Un jour, un mot... "Alcohol" et ses dérivés... voire ses dérives.

Faire la fête, c’est toujours bien sympa. Généralement, lorsqu’on est adulte, pas mal de fêtes sont accompagnées de breuvages alcoolisés. Et forcément, parfois, ça peut un tout petit peu dérailler pour certains… ou en amuser d’autres. Ainsi, par exemple, j’étais récemment à une fiesta où tout s’est passé pour le mieux. Pour moi du moins…

Un de mes amis a définitivement fait honneur à la personne fêtée mais a tout de même fini tel le Costa Concordia : il a comme qui dirait chaviré pour carrément finir par sombrer dans un sommeil plutôt profond. Une vraie Belle au Bois Dormant du Rock’n’roll…

Tiens, parlant rockn’roll, voyons voir dans quelle mesure les artistes évoquent toute forme d’alcool dans leurs chansons…

Fountains of Wayne – Mexican Wine (Welcome Interstate Managers, 2003)

Stereophonics - Carrot Cake and Wine (Word Gets Around B Sides, 2007)

Ozzy Osbourne – Demon Alcohol (No Rest for the Wicked, 1988)

Nancy Sinatra & Lee Hazlewood – Summer Wine (Nancy & Lee, 1966)

UB40 – Red Red Wine (Labour of Love, 1983)

The Kinks- Alcohol (Muswell Hillbillies, 1971)

The Animals – Gin House Blues (Animalization, 1966)

Oasis - Champagne Supernova ( (What's the Story) Morning Glory?, 1995)

Starsailor – Alcoholic (Love Is Here, 2001)

Chaka Demus & Pliers – Gal Wine (Bad Mind, 1992)

Teenage Fanclub – Alcoholiday (Bandwagonesque, 1991)

The Doors – Alabama Song (Whiskey Bar) (The Doors, 1967)

Johnny Bush – Whiskey River (Whiskey River, 1973)

Hank Williams - There's a Tear in My Beer (Hank Williams, Jr.'s Greatest Hits, Vol. 3, 1989)

Andy Williams - Days of Wine and Roses (Days of Wine and Roses and Other TV Requests, 1963)

Willie Nelson - Whisky River (Shotgun Willie, 1973)

Lynyrd Skynyrd – Poison Whiskey (Pronounced Leh-Nerd Skin-Nerd, 1973)

John Lee Hooker - One Bourbon, One Scotch, One Beer (The Real Folk Blues, 1966)

ZZ Top - Beer Drinkers & Hell raisers (Tres Hombres, 1973)

Jimmy Page & Black Crowes - Sloppy Drunk (Live at the Greek, 2000)

Kiss – Cold Gin (Kiss, 1974)

Nirvana - Gallons of Rubbing Alcohol Flow Through The Strip (In Utero, 1993 – Bonus Track)

Rory Gallagher - Too Much Alcohol (Irish Tour '74, 1974)

Les doublés :

The Crickets – Milk and Gin (45 Tours, 1953) ET Fine As Wine (45 Tours, 1953)

Et pourquoi pas un triplé, d’ailleurs ??

George Thorogood avec…

One Bourbon, One Scotch, One Beer (George Thorogood and the Destroyers, 1977)

I Drink Alone (Maverick, 1985)

If You Don't Start Drinkin' (I'm Gonna Leave) (Boogie People, 1991)

Pour les albums :

Johnny Rivers - At the Whisky à Go Go (1964)

Germs - Germicide (Live at The Whisky, 77) (1981)

The Fureys – Alcoholidays (1999)

John Lee Hooker - Whiskey & Wimmen (1975)

Oasis - Cigarettes & Alcohol [EP] (1994)

Willie Nelson – Yesterday’s Wine (1971)

Thin Lizzy – Whiskey In The Jar (1996)

The Dubliners – Whiskey In The Air (2002) Compilation

Comment va mon ami ? Mieux, beaucoup mieux… Il a rajeuni de quelques semaines puisqu’en s’éveillant (sans baiser du Prince Charmant), il était persuadé qu’on était le vendredi avant le congé de Noël. On était un mardi. Et APRES le congé de Noël…

PS – Cette chronique n’a pas été écrite pour pousser à la consommation d’alcool. Faites bien tous attention et buvez avec modération, notamment si vous devez conduire… J’tiens à vous, moi…

Quand la privation vous pousse dans vos derniers retranchements...

C’est amusant les choses que l’on peut retrouver en fouinant dans les vieux tiroirs… C’est ainsi que j’ai retrouvé une chronique que j’avais écrite pour un webzine il y a à peu près 18 mois d’ici et qui n’avait pas été retenue. C’est donc sans aucun remords et scrupules que je vous la propose aujourd’hui… L’histoire démarrait donc ainsi :

Mon dimanche fut d’un instructif, vous n’imaginez pas. Entre « Mister Pamplemousse » qui me titille (est-ce seulement le bon verbe à utiliser ?) sur l’usage de vibromasseurs en forme de canards et « Chou » qui m’en apprend sur les aventures extra-conjugales, j’étais largement servie. N’allez surtout pas penser que tout ceci m’avait excitée au plus haut point : après le départ de ces deux-là vers le Pays des Rêves, je n’ai jamais réussi à trouver le sommeil. Merci les gars ! Et allez savoir pourquoi, pendant cette (longue !) nuit blanche, quelques malheureux souvenirs de jeunesse sont remontés à la surface.

J’ai 16 ans, étudiante donc, et j’ai de gros problèmes en math et en physique qui me suivront un bon paquet d’années. J’ai aussi une passion qui va soudainement devenir un point faible. Car mes parents l’ont vite identifiée et vont s’en servir contre moi. Pas de bons résultats, pas de musique. Je rentre donc un jour de l’école et trouve un grand vide en lieu et place de ma boite à musique préférée et mes étagères vidées de leurs CDs. Pour mieux me concentrer sur mes études. Ca, c’est un coup vache.

Pour la faire court, je vais me priver de repas un temps de midi sur deux et garder l’argent de ma paie d’étudiante pour me payer un lecteur CD que je vais habilement cacher tous les jours pour éviter un nouvel enlèvement et pouvoir écouter de la musique le soir bien tard , casque aux oreilles.

J’avais prêté un CD à une copine, CD qui m’avait été offert par quelqu’un qui ne connaissait visiblement pas bien mes goûts musicaux mais qui me l’avait donné avec tellement de sincérité que je n’avais pas pu me résoudre à le léguer aux bonnes œuvres. Et il est devenu le seul CD que j’aie pu écouter pendant une bonne semaine avant que quelques amis me prêtent leurs propres albums. Mariah Carey, "Music Box" (Tu parles d’une ironie pour quelqu’un à qui on avait volé sa boite à musique !). Mieux que rien. Rien étant le terme on ne peut plus adéquat pour désigner mes étagères finalement. Triste spectacle.

Donc, de dépit et malgré moi, je me suis penché sur cet opus. Sorti en septembre 1993, "Music Box" est le troisième album studio de la diva aux cinq octaves. Elle y retrouve le producteur/auteur/compositeur Walter Afanasieff avec lequel elle avait déjà travaillé sur son album précédent. Pour rappel, Walter, d’origine russe et né au Brésil, a produit des albums pour Céline Dion, Mika, Darren Hayes (ex-Savage Garden) ou encore Tina Arena. On retrouve aussi sur cet album Babyface, producteur de titres pour P!nk, Whitney Houston, ou encore Michael Jackson. Très commercial tout ça, non ? En même temps, quand on signe un contrat avec une maison de disques, c’est rarement pour vendre deux-trois albums au sein de sa famille ou à ses amis. Et à l’époque, Mariah est la jeune et fraiche épouse de Tommy Mottola, big boss de Columbia Records, ça doit aider pour avoir les producteurs les plus en vogue de l’époque.

Passons aux chansons. A l’époque, mon état d’esprit général était que la musique avait un ton estival. Un truc plus écoutable en été qu’en plein milieu de l’hiver, ce qui était mon cas. Une vague réminiscence d’un son encore un peu eighties sur les bords aussi. Pas déplaisant au demeurant puisqu’on a eu de bons morceaux dans les années quatre-vingts. L’album avait à l’époque mené tambour battant au son de ses trois singles fétiches : « Hero », « Without You » (reprise de Badfinger) et de « Anytime you need a friend ». « Hero » était à la base écrite pour un film et devait être chantée par Gloria Estefan mais cette dernière n’aura jamais l’occasion de poser le pied en studio pour l’enregistrer puisque Mariah la récupèrera pour son propre compte. « Anytime you need a friend » avait une sacrée consonance pour moi étant donné que seuls mes amis pouvaient me fournir de la matière première à insérer dans le lecteur CD.

Cet album marqua le début du succès international de Mariah mais autant la belle avait du succès dans les affaires, autant les amours n’étaient pas toujours au beau fixe en raison de la domination exacerbée de Mottola sur sa pouliche. En 1997, ils se séparent et la belle se transforme en papillon qui vole de ses propres ailes (Butterfly – 1997). Un papillon qui s’est cependant cassé les ailes en voulant devenir comédienne. Glitter et sa BO font un flop monumental. Il faudra quelques années avant que Miss Carey ne remonte la pente avec "The Emancipation of Mimi".

Comment s’est terminée mon histoire ? Et bien disons qu’un soir, alors que j’avais mon casque sur les oreilles et que je réécoutais pour la x-ième fois l’album, ma mère a fait irruption dans ma chambre, a découvert tout l’attirail et m’a regardée bouche bée. Pouvant difficilement lui faire croire que j’avais trouvé l’appareil au coin de la rue ou que Saint Nicolas était passé dans la nuit, je me vis à nouveau confisquer ma music box… avec un « Music Box » dedans. Zut alors ! Elle en profita même pour embarquer tous les autres CDs prêtés par mes amis, pensant qu’ils étaient miens. Ils ne les reverront que deux mois plus tard, au bulletin suivant.

Bien évidemment, deux jours plus tard, un pote me ramenait un autre CD à moi : le Bat Out of Hell II: Back Into Hell de Meat Loaf. A choisir, j’aurais préféré qu’il réagisse plus vite que l’autre. Parce que finalement, écouter Meat Loaf est plus sympa que Mariah.

Comme quoi, quand on est désespéré, on peut vraiment être amené à écouter n’importe quoi ! Mais au final, cet album est toujours quelque part à la maison. Parce qu’il a sa petite histoire. Même si je ne dois pas l’avoir écouté depuis 17 ans. Et que je ne suis pas pressée de le faire non plus. Autant l’écrire.

Tiens… à relire la chronique, je suis en train de me poser une question : mais qui donc étaient « Mister Pamplemousse » et « Chou » ? S’ils me lisent, qu’ils se fassent connaître…

Je ne résiste pas non plus à la tentation de vous proposer une version inédite et surprenante des chansons « Vision Of Love » et « Hero » lors d’une audition du X-Factor britannique : la tête de Simon Cowell est im-pa-ya-ble!

30 Seconds To Mars - Lotto Arena, Antwerp (30/11/2011)

Nous voici donc en 2012, fin prêts à vivre de nouvelles aventures… J’en profite pour vous souhaiter la plus belle des années, qu’elle soit musicale ou pas.

Je reviens ici sur le dernier concert auquel j’ai assisté en 2011. Il m’a fallu pas mal de temps pour en rédiger le compte-rendu suite à un mois de décembre assez chargé… Qu’à cela ne tienne, revenons donc sur ce concert exceptionnel des 30 Seconds To Mars…

Je passerai très vite sur la première partie – le groupe « Our Mountain » - qui ne m’a que très peu convaincue. J’ai au début apprécié la musique mais ai tout de suite pris en grippe la voix du chanteur. Difficile dès lors d’apprécier pleinement le spectacle.

Après leur passage, une longue pause au cours de laquelle les techniciens effectuent différents réglages. Pendant ce temps, le public peut (re)découvrir les vidéos du groupe, de véritables bijoux pour la plupart réalisés par Bartholomew Cubbins. Les vrais fans du groupe savent depuis longtemps que derrière cette identité se cache tout simplement…. Jared Leto, chanteur du groupe.

En parlant du public, je remarque que les 30 Seconds to Mars drainent un public diversifié. Je suis entourée par des personnes de tous âges (principalement des adolescents mais également des adultes quarantenaires) et de tous styles vestimentaires (T-shirts du groupe, chemise hawaïenne, blazer… J’ai même un gars avec un T-shirt Metallica derrière moi !). Et contrairement à ce que l’on pourrait croire, le public des trois garçons est à peu autant masculin que féminin.

Enooorme point positif de ce concert : l’interaction entre le groupe – Jared en particulier – et son public est TO-TA-LE. Les échanges sont nombreux et chacun dans la salle a l’impression de faire un peu partie de la « famille ». A juste titre. Au fil des ans, les fans des 30STM sont devenus une véritable armée pacifique baptisée « Echelon » qui suit et soutient les différentes actions de Jared, Shannon et Tomo. Un Echelon qui connait les chansons par cœur et scande les refrains avec passion. Et là, il faut saluer l’idée de génie du groupe qui a intégré dans plusieurs chansons de leur dernier opus (This Is War – 2009) des chœurs fournis par des fans ayant répondu à l’appel pour l’enregistrement de ces parties. Résultat : en « live », le public sait très bien quelle partie est à sa charge et se sent d’autant plus partie intégrante du spectacle ! Ce fut le cas pour « This Is War », « Search & Destroy » ou encore « Closer To The Edge ».

Jared Leto
(ou Bartholomew Cubbins... c'est comme vous le sentez)

Dès « This Is War », vous êtes dans l’ambiance… et si vous n’y étiez pas encore, Jared se charge de vous y mettre car il demande au public de « jumper ». Le public chantera même un moment à sa place. Ca y est, je crois que tout le monde est dedans, là. Quoique…

En plein milieu de la chanson, d’énormes ballons en plastique tombent du plafond… D’autres ballons en forme de crabe arpenteront également la salle lors de « Night of the Hunter ». Ces ballons colorés feront le tour de la fosse, renvoyés par les fans pendant toute la durée des chansons, ajoutant un petit côté sympa à la prestation.

Shannon Leto et son impressionnante batterie

Intro démente de « Search & Destroy », j’ai l’œil rivé sur Shannon Leto (oui, oui, le frère de « l’autre ») qui tape sur sa batterie avec l’énergie qu’on lui connait… C’est lors de cette chanson que j’ai pu me rendre compte que Jared a l’œil sur nous. Parce que lui, il a repéré probablement LE seul type assis parmi la foule de la Lotto Arena. Et ne se prive pas pour le faire remarquer. Il signale qu’il y a une belle énergie à droite, que les gens sont debout et dansent mais… pas tous. Il demande qu’on donne plus de lumière sur scène et… s’adresse directement à ladite personne que tout le monde peut désormais voir. Il lui demande de se lever (ce que l’interpellé fait) et lui dit qu’il ne veut plus le voir assis durant le show… ce qui déclenche la rigolade dans la salle. Il demande aussi aux gens autour de lui de le faire lever s’il fait mine de s’asseoir. J’ai par plusieurs fois jeté un œil de son côté jusqu’à la fin et ne l’ai jamais vu assis. Pas osé ou torturé par son entourage direct ? ;p)

Après m’être démenée pour arriver à prendre quelques notes coincée entre un grand lourdaud pesant pas loin de 100 kilos et dépassant le mètre nonante et un couillon en blouson noir qui m’expédiait son coude sur le bras toutes les 15 secondes, nous voilà plongés dans le noir… pour le moment que j’espérais.

C’est le moment où Shannon Leto est sur scène, juste baigné d’un rai de lumière pour nous jouer « L490 » (qui est une partie de la chanson « Equinox ») armé d’une seule guitare. Superbe morceau instrumental. J’ai apprécié chaque note.

Ce que nous n’avions pas vu, nos yeux étant rivés sur l’aîné des Leto, c’est que son cadet avait pris place sur une scène improvisée en plein milieu de la fosse pour une session acoustique. Autre beau moment. Par la simplicité et beauté de l’interprétation. Par un message auquel seuls les belges pouvaient avoir droit.

Avant de démarrer la session, Jared nous rappelle à tous le drame du Pukkelpop. Il sait très bien de quoi il parle puisque le groupe était sur place ce jour-là et avait d’ailleurs twitté à tout va pour appeler leurs fans à la plus grande prudence. Il dit être de tout cœur avec les personnes présentes ce jour-là ainsi qu’avec les familles des personnes disparues. Il nous demande à tous d’allumer briquets, GSM tandis qu’il chantera « A Modern Myth » pour les victimes et leur famille. Moment touchant. Belle communion. Après tout, qui peut dire qu’il n’en a rien à f*** de ce qui s’est passé là-bas quand il assiste à un concert.  Comme ceux qui étaient là-bas ce triste jour…

Honnêtement, je n’écoute plus « A Modern Myth » de la même façon depuis sa prestation.

Entre « Alibi » et « The Kill » versions acoustiques, Jared fait grimper près de lui un fan et, pour détendre un peu l’atmosphère, lui demande de lui dire dans sa langue la plus belle insulte qu’il connaisse. En bonne belge consciente des tensions actuelles, je me demande évidemment quelle langue va utiliser le fan. Nous aurons droit à un « Bande d’enc**, je vous emm** » qui sera répété par Jared à notre attention. Charmant ! Je crois qu’il est en tout cas le seul type que je connaisse qui récolte des rires en insultant les gens…

C’est le moment de rejoindre ses compagnons sur scène… et l’occasion pour moi de voir le chanteur/acteur d’assez près puisqu’il choisit notre côté pour ce faire. J’aurais fait un grand pas en avant et tendu le bras que j’aurais exaucé le souhait de mes collègues de bureau qui m’avaient demandé de le leur ramener ! J’ai toutefois pu leur confirmer que le bleu de ses yeux est bien aussi bleu que sur les photos qu’on voit de lui, entraînant un « aaaah » de contentement qui m’a fort amusée. Bref, ça, c’était pour l’anecdote.

Arrive « Closer To The Edge » qui déchaine le public. Pour ma part, je prends une belle claque sur cette chanson. Je m’explique : pendant que le groupe joue, la vidéo est diffusée sur l’écran géant derrière eux. Dans cette vidéo (vers 3:07), on voit notamment Shannon jouer de la batterie. A ce moment précis, j’ai à l’arrière-plan le Shannon géant ET le plus petit (en chair et en os) qui est synchro à la seconde près avec sa batterie. Une superposition de « Shannons » surréaliste que je n’aurais pas pu autant apprécier si j’avais été ailleurs dans cette fosse. Ajoutez à ça, les « no no no no » scandés par nous tous sous les milliers de confettis qui tombent du plafond et vous avez une Nat qui reçoit un court jus qui lui traverse tout le corps en une seconde.

Quand on lève les yeux, on a...

Même pendant le rappel, l’énergie reste présente… Jared continue à interagir avec nous, nous demandant de lever le bras si on les a vus une fois, plusieurs fois ou… si on n’a aucune idée de ce qu’il raconte, déclenchant à nouveau l’hilarité générale au nombre de bras levés.

Il remercie chaque partie de la salle et là, pour confirmer ce que j’expliquais plus haut, nous dit « We have the most amazing family in the world » (Nous avons la plus belle famille du monde).

Pas « vous êtes le public le plus génial qu’on ait eu jusque-là », phrase vexatoire au possible pour les villes visitées avant et après par les artistes qui lâchent cette phrase.

Il emploie le mot « famille », réitérant par là le lien qui unit le groupe à ses fans. Il utilise aussi le « nous », ce « nous » qui concerne les trois membres du groupe… ou simplement un « nous » englobant toutes les personnes du monde des 30STM. En ce compris donc les personnes de l’ombre qui veillent au bon fonctionnement du spectacle et de la tournée, personnes qu’il remerciera aussi et pour lesquelles il nous demandera de faire le plus grand bruit possible.

Il nous explique aussi qu’après un peu plus de 300 concerts dans les pattes en presque 2 ans, il est temps pour eux de s’arrêter et que nous devons nous préparer à une longue absence parce qu’ils en ont tout simplement besoin… Après avoir tant donné à ceux qui les aiment autour du globe, ils l’ont bien mérité. Profitez-en bien les gars… Et repose bien ta voix, Jared. Parce que là, ce soir, il a assuré comme une bête alors que vocalement, certaines chansons mettent les cordes vocales fortement à l’épreuve.

Dernière chanson, « Kings & Queens », le groupe fait, comme à son habitude, monter des fans sur scène et prend une photo de la salle entière comme souvenir. Encore une chouette façon de partager avec les fans. Et puis… c’est fini. Comme ça.

Mon verdict ? J’ai a-do-ré !

J’ai adoré cette belle communion entre toutes les personnes présentes, qu’elles soient sur ou devant la scène. J’ai adoré cette énergie musicale. Ça fait plaisir, ça file des frissons, ça crie « encore ! ». Ca fait juste du bien. Et c’est déjà pas mal en soi.

Et quand, en ouvrant mon carnet de notes, deux confettis en sont tombés, j’ai eu ce sourire idiot au bord des lèvres en me souvenant de ces bons moments de la veille.

Vous voulez savoir ? Le lendemain du concert… ils me manquaient, ces trois couillons ! Ils reviendront… et je pense que je répondrai présent. Et je pense aussi que je ne serai certainement pas la seule…

Fais-je partie de l’Echelon maintenant ? Je ne le sais toujours pas… Si avoir eu l’impression de faire « un » avec une foule dans une salle fait de moi un membre, alors… oui.

Un fan et ce "A" mystérieux lié aux 30STM

Setlist :
-    Escape
-   A Beautiful Lie
-    This Is war
-    Search And Destroy
-    Vox Populi
-    Night Of The Hunter
-     L490

Set acoustique
-    A Modern Myth
-    Alibi
-   The Kill

-   Closer To the Edge

-   From Yesterday
-   Was It A Dream?
-   Battle Of One
-   Kings & Queens
 

Les confettis, c'est joli mais... après...