mardi 31 décembre 2013

2013… Année "treize" intéressante, Clap 2


Poursuivons notre petit "best of" des moments musicaux de l'année 2013 et démarrons avec une catégorie coup de cœur… 

Dans la catégorie "Ceux qu’on n’attendait pas mais qui t’ont flanqué une belle claque sur ta tronche quand même" : Editors 

Remarquez qu'ils auraient pu figurer dans la catégorie qui clôturait l'article d'hier, à la différence près que si Miles Kane a "cramé" l'AB avec sa musique, Editors a allumé le feu au Sportpaleis… au sens propre. A coup d'effets pyrotechniques. Quand on ne s'y attend pas, ça surprend… J'en ai hurlé! Mais ai adoré ça! 

Au départ, ce concert était un envie d'une de mes amies. Curieuse de nature, j'avais accepté l'expérience. Si je ne connaissais pas le groupe début 2013 (oui, je sais, honte à moi…), la vitesse à laquelle sont parties les places de concert aurait rapidement du me mettre la puce à l'oreille quant à la notoriété du groupe en Belgique. 

Notoriété absolument justifiée. Les Editors m'ont littéralement scotchée. Pour plusieurs raisons. 

D'abord, grâce à "The Weight of your Love", leur dernier album. Première étape pour savoir ce qui m'attendrait le soir venu. Et découverte d'un album de qualité doté d'un potentiel de dingue! 

Ensuite, Tom Smith, dont la voix et la présence sur scène font sans aucun doute partie des atouts du groupe. J'ajouterai également une belle communication avec le public et les fans, que ce soit en tournée ou non : lorsque le groupe a terminé sa tournée et que le chanteur a pris le temps, via la page Facebook du groupe, de remercier toutes les personnes venues les voir en concert. On a beau dire, ce genre de geste, ce n'est pas grand-chose mais c'est une belle marque de respect envers son public. 

Mention extra spéciale pour Ed Lay, le batteur du groupe qui est désormais entré dans ma "Star List" des batteurs aux côtés de, notamment, Steve Jordan ou Abraham Laboriel Jr. Ce type, qui parait tout minuscule à côté de grands batteurs "baraqués", a envoyé comme un malade ce soir-là et m'a laissée toute… ouais, avouons-le, j'ai été complètement séduite et il a mis un sourire sur mon visage toute la soirée!
 
 

Enfin et surtout, ce groupe a une base rock mais a exploré, dans l'album "In This Light and on This Evening", le monde de la musique électro. Ce monde recueille peu mes faveurs en général mais Editors a réussi, grâce aux versions "live" de ces chansons, à faire passer la pilule en un temps record.
 
 

Bref… encore aujourd'hui, quasiment deux mois après le concert, j'écoute encore toujours les quatre albums du groupe anglais et… ils me manquent. Le moins que l'on puisse dire, c'est que ce groupe a été mon coup de foudre de l'année.

 

Petite info pour les fans d'Editors, je les invite à tenir à l'œil The Spectors, un jeune groupe belge récemment signé par PIAS Belgium. Sachant qui se cache sous la casquette de producteur, je serai curieuse de découvrir le son du groupe… Premier single, "Nico", en janvier 2014 suivi d'un EP en mars 2014. A bon entendeur… 

Dans la catégorie « Ceux qu’on n’attendait pas et qu’on va vite renvoyer dans leurs foyers » : Balthazar 

Première "rencontre", les Ardentes, où ils ne m'ont pas laissé un souvenir impérissable. Soit.
Le lendemain, je me rendais au TW Classic où ce même groupe ouvrait les festivités… avec exactement les mêmes setlist et énergie plate.
Comme pour les Imagine Dragons, ce fut "Jamais deux sans trois" et je retrouvais donc le groupe belge en ouverture d'Editors. Comme il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis, je m'étais concentrée et avais écouté avec attention leur musique, mettant mon manque de passion précédent sur le fait d'avoir vu le groupe deux jours d'affilée.
Sans succès. Rien à faire, j'accroche pas. Même si le public semble, lui, apprécier. Heureusement pour Balthazar, d'ailleurs.

 

Dans la catégorie "Ceux que t'as jamais vu en concert mais que t'as envie de gifler": les Rolling Stones 

Aaah quel beau retour avec "Doom And Gloom", ce morceau épatant porté par une vidéo géniale (avec Noomi Rapace, la star de la version suédoise de la saga Millenium)! Retour annoncé sur la scène pour un des groupes les plus mythiques de l'histoire de la musique. Youpie! 

Et puis… le couperet tombe. Pas de tournée mais un ensemble de concerts à Londres et à New-York. Bon OK, on ira à Londres même si la O2 Arena est selon moi trop gigantesque que pour profiter du spectacle. Suis plus à une traversée près… 

Pan! Deuxième couperet! Pardon? 120£ pour une place bien loin dans les gradins, où tu verras les Stones en piti riquiqui? C'est pour rire? Et ben non… Et évidemment, il faut ajouter à ce prix les déplacements et le logement… 

Comme moi, de nombreuses personnes – journalistes ou non - ont critiqué le prix prohibitif des places pour ces concerts. La seule justification des Stones a été qu'il "faut bien payer les décors qui seront sur scène". Eeeuh dites… vous me mettez Keith Richards sur une boite en carton, mon bonheur est complet, pas besoin de grands effets de scène ou de lumières, S'PAS!
Si je peux comprendre le prix élevé d'un billet pour un concert de Mylène Farmer qui a, depuis 1989, toujours intégré des décors fabuleux à ses tournées, je ne peux pas le concevoir pour les Rolling Stones. Clapton et McCartney sont eux aussi des légendes de la musique, avec une carrière au moins aussi spectaculaire que les Stones et, pour les avoir vus ces deux artistes, n'ont pas "abusé" financièrement de leurs fans comme l'ont fait les Stones. 

Maintenant, vous allez me dire, chacun est libre de vouloir payer cette somme ou pas et de voir le groupe. De fait. J'ai choisi de ne pas céder et d'ainsi donner raison à cet abus de confiance. Et j'avoue que, même des mois plus tard, j'ai encore cet épisode en travers de la gorge…

 

Dans la catégorie "Celui qui t'a fait haïr le marché noir": John Mayer 

John… "mon" John qui passe ENFIN de ce côté-ci de la planète pour une série de concerts. Après dix ans de tendresse pour ce grand gaillard, ça y est, voilà l'occasion! Il passe par l'Angleterre (encore cette damnée O2 Arena…) mais aussi par une plus petite salle, aux Pays-Bas. Le bonheur, quoi! Ouais…  

Jour d'ouverture des billets… Deux minutes, tout vendu. Explication rapide : une congrégation de minables individus a acheté toutes les places. Preuve en est que l'on retrouve, quelques minutes à peine après l'annonce de "sold-out", des dizaines de places à vendre, à un prix allant jusqu'à dix ou quinze fois le prix d'origine. J'en ai pleuré de rage et de dépit!
Là non plus, je n'ai pas cédé et ai ainsi dû faire mon deuil… non sans souhaiter à toutes ces personnes qui travaillent… non… qui profitent des gens, les pires tourments pour avoir empêché une fan de réaliser un de ses rêves les plus… chers.

 

Dans la catégorie « Et sinon, tes impressions sur les premières parties ? » : Gary Clark Jr, You Me At Six, Pegasus 

Gary Clark Jr a assuré la première partie de Clapton et "assuré " est le terme tout à fait adéquat pour le texan de 29 ans qui nous a fait vibrer avec sa musique… Pas facile d'ouvrir le show pour un artiste comme Clapton et pourtant, sa prestation est passée comme une lettre à la Poste. "God" s'est d'ailleurs fait plaisir en faisant revenir Clark Jr sur scène pour les deux dernières chansons du set (Sunshine of Your Love et High Time We Went), pour notre plus grand plaisir!

 

Thirty Seconds To Mars avait choisi You Me At Six pour chauffer la salle. Je connaissais le groupe pour l'avoir découvert lors de pérégrinations sur YouTube et m'était procuré leurs trois albums. Le groupe a un son indéniablement rock, parfois pop, qui – à tort – m'a fait penser qu'ils étaient américains. Raté, ils sont anglais… et You Me At Six s'est avéré une agréable surprise! Ce que l'on entend sur les albums est en-deçà de la prestation que le groupe fait sur une scène, fait TRES rare. Le groupe a fait bouger la Lotto Arena à renfort de bonne rythmique de batterie, de riffs de guitare et au son de la voix de Josh Franceschi qui a su séduire le public, notamment au travers de ses interactions avec lui. En fait, soyons honnête, une fois sortie de la salle, je me suis dit que j'avais passé un meilleur moment avec eux qu'avec les Thirty Seconds to Mars, c'est dire…

 

Pegasus… l'OVNI de l'année! Avant de les voir sur la scène de l'Ancienne Belgique, en ouverture de Hurts, j'étais allée visionner quelques vidéos sur YouTube et… ne savait pas trop à quoi m'attendre après avoir vu "Skyline". Alea Jacta Est, on verrait bien une fois le quatuor suisse sous les yeux. Résultat? Ils m'ont eue comme une bleue avec une sonorité qui, au départ, me laissait perplexe! Les quatre garçons ont en fait un petit côté adorable et une belle énergie qui fait qu'il était assez difficile de les détester : ils  ont d'ailleurs réussi à faire danser et participer le public de l'AB sans grande difficulté. Une fois rentrée, je me suis procurée leur album "Human. Technology", l'écoute régulièrement depuis (c'est d'ailleurs le cas en écrivant ces lignes) et en apprécie chaque morceau. Quand je pousse sur play, leurs mélodies "aériennes" associées à la voix caractéristique de Noah Veraguth me donnent envie de lever mon popotin, de bouger et chanter, le tout avec un énorme sourire… Ça, c'est l'effet qu'ils me font!

 

Vivement l'arrivée du nouvel album "Love & Gunfire" en 2014, tiens! Ils seront également de retour en Belgique le 18 janvier pour un concert au Magic Mirror, à Bruxelles.

 

Dans la catégorie "Ceux qui te font réaliser que la Suisse n'est pas neutre… pas en musique du moins" : Bastian Baker 

Après l'expérience Pegasus, la Suisse a refait surface dans mon monde musical, d'une façon un peu particulière.

Au concert d'Imagine Dragons, je retrouve Gaétan qui m'invite à venir "rencontrer" Bastian Baker, Suisse lui aussi et juré de l'émission "The Voice" Belgium, lors d'une séance de dédicaces à la Fnac Liège. Autant le dire de suite, je ne suis absolument pas fan des émissions "The Voice", "Belgium's Got Talent" et tutti quanti : avec les années, j'ai l'impression que la télévision nous fait à chaque fois manger le même plat, en changeant juste un peu l'assaisonnement. Du coup, je n'étais donc pas du tout familiarisée avec Bastian Baker. Cela dit, plusieurs personnes de mon entourage m'avaient vanté ses qualités musicales…
Me voilà donc à écouter des morceaux de ses deux albums, à la va-vite, en me disant pour la 22.000ème fois que c'est quand même parfois un peu la galère de vivre deux (voire trois, parfois) vies parallèles… et… je réalise que… oui, oui, il y a un sacré potentiel chez ce type!
Un premier album sorti alors qu'il avait à peine 20 ans, doté de morceaux agréables à l'oreille et de paroles démontrant une extrême maturité : gardant son âge à l'esprit, des morceaux tels que "Colorful Hospital", "Nobody Should Die Alone" ou encore "Song About A Priest" m'ont laissée bouche bée… Continuité et talent confirmé sur le second album…

 

Et cette rencontre? Et bien… charmant et très gentil. Je n'avais pas réussi à mettre la main sur son premier album mais ai pu acquérir un de ceux posés près de lui, ce qui nous a valu à tous deux un bref échange assez amusant concernant les emballages de CDs. J'en souris encore à chaque fois que je remets le pied à la Fnac… et garde un très bon souvenir de cette rencontre avec un jeune artiste prometteur que je compte bien tenir à l'œil.

 
La Suisse a donc fini par révéler ses secrets… Un ensemble de coïncidences et d'opportunités m'ont ainsi fait découvrir les trésors cachés du pays multilingue. Car vous pouvez ajouter à Pegasus et Bastian Baker le groupe 77 Bombay Street, qui a assuré la première partie de Baker et qui a un univers brillant et intriguant… La chanson suivante a tout particulièrement attiré mon attention :

 

Dans la catégorie "Ceux que je vais tenir à l'oeil" : Shiva and The Hazards, Black Coral Groove, The Forgotten Saints, Broken Witt Rebels, Alistair Sheerin, Thom C, Run From Cover 

Pourquoi? Et bien… 

Parce que si Shiva and The Hazards a réussi à attirer l'attention du producteur Chris Potter ave leur musique, je me dis que… 

Parce que si Black Coral Groove me repose un peu l'esprit avec un peu de douceur musicale, je me dis que…
 

Parce que si j'apprécie la voix du chanteur de The Forgotten Saints et les influences musicales de ce groupe, je me dis que…
 
 
Parce que si j'aime le son rock des Broken Witt Rebels, je me dis que…

 
Parce que si Alistair arrive à me faire danser en plein milieu du salon, je me dis que…
 

Parce que les mélodies et la voix de Thomas touchent droit dans le cœur…

 
 

Parce que si je ne me lasse toujours pas de l'album des Run From Cover plusieurs mois après l'avoir chroniqué…

 

Parce que, comme je me suis fait des amis parmi ces artistes et groupes, je me dis que… je serais une complète imbécile de ne pas vous parler d'eux alors que je trouve qu'ils ont un potentiel musical évident, en plus d'être de très "belles" personnes. Cela n'engage que moi, bien évidemment… Libre à vous de vous faire votre propre opinion… 

Dans la catégorie "Celui que t'as beaucoup vu en 2013 sans l'avoir vu": David Bowie 

Aaah David, David! Moi qui ne connaissait finalement que les bases de Bowie, je peux vous assurer que j'ai suivi une formation approfondie et intensive concernant la vie et la carrière de cet artiste en un temps record, le tout sous la guidance d'un de ses plus grands fans.
Début 2013, après dix ans d'absence, David Bowie refaisait surface avec un nouveau single et en annonçant la sortie d'un nouvel album. Il n'en fallait pas plus à Laurent Rieppi, un de mes amis, pour se lancer dans un projet fou : l'écriture d'un livre sur l'artiste caméléon. Sans réaliser ce qui se passait, je me retrouvais embarquée dans cette folle aventure, à relire et corriger les lignes écrites par Laurent, de jour comme de nuit. Folle mais belle aventure : Laurent a écrit un très chouette livre de 200 pages sur le sujet auquel j'ai été contente d'apporter, avec d'autres, une petite contribution. Contribution qui me vaut d'avoir un remerciement (en plus des 2000 autres que Laurent m'a écrit au fil des semaines…) dans ces pages. Et ça, ça fait du bien au moral. A l'égo aussi, un petit peu quand même… :p
D'ailleurs… ptèt qu'on a tellement aimé ça qu'on s'y remettra un jour. Ptèt même qu'il se pourrait que j'aie tellement pris goût aux corrections et relectures que j'ai joué une deuxième mi-temps cette année, dans le "grand tournoi des livres". Allez savoir… ;) 


2013 était donc encore une année des plus satisfaisantes et 2014 devrait être elle aussi des plus intéressantes. Ainsi, sont déjà au planning :

-      Beady Eye, où on me trouvera probablement du côté gauche de la scène, cette fois… près de Gem Archer, donc.

-      Fall Out Boy, les R'n'R kids de Chicago, ratés tant de fois lors de l'été 2013 (avec The Pretty Reckless en opening act, extra!)

-      Beyoncé, celle qui vend 20.000 places en 8 minutes (dont 5 chez moi, dans un coffre-fort!)

-      Neil Finn, la "voix" de "Don't Dream It's Over"

-      Gladiator, à Londres, avec Joaquin et Russell sur l'écran et la musique de Hans Zimmer jouée en live devant toi? What else?

Pour finir, je vous souhaite à tous, que vous soyez un ami croisé lors d'un des concerts de cette année, un ami musicien, un ami de toujours, un collègue, le lecteur qui passe ou autre, la plus belle des années 2014. Que celle-ci vous permette de réaliser vos rêves et… qu'elle soit emplie de notes de musique…
 

lundi 30 décembre 2013

2013… Année "treize" intéressante, Clap 1


Comme l'an dernier, je vous propose ci-après un petit récapitulatif de mes meilleurs moments musicaux de cette année 2013. On va d'ailleurs commencer en force avec… 

Dans la catégorie "Ajoute une légende de plus à ton CV concerts" : Bruce Springsteen 

Sprinsgsteen, j'en entends parler depuis des années, notamment par le biais d'Eric Laforge qui n'hésite jamais à partager son amour inconditionnel pour le Boss. Qu'on aime ou qu'on n'aime pas ses chansons, Springsteen fait partie des "grands" de la Musique, ne fut-ce que par la longévité de sa carrière.
Si je n'aime pas toute sa discographie, je reste fan de l'album "The Rising" (2002) et apprécie son dernier opus, "Wrecking Ball" (2012). C'était donc l'occasion rêvée de nous voir, lui et moi… et les quelques 50.000 personnes de la pelouse de Werchter, dans le cadre du TW Classic. Une des forces de l'artiste, outre son énergie débordante et inépuisable, reste cette superbe communion tant avec le public qu'avec son groupe – sa deuxième famille - le "E Street Band". Dix-huit personnes autour du Boss, pas moins. Pour assurer un spectacle pendant presque trois heures, avec de superbes moments : duo avec Ben Harper qui faisait lui aussi partie de l'affiche du TW Classic, non pas une mais trois femmes choisies dans le public our accompagner la bande sur "Dancing in the Dark", moment tendresse pour se souvenir des membres disparus du E Street Band…
Bref, aller voir Springsteen au moins une fois dans sa vie, ça devrait être comme le vaccin pour la polio : obligatoire.
Irais-je le revoir un jour? Je ne dis définitivement pas non. Rien que pour cette générosité, cette interaction fantastique avec son public et l'ambiance sur scène entre tous ces musiciens…
Le concert de Sprinsgteen reste aussi pour moi un excellent souvenir pour une raison qui m'amène vers la catégorie suivante…

 

Dans la catégorie "Ceux que t'aurais jamais cru croiser un jour et où t'as gagné le gros lot" : Keane et Stereophonics 
 
Donc voilà… Tout est finalement dans le titre. Ou presque.
 
J'ai eu l'occasion de rencontrer trois membres de Keane (Jesse Quinn, Tim Rice-Oxley et Richard Hughes) dans un contexte tout à fait unique : au milieu de la foule et en plein concert de Springsteen. Avouons-le, j'en ai perdu tout professionnalisme journalistique quand je me suis rendu compte de leur présence à à peine quelques mètres de nous. En même temps, ce n'est pas le genre de choses qui arrive tous les jours, non? Une fois arrivée devant eux (et mon sang-froid retrouvé), j'ai pu me rendre compte de leur extrême gentillesse. C'est aussi la première fois de ma vie que j'ai eu l'occasion de remercier "en vrai" des artistes pour tout ce qu'ils m'ont apporté grâce à certaines de leurs chansons. Et ça aussi, ce n'est pas le genre de chose qui arrive tous les jours.

 
Un peu plus tôt dans l'année, j'ai eu l'occasion, grâce à Sabrina (que je ne remercierai jamais assez) de partir à Paris dans le cadre d'un "showcase" des Stereophonics. Fan du groupe Gallois depuis les années 90 mais n'ayant jamais eu l'occasion de les voir en live, assister à un concert où nous étions une centaine à tout casser ajoutait un cachet particulier à ma "première fois" avec ce groupe que j'affectionne depuis tant d'années. Outre une superbe prestation, Sabrina et moi avons eu l'occasion de rencontrer brièvement Kelly Jones, Richard Jones et Adam Zindani à la sortie du concert. Encore une fois, rencontrer des artistes dont on apprécie le talent reste un moment fort et je garderai encore longtemps en mémoire cet agréable moment, ainsi que le sens de l'humour du bassiste du groupe. Always and forever in my heart, les Stereophonics…

 

Une fois encore, cette catégorie me permet de glisser doucement vers une autre catégorie… 
 
Dans la catégorie "Petits bonheurs dans la vie d'une bloggeuse" : Casino
 
Qui c'est? Et bien… lorsque je rédige une chronique, j'ai tendance à aller voir si les membres des groupes ou musiciens d'un artiste n'ont pas d'autres activités, des "side-projects".
C'est le cas d'Adam Zindani, le guitariste des Stereophonics, également chanteur de Casino, groupe originaire de Birmingham. J'ai écouté l'album du groupe via YouTube, ai été immédiatement séduite et l'ai écrit dans la chronique Stereophonics… Rosie, une anglaise, a transmis mon article à Jo, un des membres de Casino, qui a ainsi pris contact avec moi.
 
Si l'on veut faire court, j'ai reçu chez moi un T-shirt du groupe et leur album, désormais introuvable sur le marché.
 
Si l'on veut faire un peu plus long, disons que j'ai envoyé quelques chansons du groupe dans la boite mail d'un ami et, qu'avec sa précieuse aide, nous avons fait passer l'une des chansons du groupe sur une radio nationale belge.
 
Morale de l'histoire : quand vous avez quelque chose sur/dans le cœur, écrivez-le… Et soyez "juste" gentils… Ça peut réserver de jolies surprises. Et des petits "bonheurs de vie".
 
 
Dans la catégorie "Ceux qui voient les choses en grand et à qui ça réussit plutôt bien" : Robbie Williams 
 
Le stade Roi Baudouin, première expérience pour moi. Sacrée expérience! Premier constat : un type comme Robbie Williams, c'est un homme de stade. Pas forcément parce qu'il est fan de foot mais… parce qu'il se sent à l'aise dans ce monde-là, avec des milliers de gens autour de lui. Il sait en tout cas bien s'entourer : si les musiciens ont assuré, il fallait aussi féliciter ceux qui avaient participé à la construction de ce décor démentiel. Tout comme cette géniale idée des images apparaissant sur le fond de ce décor : en effet, le timing devait être impeccable et en accord avec le coucher du soleil puisque ce n'était qu'une fois l'obscurité tombée que le visage géant révélait sa... face cachée! Tout simplement génial!
Des moments uniques aussi, où on a pu constater l'aisance du chanteur/comédien (au choix) à réagir au quart de tour : quand quelqu'un dans la foule envoie un T-shirt où il est inscrit " I love Liam Gallagher" (tout qui connait un peu Williams sait que les frères Gallagher sont un sujet un peu sensible…), il réagit un peu plus tard en improvisant "Wonderwall" à la guitare…
Un chanteur qui se tient également au courant de l'actualité des pays dans lesquels il passe : sachant que notre plat pays venait d'avoir un nouveau Roi, il nous a demandé si nous aurions aimé l'avoir, lui, comme Roi. Evidemment, la foule a hurlé comme pas deux. Je me demande encore s'il savait que… le Prince Laurent – frère de notre Roi - était ce jour-là également dans le stade… Roi Baudouin.
Si Williams est un homme de "masse" qui sait autant faire danser la foule au son de son "Rock DJ" que lui faire chanter "Sweet Caroline", ce même public sait aussi lui renvoyer plein pot la tendresse qu'elle a pour lui. "Feel" et "She's The One" chanté par les fans étaient de beaux moments… mais je garderai encore longtemps dans le cœur "Angels", où les 67.000 personnes du Stade ont chanté le refrain comme un seul homme. Les musiciens ont quitté la scène, Robbie Williams s'apprêtait à faire de même… et pourtant, il est encore resté un peu près de son public, pour savourer ce moment, sourire aux lèvres. Il a même repris une fois encore le refrain pour prolonger l'instant… Beau souvenir que ce concert!

 

Dans la catégorie "Ceux où c'est toujours un plaisir de vous revoir, dear" : Mika et Imagine Dragons 
 
Mika fait partie, à l'instar de Lady Gaga, de ces artistes que j'apprécie pour l'univers qu'ils ont créés, un peu décalé et hors-norme mais tellement riche. Lorsque le nom de Mika a été annoncé aux Ardentes, il ne nous a pas fallu longtemps, avec les copines, pour nous décider : nous avions gardé un excellent souvenir de sa prestation au Suikkerock de Tirlemont. Encore une fois, solidement épaulé par ses musiciens, il a fait rêver le bord de Meuse au son de sa musique toute en couleur. C'est toujours un plaisir de revoir ce sympathique jeune homme sur une scène…

 

Imagine Dragons… on dit "Jamais deux sans trois", c'est maintenant chose faite. A chaque retour des Dragons de Las Vegas, la salle est un peu plus grande et le public de plus en plus amoureux… Eux, par contre, ne changent pas : généreux, professionnels et… toujours à la fois surpris de tant de soutien et heureux de donner à leur public. Rien à faire, avoir vu ces gars super sympas démarrer tout en bas dans la petite salle du Bota pour finir par remplir le Cirque Royal, ça me fait toujours quelque chose… Mention extra spéciale pour la prestation au Cirque Royal de Mister Platzman qui, s'il est un excellent batteur, nous a montré son talent au violon sur "30 Lives".

 

Dans la catégorie "Ceux où tu traverses la Manche parce que ça le vaut bien" : Eric Clapton et Mark Knopfler 
 
Londres, c'est "ma" ville, celle où je me sens bien dès que j'ai posé le pied sur le quai de la gare de St Pancras.
Dans cette ville, il y a un endroit cher à mon cœur qui est, vous vous en doutez, lié étroitement au monde de la musique : le Royal Albert Hall. Situé à une extrémité de Hyde Park, ce large bâtiment a ouvert ses portes à quelques noms prestigieux : les Who, les Rolling Stones, David Gilmour, les Killers, Robbie Williams… Il a même accueilli sur sa scène Eric Clapton, Ringo Starr, Paul McCartney, Tom Petty, Billy Preston, Jeff Lynne et d'autres invités prestigieux lors du concert hommage à George Harrison… 
 
Quand Eric Clapton annonce son retour, je pressens que l'artiste, désormais peu enclin à parcourir des milliers de kilomètres, risque de ne pas sortir d'Angleterre. Qu'à cela ne tienne, si Clapton  ne vient pas à toi, tu iras à lui… d'autant plus qu'il était accompagné sur cette tournée par son guitariste-fétiche Doyle Bramhall II, le claviériste Paul Carrack (de Mike & The Mechanics) et le batteur Steve Jordan (THE producteur de John Mayer et membre du John Mayer Trio), que j'apprécie énormément. Ce concert fut superbe du début à la fin : Clapton, comme à son habitude, était laconique mais les doigts qui glissent sur les cordes de guitare parlent finalement bien plus que les mots… Le duo avec Doyle sur "Tell The Truth", comme ils l'avaient fait au Crossroads Festival; la mise à l'honneur de Paul sur "It Ain't Easy (Loving Somebody) où Clapton se fait "juste" musicien de Carrack; ma version préférée de "My Father's Eye"; la communion avec le public sur "Layla" et surtout, surtout… le retour de "Tears in Heaven" sur la set list après des années d'absence m'ont fait pleinement réaliser à quel point j'ai vécu ce soir-là un moment unique. J'avais déjà vu Clapton au Sportpaleis en 2010 mais… ça ne m'avait pas fait le même effet. Ce soir-là, il y a effectivement eu des "tears" et, quelque part, j'étais un peu au "Heaven" dans ce cadre magnifique.

 

Le week-end suivant, pour ne pas faire les choses à moitié, retour à l'Albert Hall, pour Monsieur Mark Knopfler. Cette fois, nous sommes en plein milieu de la salle et non plus dans les gradins où nous profitons à fond de la vue avec l'orgue géant situé dans le fond de la scène, mis en évidence à plusieurs reprises grâce aux éclairages.
Encore une fois, superbe moment avec Knopfler et son band, séduisant au possible : "Romeo And Juliet", "Postcards to Paraguay", "Our Shangri-La" et tant d'autres… Knopfler n'a lui aussi pas besoin de beaucoup de mots pour séduire, ses musiques parlent pour lui : ses mélodies sont tellement envoûtantes… Pas pour rien que l'Anglais a signé plusieurs BOs de film : ça lui va comme un gant. Il suffisait, ce soir-là, de les voir jouer "Father And Son" ou le final, le superbe morceau "Going Home", sous un éclairage superbe, pour s'en rendre compte.

 

Je ne peux que vous conseiller à tous, si vous en avez l'occasion un jour, d'aller voir un concert dans cette salle : outre son côté typiquement anglais avec les ouvreurs qui vous guident jusqu'à votre place, son esthétique superbe, l'Albert Hall est aussi doté d'une acoustique parfaite qui vous permet, où que vous soyez, de profiter du concert sans avoir à porter des bouchons…
Et en parlant de bouchons et de volume sonore… 
 
Dans la catégorie "Ceux qui ont oublié qu'on a des oreilles et qu'on voudrait bien les garder encore longtemps" : Thirty Seconds to Mars et Hurts 
 
Le concert de Thirty Seconds to Mars restera le concert de 2013 le plus décevant, je pense. Outre une arrivée plus que tardive des membres du groupe (une heure d'attente entre la fin de la première partie et eux???) ayant pour conséquence une setlist écourtée, mon pauvre petit corps a ramassé niveau puissance sonore. J'étais parfaitement consciente que cela risquait d'être le cas puisque le nouvel album du groupe fait la part belle aux percussions, en plus d'avoir déjà en son sein un des batteurs des plus énergiques dans le monde des cymbales et grosses caisses mais… il y a tout de même des limites à ne pas franchir. Nous étions installées dans la fosse de la Lotto Arena, pratiquement dans le fond et hors de portée du champ d'action des amplis situés sur les côtés de la scène. Assister à un concert et être au bord des larmes tellement on se sent mal physiquement, ce n'est pas normal… Bon, petit lot de consolation : nous avons eu la chance d'avoir, dans la salle, une fan du groupe qui est apparue dans la vidéo "Do Or Die", que Jared a reconnu et fait monter près de lui sur la scène…

 

Dans la même optique, je me doutais aussi que le volume sonore de Hurts, dont la base musicale est d'influence électro, risquait d'être élevé. De fait. Le plus décevant, c'est que j'apprécie énormément la voix de Theo Hutchcraft que je n'ai, en raison de ce volume, pas pu apprécier à sa juste valeur. J'ai entendu la qualité de sa voix qui, en concert, est aussi exceptionnelle que la version album mais aurait vraiment souhaité pouvoir apprécier l'un ou l'autre morceau sans bouchons. C'est toujours moche de ne pas mettre en valeur la qualité d'une musique ou d'une voix et de privilégier le volume… M'y ferai jamais.

Allez ici, j'aime tellement la voix de Theo que je vous mets un ptit moment de douceur…

 
Dans la catégorie "Ceux qui ont cramé la salle de concert" : Miles Kane 

Aaah lui alors! Ce gars-là nous a fait un de ces shows à l'Ancienne Belgique : du tout tout TOUT bon!
Déjà avec l'arrivée, un peu plus tôt dans l'année, de son album "Don't Forget Who You Are", le pote à Alex Turner et Paul Weller avait réussi à me séduire. OK, avec Miles Kane, on est certain que le rock anglais a encore de beaux jours devant lui. Et ça, ça fait déjà du bien… 
 
Mais en "live", c'est une toute autre aventure! Miles et son incroyable band ont réveillé toute la salle de l'AB en un temps record avec du lourd… Ses chansons sont tellement pleine d'énergie qu'il était difficile de tenir en place et de ne pas danser. En outre, l'artiste est lui-même très généreux avec son public et les interactions sont nombreuses, ce qui le rend d'autant plus sympathique. Soulignons aussi ce moment où le groupe a repris la "Sympathy For the Devil" des Stones : tout bonnement magique et génial!
 
 

En une phrase : je recommande vivement l'expérience Kane et je ne dis pas non à une seconde fois. 

Demain, nous reprendrons le récapitulatif de l'année musicale 2013 avec quelques nouvelles "catégories"…

 

jeudi 5 décembre 2013

Imagine Dragons – Cirque Royal (29/11/2013) ENGLISH


Some things never change… Anyway, why would anyone like to deprive himself or herself of good times? Although… sometimes a change is for the greater good. I'll explain my thought later…
So here I am back to an Imagine Dragons show… Third time in 13 months' time. Seems to me that it's kind of a long-time relationship now… :D 

My day had not started well: strike of public transportation to begin with, a few insomnia nights and busy week schedule (aaah pros and cons of living more than one life at a time… :D ) and here I was, spending most of my Friday pinching myself to stay focused at the office. I was glad to see the ID guys again but was exhausted… And yet, I had the feeling that once they'd start playing, I could probably forget about… well… basically everything. I was right. 

I can't tell much about "The Moth and The Flame" since my two friends and I were wandering in Brussels' streets to find a place to park the car while they were playing. Too bad since the band's drummer was actually… a member of the first line-up of Imagine Dragons. 

Before the arrival of Imagine Dragons, I thought it'd be safer for me to find some ear plugs since I had forgotten mine at home. Sometimes I don't need them (and I didn't need them on the band's two first shows) but safety first… Here I am asking for those on the bar when… the lady tells me… the price. What??? I knew music venues have an obligation to have ear plugs at people's disposal but it's the VERY first time I have to pay for those. Ancienne Belgique and Lotto Arena in Antwerp have seen me a few times this year but they never made anyone pay for people' ears security. It wasn't that expensive and I'm no Ebenezer Scrooge but it still bugs me and I couldn't let this go and not mention it here… 

L. to R. : Ben McKee, Dan Reynolds, Wayne Sermon & Daniel Platzman
American Music Award for "Favorite Alternative Artist" (November 24, 2013)

Let's come back to our show… The boys finally come on the stage of Cirque Royal. Most of the time, each musician stands on his "spot" and starts playing a song. With Imagine Dragons, it's a bit different… As for example, you have Ben McKee, bassist at heart, holding a drum stick and banging a drum bass; you have Dan Reynolds, the singer, banging on his drummer's cymbals before grabbing his microphone; Dan Platzman, the drummer, isn't seated behind his drum set but standing in front of it and banging other drums. And so on, and so on… The five guys on stage are gathering around the drum set, like they were one full entity. Looking back on this scene hours later, it actually sums up well what the rest of the night will be. And this was just the intro… and you already know you're in for another night full of positive energy… 

They start playing "Round And Round", a song that isn't included on "Night Visions" but that can be found on the "Continued Silence" EP. Wayne Sermon, the guitarist, holds a fantastic six-string type of guitar that I've NEVER EVER seen before: a shining silver guitar that looks like Mark Knopfler's famous "Resonator", only with a different shape. A nice source will let me later know that it is a Bilt, a kind of hand-made guitars made in Des Moines, Iowa. Dan Reynolds seems in a good mood and moves from left to right with his usual energy.
The music slows down a bit, he is in the middle of the stage, holding his microphone stand… until Daniel Platzman breaks the (near) silence with a drum bang. Reynolds accompanies him by banging his own drum, the now well-known drum bass. I notice it is a smaller one than they used on their first Belgian show… Dan put so much energy on banging it that it'd have collapsed on the floor if he hadn't catch it before. At the end of the song, a technician ran on stage to stabilize it… 

It only took a song to make the crowd go wild… as soon as the last notes of "Round and Round" echoed in the venue, the whole place was one and single shouting entity. Dan Reynolds starts talking and… well, let's say that "shouting" turned into "screaming". Call that passion… 

On "Amsterdam", the audience helps the guys by ending some choruses for them… I can't help but notice Ben's bright smile at that moment… A few seconds before starting the chorus, Dan Platzman raises both his drumsticks up in the air and hits them on one another, as a signal… At the end of the song, Dan Reynolds introduces the band as "We're Imagine Dragons from Las Vegas", causing another round of shout from the people in front of him. Although I'm pretty sure that there may have been people not knowing who they were and where they were from in November 2012, I don't think this was the case anymore tonight… 

Wayne Sermon starts playing a short and nice intro, supported by both Dan's… Platzman stands up, smashing his drumstick on one another; Ben claps… the crowd follows the musicians until the very first notes of Tip-Toe comes out. Right after finishing his part on the front stage drum, Dan Reynolds throws the drumsticks up in the air… bringing back the tech on stage. Trust me, this (these?) little elves have been busy aaaaalll night! This song is an obvious proof that the audience had learned everything about the boys over the last few months: generally, people know the lyrics of the songs released as singles and played on radios… Tip-Toe is not a single and yet… the crowd knew all the lines of the songs and sang them out loud. In fact, the crowd will be very supportive all night and that's always an amazing to witness, whether you're on stage or… in that same crowd. Dan Reynolds asks for help on singing the "Nobody else will take me higher"? He just has to ask and everyone is giving him what he asked for. Thrilling! 

"Hear Me" is a song that seems more and more amazing every time I hear it live: Reynolds' voice variations on that one are worth the try and even though it may look easy, trust me, this one is a challenge! Wayne Sermon's guitar riffs are always nice to hear: he never overplays or turns them into lengthy exhibitions of sound like some others do but he turns them into a melody that you can't miss. If you take them away, the song'd be totally different… That's also one of the strength of Imagine Dragons' music: take ONE member away and… that's a whole different world. As for me, this band is a full and complete family made of five members: this may be due to the fact that all three times I've seen them, they have always shown a great complicity on stage. Many times during a show, there's always one member interacting with another one, there's also always a moment (or a few ones) where they gather together near Platzman's drums and jam as a… band. As for example, during "Hear Me", Ben McKee and Dan Reynolds went near Platzman while playing and singing, Ryan Walker joined them by hitting cymbals (before putting it back at the right place… Undisciplined cymbals eh?) before going back to his keyboard… Near the end of the song, Wayne and Ben are on the center of the stage, face to face and moving forward and backward on the song's rhythm. Com-pli-ci-ty! And I love that!

 

Wayne starts a new intro with a golden version of the Bilt guitar (as beautiful as the other one!), Dan Reynolds moves forward to grab the microphone… While he explains to us what was life five years ago and how he'd have never believed us if we had told him they'd be here today, Ben leaves the right side of the stage to stand next to Wayne… Dan explains how it means so much to them to be in such a beautiful venue and when he says a word about seeing all those faces, the lights shines a little more so the band can actually see the crowd much better… to the very top of the Cirque Royal, that Reynolds salutes with a hand sign. He then thank us for being so supportive and explains how he wish he could put into words how much it means to them but that instead prefers to put it into music because that's the only way they've got to do so. That's where I disagree with him… The tall singer doesn't seem to be aware that he's got a very special way to communicate with the audience, that he knows what words to use to speak to us, that he speaks the language of blank honesty and tenderness. You look at him, you hear him, you believe him. As simple as that. And because of that, he is damn loved by the people who are coming at Imagine Dragons' shows (especially girls, as you can imagine…). He seems perpetually amazed by the love fans are sending them, like a child opening his Christmas presents… Thinking back on the first time we met and his reaction towards me when I told him how great his voice was that night, I can assure you he's one of the nicest (and most surprising) personality in the music business… 

Another intro… Change of sides… This time, it's Wayne's turn to come to Ben's side and jam with him. For a second, I think that Ben is playing the intro because the notes are quite low but I realize the sound is coming out of Wayne's shining guitar. I can't figure what song they're about to play… Both Dan's are singing a "We fall, we fall apart" (Yes, ladies and gentlemen, Imagine Dragons has a drummer who drums AND sings… and the best is yet to come…). The song speeds up a little bit… all members go back to their usual spot, joining the two others vocalists… Reynolds grabs his drum sticks, Platzman rises up from behind his drum set and both guys starts to knock sticks on one another while Ryan claps. He lowers them down to put them on his keyboard while Wayne grabs a tambourine and suddenly… it's party time with "Rocks"! The tambourine game… never heard of it? Well... at one point in the song, Wayne throws it up in the air, behind him, and… that's a catch! Ryan Walker, standing on the other side of the stage grabs the tambourine and puts it aside, under the crowd's cheer. 

A few weeks ago, I asked to a trustworthy source if we would get a few surprises or new songs on our show. He answered me back then that the band definitely had things in store for us… I took a look at setlists and saw attractive ideas: "Song 2" from Blur, "Wonderwall" from Oasis… My crazy Noel Gallagher addiction had made me beg for Wonderwall but… no. But it certainly doesn’t mean that I was disappointed. Because… 

The very first banging sounds coming out of Daniel's drums gave me the hint, one guitar riff from Wayne confirmed it… People on my sides heard me yelling "Yes! Yes!"… They were playing… U2's "With Or Without You", one of the most beautiful song ever written in music history… Emotional moment… At first, it seemed to me that they didn't play it exactly how U2 but I liked their version… I liked that, I felt all that. The emotion went through my body like an electric shock and got out through my eyes. Wow… 

The crowd can also be a surprising guest at live shows… It was the case with the next song. It only takes one "It's Time" from Dan to have the whole crowd singing the rest of the chorus… bringing a smile on each member's face. Reynolds ends up turning the microphone, making the audience a full member of the band. Reynolds raises his right hand and gives us the V of victory… It is indeed a victory tonight. One year ago, the audience was already singing that one out loud but as larger the crowd goes, as gladder I am to witness their ever-growing fame. And I think it's only a fair reward for the hard work of these last 12 months. "Packing my bags… I don't ever wanna let you down, I don't ever wanna leave this town…". They were hardly home this year, traveling through the world to spread their music to everyone… "This road never looked so lonely but this house doesn't burn slowly…" For a split second I wonder how lonely this life can be, despite having fans showing so much love night after night… I didn't know that I'd get the answer that night…
"It's Time" was already existing back in 2011, when the band had the Tolman siblings in it, even before Daniel Platzman joined them… before the song finally found its way to radio waves. And yet, despite the airplays, the screaming crowd, it seems to me that "I'm just the same as I was… I'm never changing who I am" was no random lyrics but a true Dragons state of mind. One example? They came three times in Belgium… and all three times, they went out of the venue after the show to have a word with fans, to get pictures taken… They haven't changed.

 

I am in the perfect mood for what's coming next… Ryan and Ben leave the stage… Wayne Sermon has now an acoustic guitar in his hands, Dan Platzman turns around, grabs something near his drum set and stands on the right side of the stage with his violin. A VIOLIN???!! . Didn't I write up above that the best was yet to come? This was indeed another surprise as he had NEVER played violin during the two previous Belgian shows. To be honest with you, at that time, I had completely forgotten that he was a violinist! I know, I know… shame on me!
Dan Reynolds explains to us that the next song, "30 Lives", is dedicated to one of their friends, a 17 year-old kid named Tyler Robinson who lost his 4 year cancer battle and passed away this year. Dan adds that they want to share this story with many people as they can, making them realize that "we have our lives, we have our health, we have our bodies, we have our strength and that's far more than what some people have…" I know who Tyler was. Just like every person who has seen the "Demons" video. Very nice and moving moment… 

Ryan and Ben come back on stage… The always-smiling bassist starts a great solo. Bass sounds (as well as drum sounds) can sometimes be aggressive on the human body: if not well balanced, the sound can resonate inside it. It happened to me a few times (including at The Cirque Royal… Still haven't forgotten the Kasabian experience I've had there!) and trust me, these weren't the happiest moments of my life!! At this very moment, I was thinking I'd give a 6 out of 5 to their sound engineer: I looked at the soundcheck table and recognized Mr Eisenberg, who was already in charge of their previous show in Belgium. I had already praised his talent in my last article and have to thank him again as his magic fingers allowed me to… spend the entire show without my ear plugs. Imagine Dragons guys… never let Scott go, please! 

Under green lights, the band starts playing "Demons". For personal reasons, I've always had difficulties to listen to this one as it has this ability to awake some not-so-happy memories. And yet, once played live, it may turn into some kind of therapy. I've always believed music was the best therapy for all troubles, pains, worries and bad times… It's better than any shrink therapy or pills. "Demons" has this therapy side. I'm quite sure it was its purpose when the band wrote it…
Seeing the crowd singing the "This is my kingdom come"… well, that's magic all the way! Mr Sermon gives us another fine guitar riff, Dan Reynolds waves at people in the crowd and – of course – people go crazy at every sign he makes… I think that at this point, the crowd is not warm… it's literally boiling! 

Wayne takes his silver guitar again and shares a moment with Ben on "Underdog"… It seems these two are really getting along just fine! My eyes see a movement on the sides of the stage and I smile… Bring the balloons! A dozen balloons are spread into the room and the crowd make them go from left to right, from the back to the front. A moment like that reminds me how it's always so much better to be in the pit rather than choosing a balcony seat… You "feel" things very differently… Reynolds grabs one of them and tries to make to make it explode with a drum stick. Missed! Come on Dan, don't let it beat you! A second try and the balloon is gone, releasing the little papers contained inside it… Aaaaaaaand here comes our fav' tech back on stage, grabbing what's left of the balloon and rushing back in the shadows of the stage's wings. 

Daniel on the main drums, both Wayne and Ben are hitting drums on their respective side of the stage, Dan grabs another stick and starts hitting the drum bass… Ryan has a guitar in hands but as it's not required at that moment, he also grabs a stick and hits cymbals… That's where you realize that percussions are an important part of their music: no sounds of guitar, bass or keyboard. ALL PER-CU-SSIONS.
There's also one noticeable thing about Imagine Dragons: none of them are ever standing still. If Wayne is not playing guitar, he grabs a stick and hits a drum; if Ryan isn't playing guitar, he's playing keyboards; if Ben is not playing bass, he's on keyboards; if Dan is not hitting the drums, he's clapping and so on… Doing music seems like a vital thing for these guys once they're on a stage. As far as I can remember and looking back on all shows I've attended in the past two years, Imagine Dragons is the only band displaying all multi-instrumentalists. That keeps so much energy in the show!

If "Demons" puts me on the low-side of my mood, "On Top of the World" has the ability of making me smile aaaaaall the time. That song is the ultimate cure for unhappiness… First time I heard it, I started dancing and instantly fell in love with it. When they play it, I can be nothing but happy. Seems like I'm not the only one thinking that way: the pit crowd rise hands and move them from left to right. I  look above, in the balconies, for the first time of the night : people are standing up and dancing. Yep… this song works just fine. The audience inadvertently turns it into a different version when, right after the first chorus, they sing the "Oh oh oh oh oh" that should have showed up after the SECOND chorus. You know what… it worked out JUST fine! During the second verse, Ben was near Dan and Ryan but had to literally run on the stage to reach the microphone and sing the chorus with his fellow musicians…
When time comes for the audience to sing the "Oh oh oh oh", Dan walks through the stage, pointing his microphone to us; Ben claps; Wayne is near Ryan who is clapping as well and Dan uses his feet on the drums and his hands to… take some pictures or recording the scene. And then… back to party time again! Jeez that song is a blast! I notice a little difference with the original song: it's in fact Ryan who is playing on his keyboard, giving the song a slightly new "sound".
Many times over the last 12 months, I told myself they'd be fools if they didn't pick it as a single. Seems like they heard my prayers: a new video was posted two weeks ago and was once again a sweet reminder of their sense of humor. In "Radioactive", we had the boys trapped underground while cuddly toys were fighting in an arena. They were rescued by a girl and her pink teddy bear with super powers! In this case? Well, I'll let you find out…

 

Nice eh? I liked all the allusions (especially the ones related to The Beatles) and funny scenes! What will they do next to make people smile? However… When I first watched the video, it seemed to me that something was missing. Someone. Most of the time, if you're lucky and patient, you may be able to meet the boys after the show. Including Ryan Walker. He has proven himself an efficient and trustworthy member of the band that many fans now consider him as the fifth member of Imagine Dragons. Including me. Therefore and quite naturally, I was expecting to see Ryan in the "On Top of the World" video… which didn't happen. Weird moment. I know Jason White had been a Green Day touring member for 13 years before finally accepting to join the band as an official member but… well, let's just say – dear Ben, Wayne and both Daniel's – that 13 months are far enough for fans to like Ryan and consider him a full Dragon. Just saying… 
 
Red lights all over the stage, Sermon plays with his six cords while Dan approaches the microphone to talk to us. He once again thanks everyone for the continued support. He then explains that the previous night was Thanksgiving in the US, that they've been away from friends and families for a long time and how it can be lonely at times… As Dan explains that a restaurant in Brussels welcome them and cooked them a Thanksgiving dinner the previous night, I see Ben pointing at someone in the crowd: the chef of the restaurant is right there with us! Dan thanks him again (and us) for welcoming them and making them feel at home. 
 
Time for the last song… "Radioactive". That high-energy song makes me suddenly realizes one thing. A few weeks ago, I went to see Thirty Seconds to Mars and this band has its their own fanbase named "The Echelon". Well actually… it is now a sure thing: the "Baby Dragons", as I like to call them (because they're all younger than me), may not have realized it yet but… they have their own army. A (peaceful and loving) army raising hands, starting the song too early – turning it (again!) into something great - and singing to e-ve-ry word of their songs.
They pause, Ryan plays keyboards, Platzman leaves the back of the stage to join his friends on the front stage, grabs a stick, approaches the drum bass and starts hitting it, accompanied by Ben and Wayne, while Dan strides along the stage. Then… they exchange places and keep hitting drums. Another change allows Daniel to go back to his drums… The music fastens, another drums blast and… all lights are turned off! The audience claps and screams… The boys go for another round of chorus: it's pure madness out there! Damn… these boys have turned evil radioactivity into a massive positive element! 
 
Will they come back for another song? Ermmmm… I think our sweet little "running man" bringing the microphone back on the front stage kinda gives us a hint about that. In the process, he manages to receive a crowd cheer. Not sure the audience did that especially for him but these little tech Elves deserve a massive thank you for all they've done that night…  
 
The boys come back on stage and stand on their usual spot. Right in the middle of the stage, Dan Reynolds waves at everyone, looking around him with a bright smile on his face… He starts singing "Nothing Left To Say", almost acapella, in a slower version than the one we know… This one is a fine way to see how good Dan Reynolds' voice is… He displays as much emotion as power depending of the moment of the song. Ryan starts playing keyboards, bringing the song back to its original tempo… Dan sings while the other boys supply background vocals… On the bridge, Dan gets closer to the front stage drum and starts hitting it. At that moment, I notice Ryan is no longer playing keyboards but guitar… that he stops playing to hit cymbals or clap. 
 
One final blast of sound… Ben, Dan and Wayne are standing right in front of us while Dan and Ryan finish the song, respectively on violin and acoustic guitar. The three front stage boys join their fellow musicians on vocal harmonies while the audience claps, louder and louder… Daniel lowers the violin and goes back to his drum set  while the other Dan grabs the front stage drum to install it on the drummer's pedestal. The singer comes back on the front stage, raises the drum sticks then turns around and jumps on the pedestal and starts banging the drums while Ben and Wayne surround him. All guys are rocking the house with a jam… and then… that's it!
 
They leave the stage and they leave me speechless.
 
Again.
 
I've attended to three shows of the Las-Vegas band over the last 13 months. The set list didn't evolve much… not that it is their fault: not so easy to diversify the set list with "just" one full album on your credits and not so easy to record new songs when you're (almost) constantly on the road…
 
And yet… Imagine Dragons shows are never the same:  they work on song arrangements and end up with different intros, little variations… And yet, these are still the songs that make you "feel" so much. Speaking of that, the show may never be the same but… my feelings are though. First time… I came out of the venue happy. Second and third times, I was as happy. I had fun at all shows but to say the truth, I was also glad to see the crowd getting bigger months after months and responding so well to their music… The boys may also not be aware of this but they have the secret power of creating new friendships: I won at least one new friend at every ID show (two Giulia's at the Botanique, Gaétan at Ancienne Belgique and Kimberley and Manon at Cirque Royal). 
 
Emotions, fun, happiness and new friends… who would ever get tired of that, eh?? Not me. That's the power of music… That's why it'll always be by my side, not matter what happens. It'll always help… keeping the demons away.
 
 


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- Continued Silence EP review : http://bit.ly/IIBPBu
- Live show at the Botanique (7th November '12) : http://bit.ly/18anrxE
- Live show at Ancienne Belgique Box (2nd May '13) : http://bit.ly/1cbNaBI

Setlist :
-         Intro
-         Round & Round
-         Amsterdam
-         Tip Toe
-         Hear Me
-         Cha-Ching (Till We Grow Older)
-         Rocks
-         With Or Without You (U2 cover)
-         It's Time
-         30 Lives
-         Demons
-         Underdog
-         On Top Of The World
-         Radioactive
Encore
-         Nothing Left To Say