en douceur, tout en subtilité, tant dans sa musique que dans ses paroles… Vous connaissez cette émotion que l’on ressent à un moment bien précis d’une chanson ? Ce petit truc qui vous donne un frisson sur l’échine, qui vous amène une larme au bord des yeux ? Pas de peine mais « juste » de bonheur parce que c’est « juste » beau? J’l’ai eu ce moment… Quand Alix entame ce « You know I love you more than you hurt me… I know that I am not so easy », quand Seb entame ce superbe solo de guitare final qui nous laisse comprendre que… oui, ça va être fini et que c’en est bien dommage…


Quelques autres petites infos/impressions : le groupe est issu du plat pays qui est le mien… La dernière fois que j’ai été séduite par un groupe belge, c’était par Arid et son « Under the Cold Street Lights ». L’an dernier, donc. Deux belles découvertes en un an. C’est bien. Je me dis que le rock belge a un bel avenir, tant au nord qu’au sud du pays. Et en ces temps troubles, j’aimerais que le rock reste belge. Pas wallon. Pas flamand. « Juste » belge. J’aimerais.

PS : Une seule question me taraude encore : si je comprends que les noms de Mario Guccio et Roland De Greef apparaissent sur la pochette (les chanteur et bassiste de Machiavel sont proprios du label du groupe, Moozoo Music), comment une ancienne Miss Belgique (Tatiana Silva en l’occurrence) arrive-t-elle à se retrouver dans les remerciements d’un groupe de rock?
Bref, si vous voulez vous faire une franche idée par vous-même, autant aller quelques autres chansons du groupe via leur page FB et même leur laisser un ptit mot si le coeur vous en dit : http://www.facebook.com/vegasmusic?sk=wall »

jeudi 13 octobre 2011

L'histoire de... "Don't Give Up" (P. Gabriel et K. Bush - 1986)

J’aurais voulu démarrer ce blog sur une note joyeuse et légère… J’aurais vraiment voulu mais un événement récent change la donne.
Comme vous, il y a des choses qui me mettent hors de moi et que je tolère difficilement. La malhonnêteté et le manque de respect envers un être humain m’ont toujours horripilée et ont l’art de titiller mon côté revendicatif… Je ne frappe pas : la violence physique ne résout rien. Mais on peut faire mal à l’aide de quelques lignes bien placées.

Mon petit pays (la Belgique pour ceux qui ne le sauraient pas) a vécu de longs mois difficiles au niveau politique et vient tout juste de se relever (un tout ptit peu !) de cette crise ministérielle qu’elle retombe dans d’autres soucis. Parmi eux et en l’espace d’une semaine, un souci financier, une banque qui tombe en « faillite », et une autre affaire bien plus scandaleuse à mes yeux, un véritable drame social…

La semaine dernière, des employés d’Arcelor-Mittal prenaient en otage leurs supérieurs. Ni plus, ni moins. Une façon singulière de faire entendre son opinion. Plus qu’une opinion. Un cri. De rage pour certains. De désespoir pour d’autres. Arcelor-Mittal, ce sont plusieurs centaines d’ouvriers et d’employés chez des sous-traitants oeuvrant dans le domaine de la sidérurgie. Une entreprise de plus de 150 ans qui a fait connaître son savoir-faire autour du monde au fil du temps.

Ces dernières années, elle a été fort secouée, notre centenaire. Ses grands patrons, par leur décision en mode « yo-yo », ont joué avec la vie de leurs employés comme s’ils s’agissait de personnages Lego.
En 2003, la nouvelle tombe : la partie « phase à chaud » sera stoppée progressivement jusqu’à son arrêt total en 2009. En 2005,  le haut-fourneau n°6 crache sa dernière coulée de « lave » semant dans la région un vent de révolte, tant chez les employés que dans la population locale… Parce que Cockerill (beaucoup ont gardé l’ancien nom en tête), c’est un peu comme une mascotte régionale finalement. C’est un peu comme si on retirait l’Atomium à Bruxelles. Il réouvrira. Pour être refermé dès lors que la demande d’acier se fera moindre. Un véritable jeu de roulette russe organisé par les Boss.
Et les gens là-dedans, messieurs ? A prendre les gens avec aussi peu de considération, au gré de vos envies et de votre profit financier, vous vous étonnez que ceux-ci vous attrapent et vous « séquestrent » ? Bon sang ! Mettez-vous 30 secondes dans leurs godasses et vous saurez…
Mais non, vous ne sauriez pas, vous, Lakshmi Mittal (PDG), vous mettre à la place de cet ouvrier qui se lève tous les jours pour aller chercher les Euros qui serviront à nourrir sa famille, à garder son toit…
Comment sauriez-vous quand vous êtes à la tête d’un empire de 28.7 milliards de dollars qui font de vous la 5ème personne la plus riche au monde ? Comment ?

J’ai trouvé un document disant que Arcelor-Mittal poursuivrait le « chaud liégeois » jusqu’en 2015. Nous sommes en 2011 et hier soir, les métallos ont eu la surprise de s’entendre dire que tout s’arrêtait là et maintenant. Mais pas par les patrons. Parce qu’ils n’ont même pas eu le courage de venir annoncer la chose de visu. Parce qu’ils estimaient que leur sécurité n’étaient pas garantie. Quelle belle marque de courage ! Quel manque de respect envers ces gens qui ont fait tourner la « boutique » ! La peur de la séquestration ? Allons messieurs, nous ne sommes pas en Amérique du Sud ici : on ne vous aurait pas servi le thé mais on ne vous aurait pas torturé non plus !
Mais qu’a-t-il bien pu se passer pour que la fermeture se fasse 4 ans avant terme ? La cause de la fermeture est – comme souvent – essentiellement financière. Mais qu’on nous amène le Directeur financier qu’il nous explique comment il a bien pu faire pour ne pas pouvoir respecter cette échéance… Attendez une seconde… Il s’appelle… Aditya Mittal ? Ah ouais, évidemment, vu ainsi… Et comme on attaque pas la famille, on va en rester là, non ?

Suis-je fâchée ? Déçue ? Triste ? Un peu de tout… J’ai la boule de nerfs dans l’estomac et ma plume sarcastique en est le reflet… Je trouve cette situation pitoyable et souhaiterait que ces patrons de grandes multinationales ouvrent les yeux un peu plus grands pour voir le mal qu’ils font… Dans ce cas-ci, ce sont plus de 1000 emplois directs qui sont touchés. Mille familles sans ressources, sans emplois…

Cette rubrique porte comme titre « L’histoire de… ». L’histoire d’une couverture, l’histoire d’un album ou l’histoire d’une chanson… « Don’t Give Up » est une chanson de 1986, chantée par Peter Gabriel et de Kate Bush, qui raconte l’histoire d’un homme qui a simplement tout perdu. Un homme qui a appris à se battre, un homme dont les rêves se sont évaporés, un homme qui pensait que lui et les siens seraient les derniers à partir et qui n’aurait pas pu imaginer que les choses tourneraient aussi mal…
Cette histoire… N’est-ce finalement pas celle des ouvriers d’Arcelor-Mittal à l’heure où j’écris ?
Sachez que, comme Kate Bush le chante ici, « vous avez des amis, vous n’êtes pas encore battus » car bon nombre de belges sont d’accord pour dire que la façon dont vous avez été traités est des plus scandaleuses. Piètre consolation, certes…
Je vous sais fiers et courageux… Restez-le. Quoi qu’il advienne.

mercredi 5 octobre 2011

Bienvenue, welkom, willkommen, welcome, bienvenido... etc

Bonjour à tous et bienvenue dans mon humble demeure.

Certains d’entre vous m’ont déjà « rencontrée » dans cette grande ville qu’est Facebook où je tenais une boutique qui proposait des chroniques musicales à ses visiteurs. D’une semaine à l’autre, les chroniques étaient liées par une information diverse (un ingénieur du son ou un réalisateur commun, une collaboration entre les deux artistes présentés…) et me permettaient de continuer à raconter ces histoires.

Pendant deux années, j’ai partagé mes histoires avec qui voulait bien leur accorder un peu de temps… On m’a parfois dit que je devrais voir plus « large », que je devais « m’exporter » pour toucher un public plus large mais je l’aimais bien, ma ptite boutique…

Je me suis récemment décidée à déménager, en partie parce que la grande ville Facebook et tout particulièrement son administration commençaient à devenir envahissantes et contraignantes.

Donc… Bienvenue dans ma nouvelle maison… Elle n’est pas bien grande mais il y fait bon vivre et je vous y accueillerai toujours les bras grands ouverts devant un bon feu de bois et un chocolat chaud (si je ne le laisse pas brûler en parlant de l’un ou l’autre artiste, ma foi !)…

Et si on est plus nombreux ici ? Et bien, nous nous serrerons les uns contre les autres, ça nous fera un peu de chaleur humaine dans ce monde de brutes… ;)

Je ne serai cependant pas là tous les jours… J’ai déménagé à la campagne et le mode de vie y est bien plus relax qu’en ville. Travailler sous la pression n’est en rien productif, c’est prouvé… Je partagerai donc avec vous lorsque j’aurai quelque chose à raconter et lorsque mes tâches professionnelles me le permettront.

J’ai déménagé mais j’ai laissé mes vieux cartons en ville. Pour aller fouiner dans ces boites, suivre le plan suivant :www.facebook.com/group.php?gid=102312422542