mercredi 16 janvier 2013

L’histoire de… "Sister Rosa" (Neville Brothers, 1989)


December 1, 1955
1er décembre 1955
Our freedom movement came alive
Notre mouvement de libération a vu le jour
And because of Sister Rosa you know
Et à cause de notre Soeur Rosa vous savez que
We don’t ride on the back of the bus no more
Nous ne nous asseyions plus à l’arrière du bus


Sister Rosa she was tired one day
Soeur Rosa était un jour fatiguée
After a hard day on her job
Après une dûre journée de labeur
When all she wanted was a well deserved rest
Alors que tout ce qu’elle désirait était un repos bien mérité
Not a scene from an angry mob
Et pas une scène de foule en colère


A bus driver said, "Lady, you got to get up
Un chauffeur de bus a dit “Madame, vous devez vous lever
'Cause a white person wants that seat"
Parce qu’une personne blanche veut ce siège”
But Miss Rosa said, "No, not no more
Mais Melle Rosa a répondu “Non, c’est fini
I’m gonna sit here and rest my feet"
Je vais m’asseoir ici et reposer mes pieds”


Thank you Miss Rosa, you are the spark
Merci Melle Rosa, vous êtes l’étincelle
You started our freedom movement
Vous avez démarré notre mouvement de libération
[…]

Ce début de chanson illustre parfaitement une des périodes les plus sombres de l’histoire des Etats-Unis, celle de la ségrégation raciale.

Elle est cependant plus que cela puisqu’elle relate l’histoire d’une femme ayant réellement existé: la Melle Rosa de la chanson s’appelle Rosa Parks, vit dans l’état de l’Alabama et a effectivement, un jour de décembre 1955, signalé à un chauffeur de bus qu’elle ne cèderait pas sa place à un autre passager. Par ce geste de révolte, elle va écrire une page de l’Histoire.

Elle va être inculpée de trouble sur la voie publique et condamnée à payer une amende. Un groupe de personnes a vent de son aventure et décide de lui apporter son soutien. Ce groupe, mené par un jeune pasteur, demande aux gens considérés “de couleur” de boycotter tout transport public jusqu’à ce que leurs revendications soient entendues. Les afro-américains se serrent les coudes dans ce combat pacifique: vélo, covoiturage, chauffeur de taxis noirs diminuant leurs tarifs… Certains n’hésitaient également pas à parcourir plusieurs dizaines de kilomètres à pied chaque jour. Ce boycott durera 381 jours, mettant à mal les transports publics municipaux.

Finalement, la Cour Suprême des Etats-Unis intervient et annonce le 13 novembre 1956 que la ségrégation dans les bus est désormais anticonstitutionnelle. Le mouvement de boycott cesse immédiatement à l’annonce de cette nouvelle et cet épisode de l’histoire constitue alors une des premières victoires du mouvement afro-américain des droits civiques.

Rosa Parks deviendra alors la “Première Dame des Droits Civiques”.  Le prêtre ayant mené le mouvement de boycott deviendra lui aussi un membre actif dans la lutte contre la ségrégation raciale. Il avait un rêve. Il s’appelait Martin Luther King.  

 

 A l’origine, ce texte faisait partie d’un petit carnet réalisé pour le départ à la retraite de l’une de mes chefs où chaque personne qui le désirait pouvait apporter sa contribution par le biais de différents supports (texte, photo, dessin ou autre…). Pour faire court, les causes sociales et humaines lui tenaient à cœur, notamment quand des droits pourtant si fondamentaux touchaient à l’intégrité des femmes.

Pourquoi avoir pensé à ce texte et l’avoir ressorti aujourd’hui?
Et bien… figurez-vous qu’en plus de la musique, j’ai un intérêt tour particulier pour le cinéma et – par extension – les séries télés. Comme pour la musique, je peux tenter de trouver la perle rare tout simplement pour découvrir les débuts d’un acteur, le premier film d’un réalisateur… quitte à aller chercher ladite perle à l’autre bout de la planète si nécessaire.
Comme pour la musique, mon champ d’action est large, la curiosité artistique est toujours de mise et cela m’a souvent fait découvrir des bijoux du septième art. Des nanars aussi, soyons honnêtes.

Mais j’ai également des acteurs, des réalisateurs, des compositeurs, des scénaristes que je considère comme des génies et dont je complète la filmographie au fil des ans.

Tenez… Leonardo DiCaprio par exemple. Minute, je vous vois arriver avec vos gros sabots, mes gens. « Ouaaaais tout ça à cause de Jaaaack dans Titanic ». Ben… en fait… je dois vraiment vous avouer que de toute sa filmographie, c’est celui-là que j’écarte d’office. Parce que je n’ai jamais compris pourquoi James Cameron ne s’était pas un peu plus battu pour annihiler cette histoire d’amour. En trois films, son Terminator n’a jamais fini dans une bagnole avec une fille à faire… euh, enfin, vous avez compris, je pense.
 

 

 Pour en revenir à Leo, il m’a bluffé il y a tout juste vingt ans dans « This Boy’s Life » (Blessure secrètes en français) face à un De Niro salopard comme il peut l’être. Depuis, je l’ai toujours suivi de près : Gilbert Grape, Basketball Diaries, Total Eclipse, Gangs of New-York, The Aviator… Même les personnages ayant existé ne l’ont pas arrêté: Arthur Rimbaud, Howard Hugues, Edgar Hoover…
Et pourtant, à l’exception peut-être de ses rôles dans « The Man In The Iron Mask » et « Don’s Plum », un film jamais sorti sur le territoire américain où il joue aux côtés de ses deux potes Kevin ‘Entourage’ Connolly et Tobey ‘Spiderman’ Maguire, il n’a jamais vraiment joué le rôle d’un personnage fondamentalement méchant. Jusqu’à aujourd’hui… Jusqu’à ce qu’il croise le chemin de Quentin Tarantino.

Incroyable génie – au sens propre avec son Q.I de 160 – Quentin Tarantino tourmente depuis des années le monde du cinéma classique avec ses œuvres. Monsieur réalise, monsieur écrit, monsieur produit, monsieur est même acteur à ses heures mais surtout… monsieur est passionné par la pellicule, par le fait de raconter une bonne histoire et… de partager tout ça avec nous. Et ça, mes gens, quand soi-même on aime le cinéma, c’est que du bonheur.
Ah oui, bien sûr, dans ses films, ça défouraille un max : les flingues sont monnaie courante et il y a toujours au moins… euh… une victime. Mais on rit aussi : avec sa galerie de personnages tous plus dingues les uns que les autres, le bonhomme s’amuse comme un gamin. Qui ne se souvient pas de cette scène de « Reservoir Dogs » où les protagonistes discutent du choix de leur nom d’emprunt ? Qui ne s’est jamais dit que si Marvin n’avait pas été dans la voiture avec Vega et Winnfield dans « Pulp Fiction », on aurait raté un sacré moment entre John Travolta et Samuel L. Jackson ?
 

 

 Vous allez me dire que je me suis plutôt éloignée du sujet de départ… Et bien, pas tout à fait.
Si je vous parle de DiCaprio et Tarantino, c’est parce que ces deux-là ont (enfin !, j’ai envie d’écrire) décidé de collaborer ensemble sur un film.
Situé un peu avant le début de la guerre de Sécession, « Django Unchained » raconte l’histoire d’un dentiste reconverti en chasseur de prime, interprété par Christoph Waltz - déjà présent dans « Inglorious Basterds » - et de Django, un esclave noir, joué par Jamie Foxx. Le premier cherche à trouver deux meurtriers, avec l’aide du second. Mais Django cherche lui aussi quelqu’un : sa femme qui lui a été enlevée et qui est esclave dans la plantation de Calvin Candie, DiCaprio donc. Les deux hommes vont s’entraider dans leur quête respective mais évidemment, il y aura quelques obstacles en cours de route. Sinon, ça ne serait pas un Tarantino…

Vous l’aurez compris, le film laisse entre autre entrevoir toute la stupidité et la cruauté dont on a su faire preuve dans le passé vis-à-vis de la communauté noire… Un peu moins d’un siècle plus tard, Rosa Parks va donner un coup de pied dans la fourmilière et faire un peu bouger les choses.
Malheureusement, cela ne veut pas dire que tout est aujourd’hui résolu… On peut même se demander si, avec le temps qui passe, les choses ne vont pas parfois en s’empirant. La manifestation contre le mariage gay à Paris de ce début de semaine démontre bien à quel point la stupidité est toujours de mise…
Ce qui ne doit pas forcément nous empêcher de clamer haut et fort et si le cœur nous en dit, notre opposition à ce(s) type(s) de pensée(s) moyenâgeux et de faire, nous aussi, un peu bouger les choses.

Je n’ai pas encore vu le film et ne peux donc juger de sa qualité mais je fais confiance à ces deux-là et pense pouvoir déjà affirmer que je vais passer un bon moment de cinéma. La bande-annonce donne déjà un peu le ton finalement : intro avec une chanson de Johnny Cash, style visuel « tarantinesque » caractéristique, tandem efficace de héros, sans oublier une bonne vanne pour la route, « Django Unchained » est sorti aujourd’hui sur nos écrans… « Yapluka », comme on dit…
 

 

 

mercredi 2 janvier 2013

45 - 6 - 10 – 16 - 5 - 3510 (ENGLISH)


2012 is gone and we didn’t get that end of the world all the media had told us (a lot!) about. Good thing though as it gives me a chance to present you a series of “2012 Live shows” awards. Over the last twelve months, I went to quite a lot of live shows – some were reviewed on this blog – and it’s a good opportunity to make some retrospective…
 
In category “Those who are legends and that we wanted to see ‘for real’ before being buried six feet under (them or us, by the way)” : Paul McCartney, Lou Reed, Patti Smith, Alice Cooper et Slash.
 
These five were a true visual and auditive delight: having in front of your eyes artists that initially performed songs that are still legendary, it’s quite a thing… I still have a lot of tenderness thinking back of Lou Reed who seemed a bit tired but who still had magical fingers when it came to play guitar, I salute the charismatic energy of Patti Smith, I remember with great pleasure of the Lord of Darkness raising the crowd under such typical Belgian heavy rain and was glad to see that Slash found himself an amazing entourage to keep the Guns’n’Roses alive… without the Guns, actually.
Cherry on the cake was of course Sir Paul McCartney : when I was 8, I was telling everyone that “when I’m grown up, I’ll marry McCartney”. Years went by and somehow, I had more or less forgotten the idea to see him but he still had a big part of my heart. And then, here it is… we saw each other. Well, you know, he didn’t really see m but I was there, feeling a bit like in a dream, to be honest with you. Right in front of me, one of those men who made the History of Music. A “beautiful” man: a beautiful soul in a very energetic body. It may sound stupid to you but… at 35, I think I’m still in love with like I was when I was 8. And have that weird feeling that a guy like Paul McCartney will never die…
One last line for four other persons : I wasn’t going to that show only to see a former Beatles but also to “meet” Rusty Anderson, Brian Ray, Adrian Wickens and… Abraham « Teddy Bear » Laboriel Jr, his musicians.
 

 

In category “Those who weren’t expected but who smacked you on the face anyway”: The Ting Tings, Ed Sheeran, James Morrison, Milow, Jake Bugg, Ginger Wildheart, Joan As Police Woman.
 
I had listened to The Ting Tings’ albums and even if I liked them, I still wasn’t thinking it was extraordinary. Once the couple is on a stage, that’s a very different story. On stage, the Ting Tings is a great band: nice energy, great interaction with the audience… Say what what you wanna say but in the end, everything matters. Best proof is that I’ve since played their albums again and… don’t quite listen to them the same way! Great deal, those double T’s!
Ed Sheeran and James Morrison stand on a road that I fear to take most of the time… just because half of the teen kids – mostly the female version – blindly worship such artists based on a physical appearance. I know… not very nice but unfortunately, that’s mostly the case. That being written, after I heard those two at Rock Werchter, I told myself they had… well.. erm… balls: still not a fan but they at least got my respect that day.
Jake Bugg is a young fella barely out of teen age who impressed me with his six cords and his guitar skills despite a very noticeable stress as he was acting as Noel Gallagher’s High Flying Birds’ opening act. He impressed me enough to make me want to see him again as a main act.
Ginger Wildheart is one of those bands who burned a place down to the ground. Not a foregone bet knowing they were the opening act of… Slash. And yet, they rocked! Without much difficulty, they were approved by the audience and managed to make this one dance and sing even before the arrival of the guitarist with the famous hat.
Joan as a Police Woman moved me… during and after her performance. Opening act of Lou Reed, the young woman performed melodies that go straight to your heart with a soft and tender voice. On many occasions, I told myself she could have written songs for Jeff Buckley as her style was close to his, as her songs were dealing with deep sadness… Random shot or incredible feeling, I found out, after going back home, that Joan shared the life of a man before he sadly passed away. That man was… Jeff Buckley.
 

 

In category “Those who weren’t expected and that will be sent home without the second”: The Vaccines, Snow Patrol, Soko
 
I think it’s all in the title… Generally speaking, I don’t like to write mean lines on artists: you may find a few bad comments on my articles but you’ll never read a review speaking of an album or a live show that I didn’t like at all. Life’s too short to speak about things we don’t like: it’s better to share things we cared about, right?
People talked to me about The Vaccines being a great deal but… I didn’t feel anything. Same issue with Snow Patrol : I had the feeling of listening to the same tune all through their set.
Concerning Soko, I had that irrepressible desire of hitting her at the end of the third song. Don’t worry, I didn’t. 

In category “Those who rocked the place while not exactly living in the same world”: The Dropkick Murphys, Scissor Sisters, Keane
 
These three ones are the living proof that the atmosphere of a live show isn’t necessarily due to the style of music performed but to the people performing it. The Dropkick Murphys warmed up the Rock Werchter stage with their solid Irish-rock  while The Scissor Sisters, colorfully dressed, made the Ancienne Belgique crowd dance to their as much colored pop music and even managed to convince a few skeptic ones who were there that night that they were a very interesting band. Keane has showed all its power as a band on Le Cirque Royal stage where Tom Chaplin’s voice may still be around… somewhere.
 

 

 

 

In category “Those who made you cry and you didn’t even see those tears coming out of your eyes”: Paul McCartney, Mika, Noël Gallagher, Slash, Keane.
 
Did I cry during a live show? What do you think? If you seriously think you were dealing with a Terminator, you’d better turn to James Cameron for that kind of “person”… Of course I cried! Something for almost nothing, sometimes for a big thing; some tears of sadness, some tears of joy…
“The Long and Winding Road”, “Let It Be”, “Hey Jude”, “Happy Ending”, “Rain”, “Love Today”, “Underwater”, “If I Had A Gun”, “Talk Tonight”, “Don’t Look Back In Anger”, “Civil War”, “Blues Jam”, “Paradise City”, “Neon River”, “A Bad Dream”, “Bedshaped” or “Sovereign Light Café”… That’s a big pack of tears to deal with, sometimes provoked by a sentence that touched my heart or simply by the beauty of the moment. And frankly, I wouldn’t deprive myself from these emotions…
 

 
 

 

In category “Those who shouldn’t be put apart because they still can do it”: Status Quo and… nah, I won’t put guys like Lou Reed, McCa or Alice on that one. You can’t put a legend apart…
 
Journalists often mention that some “old bands” should put their instruments on the side and enjoy a well-deserved retreat. Don’t agree! Well… maybe some should probably think of that option. Some of them even say it’s their last tour : take Johnny Halliday, for example… On that one, my friend Sam will probably say he still has yeaaaars before considering that option. ;)
Status Quo also has a long time because going on a retreat: I loved their performance on the Suikerrock stage! They know how to play the music and how to deal with a crowd. And – little thing that can’t hurt – they looked like they were enjoying themselves and loving to perform for the audience and you can say what you wanna say but that remains a important element that the crowd can definitely sense. Show your audience you like to play in front of them and it may give you plenty of love in return…
 

 
In category “So… what are your impressions on music festivals?”: Rock Werchter, Suikkerock and Les Ardentes.
 
Let’s start with the one that hurts: Les Ardentes. Great line-up: famous names (Patti Smith, Morrissey…) with young ones (Edward Sharpe, White Lies…). The hurting point is that Les Ardentes is a very music festival with many paradoxes: at the admitting point, there was an excess of control and you can’t enter the site with your deodorant (and must therefore pay a locker or… throw it in the garbage) but once you’re in it, you have access to so much alcohol that you end up being on a place where you don’t always feel safe at the end of the day. Knowing what happened that year on the camping site, it looks like my feeling wasn’t so much exaggerated.
Rock Werchter is always nice... except when it rains, of course. Main disadvantage of all music festivals… Luckily, we just had a little rain shower and had nice weather all day long after that. Delightful line-up (Dropkick Murphys, Florence + The Machine, Milow… and Red Hot chili Peppers to end the day), very little waiting time in the stands, nice attitude of the staff and the employees and friendly atmosphere between spectators… There’s simply… nothing bad to say about this one. Let’s add that this night, I was attending the live shows but was also checking on the Soccer Euro Championship final through text messages sent by my friends, where my fav team (Spain!) won another Copa. If I weren’t able to see the game live, I were able to check the roja celebrating their victory on one of Rock Werchter’s giant screens. Ha-ppi-ness!
Suikerrock is another music Festival that I warmly recommend you. Based on the town of Tirlemont, this music festival takes place on the main square of the town, right next to a superb church. Mika will express his feeling on that church during his set… The mood is more “family-ish” than Rock Werchter, probably due to the size of the site itself, smaller than Werchter. During the festival, the city transforms itself in a giant marked with streets filled with covered stalls.
Let’s also add that in the middle of that conflicted issues between the two main Belgian communities, Tirlemont – or Tienen in Flemish – is a living proof that everyone should be cautious with prejudices : even though I’m a Walloon, I was welcomed by the citizen as… a Belgian. Here’s something to shut up the mouth of slanderous Flemish and Walloons people!
 
In category “When I see you in your videos, it’s love at first sight and it’s the same thing when I see you for real” : Jack White
 
Well… Jack White has always had a massive effect on me. He’s not super handsome, he’s not a super singer, he doesn’t always write melodies that I like but… once he picks up his guitar and starts a song, something’s happening inside of me. The thing is that I can’t explain to you what happens… but at the end of the day, is it really necessary to explain the why and wherefore when it’s all about music?
Anyway… seeing Jack White on stage is REALLY something that is worth to be seen. Even when you put aside that genius idea of going on the road with two different bands – one female and one male band – and the visual side of the stage (the blue tone linked to the color of his solo album cover and the reminiscence of the number “3”), the performance and the presence of the 6’4’’ guys remain amazing. When he plays a song, that man is both in his own world and in full osmosis with his band… I can live a hundred years, I will always remember that glance he gave to the audience. A glance with a self-confidence close to 2000%. At the same time, when numerous stars often mention his name as a possible collaborator, it may not be that surprising.

 
 

In category “When I see you in your videos, it wasn’t love at first sight but only a wise man changes his mind sometimes while a fool never does” : Noel Gallagher
 
Noel Gallagher and his High Flying Birds will always be the biggest surprise of 2012. I never had a thing for Oasis in my teen years and suddenly, 30 seconds after Gallagher’s band started their set at Werchter, I suddenly turned my head and… fell in love. Then, you can think “Why not?”. But when you stick to Noel and his fellow musicians for weeks after that show and even pushed the limit to go abroad and see him again in Lille, it’s beyond some “Why not?”. What happened? Still don’t know… I though started digging some information on the former guitarist of Oasis. Enough to realize that beyond these wonderful melodies that are way much beautiful when they’re sung by him and not his younger brother, there’s a guy that I feel connected to, that touches my heart and, also… that has that British sense of humor that I care so much about.
Even if, like I wrote it, only a wise man changes his mind sometimes while a fool never does, I don’t want Oasis to come back: I care too much for Mister Gallagher’s self-talent.

 

In category “Those who were the most beautiful encounters of the year… and not only musically talking”: Belakiss and Imagine Dragons
 
How can I not mention these two bands? English band Belakiss were Kasabian’s opening act and I was immediately attracted to their excellent melodies. Very important thing to consider as well, they’re damn good on a stage and seduced the audience when they played in Belgium. Let me also remind you of that funny anecdote of me buying their album in Taiwan when the band practically lives next-door!
 
 

I found out about Imagine Dragons by chance thanks to their “It’s time” video and I thought their music deserved to be spread over the borders. I wrote an article but was far from imagining then how of a big way the foursome would make such in the United States. When I learned they’d bring their music gear in Belgium, I couldn’t miss that moment. And it was an excellent moment, to be honest with you… Musically and personally. Seeing Imagine Dragons live is pure happiness and great energy to feel…
 

 

Belakiss and Imagine Dragons have a few common points…
I won’t tell you much on that subject but these two bands had the particularity of causing very unexpected surprises… Don’t be scared, nothing much to worry about because… these surprises generally brought a large smile on my face.
Important thing, these two bands always have a moment for their fans: after their respective performance, I witnessed them staying near the venue to have a word, have a picture taken or signing any stuff the fans would give them… When musical talent is associated to respect for the fans, it’s impossible for me not to mention that. I hate those artists who are dumba*** because they have some success. Those two don’t play that game and I wish them to remain as humble and nice as they are.
I’ll keep an eye (and ear) on Belakiss and Imagine Dragons because I firmly believe in those two bands : they’re “young” bands and unfortunately still not very well known in our region. Not exactly my type to give up on people I believe in and, moreover… you don’t give up on your “friends”, right? ;)
 
Now would be the perfect time to tell you about those numbers on the article’s title: they’re not tests to get hired by any firm or the secret combination of a vault in which I hid musical jewels… In fact, they’re not even related to what’s written in the previous lines but 2012 is over, let’s be mad for a moment, eh! Although… maybe there might be a little connection…
45… like the 45 artists I saw that year on a stage
6… like the 6 towns my Doc Martens went to
10… like the 10 venues I tapped my feet in rhythm
16… like the 16 new friends I got while attending live shows, coming from…
5… like 5 different countries of the world.
As for the “3510”, well… it’s the number of kilometers I spent on the road, between Belgium and France, to meet with these artists.
 
Wanna know something else? I think 2013 will be as great as 2012. Because my schedule is becoming busier and busier and I will probably had some more dates to add to it as months go by. A little overview?
-      Return of the prodigal Jake Bugg, not as an opening act, but as a main artist
-      The Killers, Sin City’s foursome
-      Let’s keep up with the Las Vegas ‘artists with another foursome, the Imagine Dragons
-      Journey to London to celebrate Mr Clapton’s 50th year career (with his friends : Steve Jordan, Doyle Bramhall Jr or Paul Carrack…) on the stage of the famous Royal Albert Hall
-      The weekend after : same venue (can’t help it, I’m in love with that evnue…), different artist. Another guitar legend, Mister Mark Knopfler.
-      Legend, legend, here comes another one… Mister Springsteen at the TWClassic can’t hurt
-      And finally… meeting again with Robbie Williams after years of “live show separation” 

Besides, I discovered a few great bands/artists over the last few months, or even years, that I’d very much like to see coming in a city of my country: The Chase, The Cornerstones, Expatriate, Nico Vega, Orianthi, The Parlotones, Run From Cover, but also the Canadians of In-Flight Safety.
Can’t forget about the unforgettable ones that I’ve been waiting for years now: Stereophonics, Sixx : AM, The Wallflowers and…well… John Mayer (I’m sure I’ll end up writing him a damn letter to tell him about that very deep sadness of never being able to see him on  a stage near my country!).
What about you? Anything planned already? Emotions put in a box ready to be released one night during a great concert?
 
I can’t end this article without wishing you all a happy new year. May 2013 bring you all the happiness of the world. May it also bring you a lot of music notes to send away the worries and the pain, to revive the joy and happiness, to dance tied up on a sweet ballad or on a rock’n’roll sound, to love or to hate or simply to forget… To change your life or… to make it even more beautiful.

45 - 6 - 10 – 16 - 5 - 3510


Voici venue la fin de l’année et nous n’avons pas eu cette fin du monde avec laquelle on nous a grandement bassiné les oreilles. Tant mieux car cela me permet de vous présenter une série de récompenses « Concerts 2012 ». Au fil de ces douze dernier mois, j’ai assisté à bon nombre de concerts dont certains ont été chroniqués sur ce blog et c’est l’occasion d’en faire une rétrospective…

Dans la catégorie « Ceux qui sont des légendes et qu’on voulait voir ‘pour de vrai’ avant de manger les pissenlits par les racines (eux ou nous, d’ailleurs) » : Paul McCartney, Lou Reed, Patti Smith, Alice Cooper et Slash.
 
Ces cinq-là ont été un vrai délice visuel et auditif: avoir sous les yeux les artistes qui sont à l’origine de chansons qui ont tellement marqué différentes époques, c’est quelque chose… Je repense avec tendresse à ce Lou Reed un peu fatigué mais dont les doigts grattent encore les cordes avec dextérité, je salue l’énergie charismatique de Patti Smith, je me souviens avec plaisir du Prince des Ténèbres soulevant à lui seul une Grand Place sous une pluie typiquement belge et ai adoré constater que Slash a su très bien s’entourer que pour faire perdurer l’esprit des Guns… sans les Guns d’origine.
La cerise sur le gâteau est bien évidemment Sir Paul McCartney : à 8 ans, j’avais décidé que « quand je serai grande, je me marierai avec McCartney ». Les années ont passé et quelque part, j’avais plus ou moins abandonné l’idée de l’avoir un jour sous les yeux mais il avait toujours une grande place dans mon cœur. Et puis, voilà… nous nous sommes vus. Enfin, lui ne m’a pas vue, vous savez, mais j’étais pourtant là, un peu comme dans un rêve pour être honnête avec vous. Sous mes yeux, un des hommes qui ont « fait » l’Histoire de la Musique. Un « bel » homme : une belle âme dans un corps encore tellement plein d’énergie. C’est bête mais… à 35 ans, je crois que je suis toujours amoureuse comme je l’étais à 8 ans. Et avec cette impression qu’un type comme McCartney ne pourra jamais mourir…
Et une dernière ligne pour quatre autres personnes : je n’allais pas à ce concert uniquement pour voir un ex-Beatles mais aussi pour « rencontrer » Rusty Anderson, Brian Ray, Adrian Wickens et… Abraham « Nounours » Laboriel Jr, ses compagnons de scène.

  

Dans la catégorie « Ceux qu’on n’attendait pas mais qui t’ont flanqué une belle claque sur ta tronche quand même »… : The Ting Tings, Ed Sheeran, James Morrison, Milow, Jake Bugg, Ginger Wildheart, Joan As Police Woman
 
J’avais écouté les albums des The Ting Tings et même si j’ai apprécié ce que j’avais entendu, je ne trouvais pas forcément cela extraordinaire. Une fois le couple devant moi sur une scène, c’est une autre histoire. En live, les Ting Tings, c’est tout bonnement extra : belle énergie, chouette interaction avec le public… Comme quoi tout compte. La meilleure preuve étant que j’ai depuis réécouté les albums et que… je ne les entends plus de la même oreille ! Bon plan, les double T’s !
Ed Sheeran et James Morrison, c’est un peu un monde que j’appréhende… tout simplement parce que la moitié des ados – version féminine, bien souvent – vénère aveuglément à cause d’un critère physique. Je sais, c’est réducteur mais c’est malheureusement le cas. Cela dit, après avoir entendu ces deux artistes à Werchter, je me suis dit qu’ils en avaient sous le capot : je ne suis toujours pas fan mais ils ont au moins mon respect.
Jake Bugg est un ptit bonhomme à peine sorti de l’adolescence qui m’a épatée avec sa six cordes et sa maîtrise malgré un stress fort visible lors de la première partie de Gallagher’s High Flying Birds. Il a suffisamment attiré mon attention que pour que j’aille revoir de quel bois il se chauffe en « solo ».
Ginger Wildheart est un des groupes qui a le mieux chauffé une salle. Ce n’était pas gagné d’avance sachant qu’ils étaient la première partie de… Slash. Et pourtant, ils ont assuré ! Sans se prendre la tête, ils ont réussi à s’imposer et à faire danser et chanter la salle avant même l’arrivée du guitariste au chapeau.
Joan As Police Woman m’a émue… lors de sa prestation et après celle-ci. Première partie de Lou Reed, cette jeune femme a trouvé les mélodies qui vont droit au cœur soutenues par une voix douce et tendre. A plusieurs reprises, je me suis dit qu’elle aurait pu écrire pour Jeff Buckley tant son style lui correspondait bien, tant certaines chansons parlaient d’une tristesse profonde… Coup du hasard ou feeling incroyable, j’ai découvert une fois rentrée chez moi que Joan avait partagé la vie d’un homme avant qu’il ne meure tragiquement. Cet homme s’appelait…. Jeff Buckley.

 

Dans la catégorie « Ceux qu’on n’attendait pas et qu’on va vite renvoyer dans leurs foyers » : The Vaccines, Snow Patrol, Soko
 
Je crois que tout est dans le titre… Je n’aime pas « casser » du sucre sur un artiste en général : c’est pour cette raison que vous trouverez des nuances dans mes articles mais jamais un article où je parle d’un album que je n’ai pas aimé du tout. La vie est trop courte pour parler des choses qui n’en valent pas la peine : mieux vaut partager ce que l’on aime, non ?
On m’avait fait tout un foin avec The Vaccines et bien… je n’ai rien ressenti. Même combat pour Snow Patrol où j’ai eu l’impression d’entendre tout le temps le même morceau. Quant à Soko, j’ai eu une envie irrépressible de la frapper au bout du troisième morceau. Ce que je n’ai pas fait, rassurez-vous… 

Dans la catégorie « Ceux qui ont mis une belle ambiance et qui pourtant ne vivent pas dans le même monde » : The Dropkick Murphys, Scissor Sisters, Keane
 
Ces trois-là prouvent que finalement, l’ambiance d’un concert ne tient pas tant au style de musique mais aux personnes présentes sur la scène. Avec leur rock bien costaud aux accents Irish, les Dropkick Murphys ont bien chauffé la scène de Werchter tandis que les Scissor Sisters, avec leurs fringues aussi colorées que leur musique pop, ont fait swinguer l’Ancienne Belgique et convaincu plus d’un sceptique… Keane a quant à lui démontré toute sa force de groupe sur la scène du Cirque Royal où la voix superbe de Tom Chaplin résonne probablement encore un peu.



 

 


 

Dans la catégorie « Ceux qui t’ont fait chialer et même que t’as pas vu arriver les larmes dans tes yeux » : Paul McCartney, Mika, Noël Gallagher, Slash, Keane.
 
Ai-je pleuré lors d’un concert ? Qu’est-ce que vous croyez ? Si vous pensez avoir affaire au Terminator, voyez plutôt du côté de James Cameron… Bien sûr que j’ai pleuré ! Parfois pour un rien, parfois pour beaucoup ; parfois de tristesse, parfois de joie…
“The Long and Winding Road”, “Let It Be”, “Hey Jude”, “Happy Ending”, “Rain”, “Love Today”, “Underwater”, “If I Had A Gun”, “Talk Tonight”, “Don’t Look Back In Anger”, “Civil War”, “Blues Jam”, “Paradise City”, “Neon River”, “A Bad Dream”, “Bedshaped” ou encore “Sovereign Light Café”… Ça fait un sacré paquet de larmes à gérer, parfois dues à une phrase qui touche droit dans le cœur, parfois simplement pour la beauté du moment. Et franchement, je ne voudrais pas me priver de ces émotions…

 

 

Dans la catégorie « Ceux qu’il faudrait pas jeter trop vite à la poubelle parce qu’ils ont encore de beaux restes (musicaux, je précise !) » : Status Quo… et… nan, j’mettrai pas les « vieux de la vieille » comme Lou Reed, McCa ou Alice. On ne jette pas une légende à la poubelle…
 
On a souvent tendance à dire que certains « vieux » devraient raccrocher. Pas d’accord ! Enfin… si, peut-être que certains devraient effectivement songer à prendre leur retraite. Il y en a même qui l’annoncent régulièrement : Johnny, par exemple… Et là, je suis certaine que mon ami Sam me dira qu’il a encore bien le temps avant d’y songer. ;)
Status Quo aussi a encore bien le temps avant de prendre sa retraite : j’ai adoré leur performance sur la scène du Suikerrock ! Ils sont efficaces et savent mener la foule. Et – petit plus qui ne fait pas de mal – ils avaient visiblement beaucoup de plaisir à être là et jouer pour un public et ça, on a beau dire, ça reste un élément non-négligeable que ce dernier ressent. Montre à ton public que tu aimes jouer pour lui et souvent, il te le rendra bien…
 
 
Dans la catégorie « Et sinon, tes impressions sur les festivals ? » : Rock Werchter, Suikkerock et Les Ardentes.
 
Commençons par celui où ça fait le plus mal : Les Ardentes. Une affiche sympa : des grands noms (Patti Smith, Morrissey…) associés à de jeunes pousses (Edward Sharpe, White Lies…). Là où le bât blesse c’est que les Ardentes est un festival plein de paradoxes : à l’entrée, t’as droit à un excès de contrôle et on t’empêche de rentrer sur le site avec une bombe de déo (et tu dois te fendre d’une consigne ou… le jeter à la poubelle) mais une fois dedans, tu trouves suffisamment d’alcool que pour te retrouver dans un site où tu ne te sens pas forcément toujours en sécurité en fin de soirée. Au vu de ce qui s’est passé cette année sur le site du camping, il semble que mon feeling était plus que fondé.
Rock Werchter, c’est toujours sympa… sauf quand il pleut évidemment. C’est le désavantage majeur des festivals en plein air vous allez me dire. Par chance, on a eu juste une petite averse et le reste de notre journée a été sympa. Affiche savoureuse (Dropkick Murphys, Florence + The Machine, Milow… et Red Hot chili Peppers en clôture), temps d’attente minimal dans les stands, amabilité des organisateurs et de leur personnel et ambiance conviviale entre les spectateurs… Il n’y a tout bonnement… rien à redire. Ajoutons à cela que ce soir-là, je suivais à la fois les concerts et la finale de l’Euro grâce aux sms transmis par mes amis, finale où mon équipe favorite (l’Espagne, donc…) a gagné à nouveau la Copa. Si je n’ai pas pu voir le match en direct, j’ai toutefois pu voir mes adorables de la Roja célébrer leur victoire sur un des écrans de Werchter. Bon-heur !
Le Suikerrock, c’est également un festival que je vous conseille. Situé dans la ville de Tirlemont, le festival se déroule sur la place principale de la ville, juste à côté d’une superbe église qui sera mise en valeur par Mika lors de son passage sur scène. L’ambiance qui y règne est plus « familiale » qu’à Werchter, probablement dû à la taille du site en lui-même, plus petit que celui de Werchter. La ville se transforme également le temps du festival en un marché géant où les rues sont remplies d’aubettes et échoppes diverses.
Ajoutons aussi que dans le climat de tension qui règne entre les deux principales communautés belges, Tirlemont – ou Tienen en flamand - est la preuve vivante qu’il ne faut pas faire de généralités : bien que wallonne, j’ai été accueillie par les habitants de la ville comme… belge. De quoi clouer le bec aux flamands et wallons médisants ! 

Dans la catégorie « Quand j’te vois dans des vidéos, tu m’fais un effet bœuf et en vrai devant moi aussi » : Jack White
 
Bon… Jack White a toujours eu un effet massif sur moi. Il n’est pas super-beau, il ne chante pas super-bien, il n’écrit pas toujours des mélodies qui me parlent mais… une fois qu’il prend la guitare et démarre une chanson, il y a un truc en moi qui se déclenche. Et le pire, c’est que je ne sais même pas vous expliquer pourquoi… mais est-ce finalement bien nécessaire d’expliquer le pourquoi du comment quand on parle de musique ?
Toujours est-il que sur scène, c’est quelque chose à voir, le Jack. En mettant de côté le coup de génie de se promener sur les routes avec deux groupes – l’un masculin et l’autre féminin – et le côté visuel de la scène (le bleu lié à la couleur de la couverture de son album solo et la réminiscence du chiffre « 3 »), la prestation et la prestance du gaillard d’1.90m restent épatantes. Quand il joue, ce type est à la fois dans son monde et en osmose avec ses musiciens… et je peux vivre 100 ans, je me souviendrai toujours de ce regard lancé à son public. Un regard où tu ressens une confiance en soi qui frôle le 2000%. En même temps, quand on sait que son nom est régulièrement cité par de nombreuses stars qui souhaiteraient teeeeellement collaborer avec lui, ça n’a rien d’étonnant.
                                                                                     

 
Dans la catégorie « Quand j’te voyais dans des vidéos, tu m’faisais pas un effet bœuf mais y a que les imbéciles qui changent pas d’avis» : Noel Gallagher
 
Noel Gallagher et ses High Flying Birds resteront la plus belle surprise de mon année. Moi qui n’ai jamais vraiment accroché à Oasis dans mon adolescence ai tourné la tête au bout de 30 secondes de prestation du groupe de Gallagher à Werchter pour finir complètement charmée. Jusque-là, on peut se dire « Et pourquoi pas ? ». Mais quand, au fil des jours et des semaines qui suivront, je resterai accrochée à Noel et ses compères au point de passer la frontière et d’aller les revoir à Lille, on est au-delà du « pourquoi pas ? ». Que s’est-il passé ? Je ne sais pas… Je me suis en tout cas penchée sur la vie de l’ex-guitariste d’Oasis suffisamment pour savoir qu’au-delà de ses mélodies extraordinaires bien plus belles à l’oreille lorsqu’elles sont chantées par lui et non par son cadet, il y a un type qui me parle, qui me touche au cœur et qui aussi… sait me faire beaucoup rire grâce à son sens de l’humour tellement British. Et même si, comme je l’écris plus haut, il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis, je ne souhaite pas qu’Oasis se reforme : j’apprécie trop le talent de Mister Noel à lui seul…
 

 
Dans la catégorie « Ceux qui se sont avérés être les plus belles rencontres de l’année… et pas uniquement musicales » : Belakiss et Imagine Dragons
 
Comment oublier ces deux-là ? Les anglais de Belakiss faisaient la première partie de Kasabian et j’ai tout de suite accroché à leurs excellentes mélodies. Elément non-négligeable, ils sont aussi très bons sur scène et ont su séduire le public lors de leur passage en Belgique. Rappelons aussi l’anecdote d’avoir dû faire venir leur CD de Taiwan alors… que le groupe vit pratiquement à côté de chez moi !  
 

 

J’avais découvert les Imagine Dragons un peu par hasard grâce à leur vidéo « It’s Time » sur Youtube et trouvait que leur musique méritait de se faire connaître au-delà des frontières. J’avais apporté une maigre contribution via une chronique mais était alors loin d’imaginer que le quatuor allait effectuer un sacré bout de chemin aux States. Quand ils ont posé les pieds dans la capitale belge, j’étais là car je ne voulais pas rater ce moment. Et il fut excellent… Musicalement et personnellement. Sur scène, les Imagine Dragons, c’est du pur bonheur, une belle énergie… 

 
 Belakiss et Imagine Dragons ont plusieurs points communs entre eux…
Je ne m’étendrai pas trop sur le sujet mais ces deux groupes ont eu le don de causer l’une ou l’autre surprise que je n’ai pas vues arriver… Rassurez-vous, rien de grave puisque ces surprises ont généralement amené un large sourire sur mon visage.
Chose importante, les deux groupes sont disponibles pour leurs fans : après leurs prestations, j’ai vu les membres des groupes rester à proximité de la salle afin d’échanger quelques mots, prendre la pose photo ou donner des dédicaces… Quand le talent musical est associé à un respect des fans, je ne peux m’empêcher de le souligner. Je déteste ces artistes qui, sous prétexte d’avoir obtenu un peu de succès, agissent comme des andouilles. Ce n’est définitivement pas le cas de ces deux groupes et je leur souhaite de rester tels qu’ils sont.
Je compte en tout cas garder l’œil et les oreilles bien ouvertes pour Belakiss et Imagine Dragons car je crois dur comme fer en ces deux groupes encore fort jeunes et malheureusement encore méconnus dans nos contrées. Ce n’est pas mon genre de laisser tomber les gens en qui je crois et puis… on ne laisse pas tomber les potes, pas vrai ?
 
Pour en revenir aux chiffres qui font le titre de cette chronique, ce ne sont ni des chiffres de tests psychotechniques d’examen d’entrée dans une firme quelconque ou les coordonnées secrètes d’un coffre-fort dans lequel j’aurais planqué quelques bijoux musicaux… En fait, ils n’ont même rien à voir avec ce qui précède mais l’année est finie, soyons un peu fous, que diable ! Quoique… il y a peut-être finalement un petit lien…
 
45… ce sont les 45 artistes vus cette année en concert
6… ce sont les 6 villes dans lesquelles j’ai promené mes Doc Martens
10… ce sont les 10 salles dans lesquels j’ai tapé du pied en rythme
6… ce sont ces nouveaux amis rencontrés lors de concerts provenant de...
5… 5 pays différents du monde.
Quant au « 3510 » et bien… il s’agit tout simplement du nombre de kilomètres que j’ai parcourus à travers la Belgique et la France pour aller à la rencontre de tous ces artistes.
 
Et vous voulez savoir la meilleure ? Je pense que 2013 s’annonce aussi bien que 2012. Parce que le planning s’est déjà rempli tout doucement et va certainement encore s’étoffer au cours des prochains mois. Un aperçu?

-      Retour du ptit prodigue Jake Bugg non plus en première partie mais tout seul comme un grand en « main artist ».
-      The Killers, le quatuor de la Sin City
-      On poursuit dans la série des artistes de Las Vegas avec un autre quatuor, les Imagine Dragons
-      Passage à Londres au célèbre Royal Albert Hall pour fêter les 50 ans de carrière d’Eric Clapton avec ses potes : Steve Jordan, Doyle Bramhall Jr ou encore Paul Carrack…
-      Retour à Londres le week-end suivant dans la même salle (n’en peut rien, je l’aime cette salle…) pour une autre légende de la Guitare : Mister Mark Knopfler
-      Légende, légende, vous avez dit légende ? Alors un ptit Springsteen dans le cadre du TWClassic ne peut pas faire de mal
-      Et enfin… retrouvailles avec Robbie Williams après de looongues années de séparation conceristique… concertale ? Concertées ? Nan… Enfin bref, je pense que vous m’avez comprise.  

En outre, j’ai découvert quelques groupes/artistes sympathiques au fil des derniers mois, voire années, que j’apprécierais vivement voir passer dans une ville de mon plat pays : The Chase, The Cornerstones, Expatriate, Nico Vega, Orianthi, The Parlotones, Run From Cover, sans oublier les canadiens d’In-Flight Safety.
Restent également les indémodables que j’attends depuis une éternité : Stereophonics, Sixx : AM, The Wallflowers et… ben… John Mayer (Je suis certaine que je finirais par l’écrire, cette satanée lettre où je lui exprime toute la tristesse que j’éprouve à ne jamais pouvoir le voir en live à proximité de mon pays). 
Et vous ? Déjà des choses de prévues ? Des émotions en stock prêtes à être relâchées en brut un soir de concert ?
 
En tout cas, je ne peux pas finir cette chronique sans vous souhaiter à tous une bonne année. Surtout que 2013 vous apporte… tout le bonheur du monde comme disait l’autre… Et également un paquet de notes de musique pour éloigner vos soucis et vos peines, pour raviver les joies et les bonheurs, pour danser enlacés sur une tendre mélodie ou sur des rythmes endiablés, pour aimer ou pour détester ou encore pour oublier… Pour changer votre vie ou tout simplement la rendre encore plus belle.