lundi 5 mai 2014

Kasabian – Le Bataclan (30/04/2014) FRENCH


Il y a quelques semaines, j'ai trouvé dans ma boite mail un de ces messages que l'on n'attend pas forcément : "J'ai un billet en plus pour le concert de Kasabian à Paris. Le lendemain est un jour férié. Si cela t'intéresse…" TU PARLES QUE ÇA M'INTERESSE!

Me voici donc de retour à Paris. Dans une salle différente cela dit. Bien que Le Bataclan soit une salle de concert réputée, il s'agit de notre premier rendez-vous ensemble. Après avoir découvert la capacité de la salle (c’est-à-dire pas énorme), tu comprends vite que tu vas passer une soirée parfaite! Tu comprends aussi dès lors pourquoi tous les billets se sont vendus en 5 minutes! Nous voici donc dans la place, mes deux copines et votre chroniqueuse, parlant du "what-the-f**" nouveau single et de quelques autres sujets musicaux en attendant le début du concert.

Le Bataclan

C'est l'heure de la première partie, Martin C. Assez surprenant : un tandem de DJs, en fait. Les chansons de leur setlist étaient sympas mais ce n'est pas exactement ce à quoi l'on s'attend à un concert de rock. Cela dit, en y réfléchissant, Sir Paul McCartney avait fait la même chose lors de son dernier passage en Belgique en 2012 alors… pourquoi pas? Je dois cependant reconnaitre que j'avais tellement aimé Belakiss, la première partie de Kasabian à Bruxelles en 2012, que j'ai été un peu déçue. Mettons ceci de côté et souvenons-nous que ce concert n'est pas vraiment un concert "ordinaire". Ce soir, Kasabian joue un concert d'échauffement pour leur prochaine tournée. Et nous, personnes présentes ce soir, sommes des êtres humains privilégiés (et chanceux!) qui allons être témoins du retour du groupe après presque un an éloigné de la scène.

Alors… comment était-ce?

Et bien…

Pardonnez mon langage mais…

C'ETAIT UN PUT*** DE CONCERT DE MALADE!!!

Il y a une chose qui n'a pas changé depuis ma dernière rencontre avec eux: ces types connaissent les secrets d'une bonne prestation live, sont toujours à l'aise sur scène et ont une connivence forte avec leur public. Ces qualités font indéniablement et certainement partie de leurs forces en tant que groupe. En conséquence, le public répond toujours de manière positive et c'est vraiment difficile de ne pas apprécier un moment avec Kasabian… que vous soyez au milieu de la foule ou un témoin un peu plus distant. En 2012, j'étais à l'arrière de la fosse et regardais le public sauter et lever les mains. Cette fois, je me situais dans la seconde (troisième?) rangée en face de la scène. Les deux fois, j'ai quitté la salle avec un large sourire sur le visage et extrêmement heureuse.

Mais revenons à ce concert-ci, voulez-vous?
Le groupe entre sur scène, face au large écran rose, rappel de la couleur de la pochette de leur prochain album. Les quatre garçons sont accompagnés de leurs compagnons de tournée de longue date, Ben Kealey (claviers) et Gary Alesbrook (trompette). Jay Mehler ne fait désormais plus partie du groupe puisqu'il les a quittés l'an dernier pour rejoindre le groupe de Liam Gallagher, Beady Eye. Le guitariste qui le remplace à présent est Tim Carter, qui avait déjà précédemment travaillé avec le groupe sur Velociraptor!. Si la présence de M'sieur Carter n'est pas une surprise pour moi, je ne m'attendais par contre pas à la présence des trois choristes. Pour être tout à fait honnête – et désolée les filles! – c'est aussi un élément qui ne me semblait absolument pas utile. Selon moi, les voix des garçons sont suffisantes pour leurs concerts. Soit, va pour ce soir… nous verrons si les choristes seront de retour pour la tournée.

Personne ne peut rester insensible au T-shirt porté par Sergio Pizzorno, un autre rappel de leur prochain album : il porte littéralement le titre (48:13) sur lui. Le 48:13 est également visible sur la batterie de Ian Matthews.


On ne peut pas non plus passer à côté des larges lunettes de soleil de M. Meighan… Le chanteur s'avance vers le devant de la scène pour saluer les fans, Ian Matthews commence à taper sur sa batterie, donnant à tout le monde le signal du départ et… un 48:13 apparait sur l'écran rose derrière le groupe tandis que Kasabian ouvre le concert avec une de leurs nouvelles chansons, "Bumble Bee". Un morceau puissant plein d'énergie, un bon moyen pour échauffer tout le monde!

Impressionnantes les lunettes, Tom!


Au cas où vous auriez oublié le titre du nouveau Kasabian, il apparait 2 fois sur cette photo

Les chansons suivantes sont extraites de leurs quatre albums précédents. Clubfoot de Kasabian, Shoot The Runner d'Empire, Underdog de West Ryder Pauper Lunatic Asylum ou Days Are Forgotten de Velociraptor! sont parmi les chansons que le groupe a jouées ce soir, avec une énergie d'enfer. La nouvelle intro de Shoot The Runner est extra et ils doivent absolument la garder. J'étais aussi contente d'avoir Me Plus One sur la setlist cette fois : elle n'y était pas la dernière fois et cette chanson a un riff de guitare tellement extra que c'est une honte de la mettre de côté…

Aaah cette guitare...

Kasabian ne manque jamais d'impliquer ses fans dans leurs aventures: tant Tom que Sergio sollicitent le public pour taper dans les mains ou chanter (sur le refrain de Days are Forgotten ou la partie "With You" du refrain de Re-Wired). Bien que demander aux fans de chanter leurs chansons ne soit pas exactement nécessaire puisqu'ils le font assez naturellement (Shoot The Runner, Fire…). :D

Tom : vous chantez, Paris?

En fait, si les fans sont définitivement contents de revoir la troupe de Leicester, on dirait que le groupe est lui aussi heureux de retrouver la scène et la complicité entre ces 7 hommes est évidente: clins d'œil, sourires et franche rigolade sont au menu! C'est toujours un plaisir de voir des musiciens prendre leur pied en faisant leur "truc". Pas de pression ce soir, en fait… tout le monde est de bonne humeur. Une fois Club foot terminée, Sergio s'adresse au public et veut introduire la prochaine chanson, qu'il croyait être Beanz, quand Tom lui fait un signe. Tous les autres musiciens se marrent, Tom s'approche de son micro, baisse la voix et nous dit qu'ils vont maintenant jouer "Where Did All The Love F**ing Go", ce qui provoque un grand méchant rire chez Sergio, lorsqu'il réalise qu'il a, sans le vouloir, changé la setlist.

Ian serait-il en train de se moquer de l'erreur de Sergio? Naan, il s'éclate!

Voici enfin le moment de Beanz et la semi-psychédélique face B de Eez-Eh offre à Ian Matthews et Chris Edwards l'opportunité de nous montrer leurs talents respectifs.
Les chansons suivantes sont la Re-Wired que-j'aime-toujours-autant, suivie de Empire… et puis…
Et puis arrive Eez-Eh, LE single-retour qui a causé tant de controverses et déchainé un mouvement de folie sur le Net après avoir été diffusé en avant-première sur une radio italienne lundi dernier. Ma réaction première a été "what the f**???!!" avant de m'arrêter une seconde, de sourire et de penser, avec beaucoup de tendresse, "ils ont remis ça, ces satanés c**llons!" Par "ça", je veux dire que Kasabian nous a souvent emmené sur des routes inattendues. Vous souvenez-vous de la réaction de tout le monde lorsqu'ils ont sorti Switchblades Smiles? Et pourtant, Switchblades, Vlad ou Eez-Eh collent bien dans l'univers live de Kasabian. La version de Eez-Eh jouée au Bataclan est un peu différente de la version single puisqu'un discret (mais super!) riff de guitare joué par Tim Carter y est ajouté.

Pretty In Pink Kasabian

En parlant de Carter, j'ai gardé l'œil sur lui à plusieurs moments de la soirée… Ce n'est pas facile de remplacer un Jay Mehler mais l'implication du propriétaire de cette superbe Gibson SG sur le riff de Bumble Bee, sur l'intro de Shoot The Runner ou sa synchronisation parfaite avec Ben Kealey sur l'intro de Re-Wired prouve que Tim est une pièce nécessaire et efficace dans l'équipe Kasabian.

De manière assez amusante, la liste de chansons du rappel était la même que celle du concert de 2012 : Switchblades, Vlad et Fire. Ce soir, cette dernière est dédiée à Bob Hoskins, décédé le jour précédent. Fire est assurément une chanson des plus efficaces pour finir un concert puisqu'elle rend dingue le public, le fait sauter, danser et chanter à plein poumons. C'est aussi à ce moment-là qu'un mec ou une gonzesse a dit adieu à son portable… Alors que la foule sautait sur la partie "Fiiiire" de la chanson, j'ai vu le GSM quitter la main de son/sa propriétaire pour atterrir dieu sait où sur le sol. Vraiment pas une bonne idée de prendre une photo pendant celle-là, pote.

Et puis… that's all folks. Kasabian quitte la scène, nous laissant tous trempés, physiquement épuisés mais sacrément contents et excités.
Nous quittons Le Bataclan et traînons encore un peu sur place, nous faisons de nouveaux amis, entendons que certains pensent même avoir vu Geoffrey Baratheon dans la salle.
Qui sait? Peut-être aime-t-il suffisamment Kasabian que pour s'éloigner un moment de son Trône de Fer et venir passer un bon moment avec nous… :D (Pas de spoilers, hein!)
Quelques fans espéraient aussi pouvoir croiser le groupe après le concert.
Qui sait? Peut-être que certains d'entre nous ont effectivement eu l'occasion de rencontrer certains d'entre eux. Peut-être… ;)

Avant le concert, les fans se demandaient si le groupe allait jouer la plupart de leurs nouvelles chansons avec quelques anciennes ou s'ils feraient l'inverse. Le public était plus en faveur de la première option (y compris moi!)… qui est celle que Kasabian n'a pas prise. Donc maintenant, c'est officiel : je vais arrêter d'essayer de deviner le prochain "acte" de Kasabian! Et c'est probablement aussi une des raisons pour lesquelles je les aime bien. Ils ne manquent jamais de me surprendre… Je ne suis pas toujours ravie par ces surprises mais au moins, ils ne me font jamais sombrer dans l'ennui. C'est un peu comme ces mots qui sont apparus ce soir sur l'écran rose. Pendant le concert, nous avons vu des mots tels que TEZZA, ON TOAST, CANISTER, DETERGENT, CONJUCTIVITIS, BLU TAC, TOURNIQUET etc sur cet écran. Bien entendu, j'ai commencé à essayer de trouver une explication: des mots de la chanson qu'ils jouaient à ce moment-là? Nan. Des mots qui seront dans les nouvelles chansons? Sais pas. J'ai arrêté d'essayer de trouver une explication logique. Ils étaient probablement encore en train d'essayer de m'embrouiller la tête. Ces sacrés chenapans de Kasabian. Et vous savez… au final, c'est ainsi que je les aime. C'est pour cela que je les aime.



Scène parfaite. Groupe parfait. Soirée parfaite.

Je ne pourrais bien entendu finir ce compte-rendu sans remercier l'amie qui m'a offert la chance de vivre un superbe moment avec Kasabian… Elle est timide donc je ne la nommerai pas mais elle se reconnaitra. ;)


Setlist :
-         Bumble Bee
-         Shoot The Runner
-         Underdog
-         Fast Fuse
-         Days Are Forgotten
-         Me Plus One
-         Running Battle
-         Doberman
-         Take Aim (no intro)
-         Clubfoot (no intro)
-         Where Did All The Love Go
-         Beanz
-         Re-Wired
-         Empire (new intro)
-         Eez-Eh
Encore :
-         Switchblade Smiles
-         Vlad The Impaler
-         Fire



All pictures : © Nat Lecoq

dimanche 4 mai 2014

Kasabian – Le Bataclan (30/04/2014) ENGLISH


A few weeks ago, I found in my mailbox one of 'those' unexpected messages: "I've got an extra ticket for Kasabian's show in Paris. Next day is a day off. If you're interested…" YOU BET I'M INTERESTED!

So here I am, back in Paris. In a different venue though. Even though Le Bataclan is a well-known venue, it was our first "date" together. Once you realize how small this venue is, you immediately know you're gonna spend a perfect night! You also suddenly understand why all tickets were sold in only 5 minutes! And here we are, my two friends and yours truly, in the place, speaking of that "what-the-f** new single" and a few other musical things while waiting for the show to begin.

Le Bataclan

Time for the opening act, Martin C. A quite surprising one: a bunch of two DJ's actually. The songs on their setlists were good but it's not exactly what to be expected in a rock concert. Thinking back on it, Sir Paul McCartney did the same thing when he played in Belgium in 2012 so… why not? I have to admit though that I liked so much Belakiss, Kasabian's opening act in Brussels in 2012, that it was a bit disappointing. Let's put this aside and remember that this show is not exactly a "common" show. Tonight, Kasabian plays a warm-up gig for their next tour. And we, people in the place, are privileged (and lucky!) human beings who will witness the band's return after almost one year away from stages.

So… how was it?

Well…

Pardon my language but…

IT WAS F**** BRILLIANT!!!

There's one thing that haven't changed since we last met: these guys really know the secrets of a good live performance, are always comfortable on a stage and have a special connection with the crowd. That is definitely one of their biggest and undisputable strength. Therefore, the audience's response is always positive and it's really hard not to enjoy a moment with Kasabian… whether you're in the middle of the crowd or a distant witness. In 2012, I was at the back of the pit and watched the crowd jumping and raising hands. This time, I was on the second (third?) row in front of the stage. Both time, I left the venue with a large smile on my face and extremely happy.

But let's get back to this show, shall we?
The band enters the stage in front of the large pink screen, a reminder of the color of their next album's cover. The four guys are accompanied by their long-time partners in touring crime Ben Kealey (keyboards) and Gary Alesbrook (trumpet). Jay Mehler is no longer in the band since he left them last year to join Liam Gallagher's band, Beady Eye. The man in charge is now Tim Carter, who had previously worked with the band on "Velociraptor!" If Mr Carter's presence is no surprise to me, the three background vocalists is something I didn't expect. To be truly honest – and sorry, girls! – this is also something that wasn't useful at all. To me, the boys' vocals are sufficient enough on a live performance. So be it for this time… we'll see if the background vocalists will remain on the tour.

None of us can stay insensible to Sergio Pizzorno's shirt, another reminder of their soon-to-be-released album: he literally wears the title (AKA 48:13). The 48:13 can be seen on Ian Matthews' drums as well.



Neither can we ignore Mr Meighan's large sunglasses… The singer comes on the front stage to salute the fans, Ian Matthews starts hitting the drums, giving everyone the signal that it's about to start and… a 48:13 appears on the pink screen behind the band while Kasabian opens the show with one of their new songs, "Bumble Bee". A very powerful and full of energy song, perfect way to warm-up everyone!


Those are damn impressive sunglasses, Tom

Just in case you missed the new Kasabian album's title, it appears twice on this photo. :p

The next songs are taken from their four previous albums. Clubfoot from Kasabian, Shoot The Runner from Empire, Underdog from West Ryder Pauper Lunatic Asylum or Days Are Forgotten from Velociraptor are among the songs that the band played tonight, with a strong positive energy. The new intro of Shoot The Runner is simply awesome and they definitely have to keep this one. I was also glad to have Me Plus One on the setlist this time: didn't have it last time and this song has such a pleasant guitar riff that it's such a shame to put it away…

Aah that guitar...

Kasabian never fails to involve their fans in the adventure: both Tom and Sergio often ask the crowd to join them either by clapping hands or singing along (On Days Are Forgotten's chorus or the "with you" part in Re-Wired chorus). Although asking fans to sing along their songs isn't exactly necessary since they do it quite naturally (Shoot The Runner, Fire…). :D

Tom : wanna sing, Paris? 

In fact, if fans are definitely glad to have the Leicester-band back, it seems the band is really happy to be back on stage as well and the bond between those 7 guys is obvious: winks, smiles and laughs were on the menu! It's always such a pleasure to see musicians having fun while doing their "thing". No pressure tonight, in fact… everyone's in a good mood. At the end of Club Foot, Sergio speaks to the audience and wants to introduce the next song, which he thought would be Beanz, until Tom waves at him. All other band members are having a great laugh, Tom approaches his microphone, lowers his voice and tells all of us that they'll now play "Where Did All The Love F**ing Go" to which Sergio responds with a massive laugh, after he realized he had inadvertently changed the setlist.

Could it be that Ian's laughing at Sergio's mistake? Nah just having some fun on stage!

It's finally Beanz's moment and the semi-psychedelic B-side of Eez-Eh gives both Ian Matthews and Chris Edwards an opportunity to show their respective skills.
Next songs are that always-favorite-of-mine Re-Wired, followed by Empire… and, then…
Then comes Eez-Eh, THE comeback single that caused so much controversy and made everyone go mad on the Internet after being first aired on an Italian radio last Monday… My initial reaction was "what the f**???!!" then stopped for a sec, smiled and thought, with a lot of tenderness, "they did it again, these damn bastards!" By 'it', I mean that Kasabian has often taken us on unexpected roads. Remember people's reaction when they released Switchblades Smiles? And yet… songs like Switchblades, Vlad or Eez-Eh totally fits in Kasabian's live shows. The Bataclan Eez-Eh version is slightly different from the single since we have an additional (and great!) guitar riff of Tim Carter.

Pretty in Pink Kasabian

Speaking of Carter, I've kept my eyes on the guy a few times that night… That ain't easy to fit in Jay Mehler's shoes but the involvement of the owner of that beautiful Gibson SG on Bumble Bee's riff, Shoot The Runner's intro or perfect synchronization with Ben Kealey on the opening of Re-Wired proved that Tim is a necessary and effective piece in the Kasabian team.

Funnily, the Encore's list was exactly the same than in my 2012's show: Switchblades, Vlad and Fire. Tonight, the latest is dedicated to Bob Hoskins, who had died the day before. Fire is definitely one of the best to wrap up the concert since it makes the crowd going all mad, jumping, dancing and singing at the top of its lungs. That is also the moment a guy or a girl did say goodbye to his cellphone… While the crowd was jumping on the "Fiiiiiire" part of the song, I saw the phone leaving its owner's hands to land God-knows-where-on-the-ground. Not a good idea to try to take a picture during this one, buddy.

And then… that's all, folks. Kasabian is gone, leaving us all soaked, physically exhausted but damn happy and excited.
We leave Le Bataclan and hang around the place, making new friends, hearing that some think they have seen Geoffrey Baratheon in the place.
Who knows? Maybe he likes Kasabian enough to step away from his Iron Throne for a night and have a good time with us… :D (No spoilers here, people!)
A few fans were also hoping to meet the band after the show.
Who knows? Maybe some of us did actually meet some of them. Maybe… ;)

Before the show, fans were wondering if the band would play most their new songs with a few of their old ones or the reverse. The crowd was more in favor of the first option (including me!)… which Kasabian didn't pick. So that's official: I'll definitely stop trying to guess Kasabian's next move! And that's probably one of the main reasons of why I like them. They never fail to surprise me… I don't always like those surprises but at least, they never bored me. It's just like those words that appeared tonight on the pink screen. During the show, we saw words like TEZZA, ON TOAST, CANISTER, DETERGENT, CONJUCTIVITIS, BLU TAC, TOURNIQUET etc on that screen. Of course, I started trying to find an explanation: words on the songs they were playing at that moment? Nah. Words that will be on some of their new songs? Don't know. I stopped trying to find a logical explanation. They're probably trying to mess things up in my head again. Mischievous Kasabian. And you know… in the end, that's how I like them. And that's why I like them.



Perfect stage. Perfect band. Perfect night.

Couldn't finish this review without thanking the friend that offered me the chance to have such a wonderful time with Kasabian… She's a shy one so I won't name her but she'll recognize herself. ;)


Setlist :
-         Bumble Bee
-         Shoot The Runner
-         Underdog
-         Fast Fuse
-         Days Are Forgotten
-         Me Plus One
-         Running Battle
-         Doberman
-         Take Aim (no intro)
-         Clubfoot (no intro)
-         Where Did All The Love Go
-         Beanz
-         Re-Wired
-         Empire (new intro)
-         Eez-Eh
Encore :
-         Switchblade Smiles
-         Vlad The Impaler
-         Fire


All pictures : © Nat Lecoq

dimanche 16 février 2014

Ceasefire – In the Dead of Night (2013) FRENCH

 
En avril 2012, je vous expliquais à quel point YouTube divisait les gens mais qu'il pouvait cependant nous amener de belles surprises dans nos vies… C'était le jour où je vous faisais part de ma toute récente affection pour la musique d'Imagine Dragons, après avoir découvert leur EP "Continued Silence". A l'époque, je n'arrêtais pas de dire à qui voulait l'entendre qu'ils allaient probablement faire fort. Certains de mes amis m'ont dit que j'avais une réaction un peu exagérée. Vraiment? Dites?
 
Quoi qu'il en soit, les réseaux sociaux récoltent aussi leur lot de controverses : Twitter, Facebook etc. sont critiqués pour leur manque de sécurité, sont accusés de couper les gens du monde "réel". Le fait est : cela dépend de la façon dont on les utilise. La vérité : j'ai découvert bon nombre de groupes intéressants dont je n'aurais probablement jamais entendu parler si je ne m'étais pas faite de nouveaux amis via les réseaux sociaux. En voici justement un…
 
Ceasefire est un groupe californien formé en 2011, qui m'a été présenté comme étant "comparé aux Killers, U2 et Thirty Seconds to Mars par KROQ". Bien qu'étant européenne, la radio KROQ est pour moi une solide référence en matière de bonne musique rock et les trois groupes cités me parlent particulièrement. Cela a donc attisé suffisamment ma curiosité que pour écouter l'EP du groupe.

 

La chanson d'ouverture de l'EP, "I Want To Know", est un morceau qui nous fait vite réaliser que le quatuor est définitivement un groupe ROCK. Quinze secondes et on atterrit déjà dans leur monde. J'ai toujours eu beaucoup de respect pour ces groupes qui ne font qu'un mais j'apprécie aussi écouter le talent respectif des musiciens dans ces groupes. La basse est toujours l'instrument le plus difficile à entendre sur les albums et en "live" et je n'ai pas pu m'empêcher de remarquer les bonnes lignes de basse de Tristan Montgomery sur ce morceau… tout en pouvant apprécier le rythme de batterie d'Anthony Hainsworth et la mélodie créée par la guitare de Kamren Alexander. De façon assez amusante, cette chanson m'a un peu fait penser aux copains belges de Vegas… ce qui est très bien!

"Wake Up" est la chanson qui m'a été transmise pour découvrir le groupe. Le morceau démarre avec une mélodie de claviers, soutenue par la batterie de Hainsworth. J'ai toujours été une "fille à batterie" alors… c'était dans la poche en un temps recoooooooord. Ce que je ne savais pas, par contre, c'est que "Wake Up" contiendrait un peu plus qu'un bon rythme de batterie…
Le deuxième couplet a fait naître un sourire sur mon visage : la voilà, la référence à U2! La voix de Ray Alexander a définitivement quelques points communs avec la voix de Bono. Cela ne me dérangerait pas de voir les garçons de Ceasefire reprendre une ou deux chansons de U2 lors de concerts : d'après ce que j'ai entendu en écoutant cet EP, tous les membres du groupe devraient avoir ce qu'il faut pour assurer à ce niveau-là!
Revenons à la chanson… parce qu'il y a d'autres surprises sur cette chanson de 3 minutes 32. A la 1:55, entrée de la guitare. 2:13… apparition de ce qui me fait sentir teeellement "vivante" quand j'écoute de la musique, c'est exactement ce genre de truc qui m'envoie habituellement une onde électrique le long de la colonne (jamais ressenti ça? Vraiment?). 2:50, je suis debout dans le salon! OK… là, c'était certain: il fallait que je mette la main sur l'entièreté de cet album…

 

OK… bon, un groupe rock? Pas de douces mélodies pour que les filles puissent se blottir dans les bras de leur copain pour se faire cajoler alors? Maaaa si, hein… il y a… "Always". A chaque fois que j'entends "Always" et "chanson d'amour", mon esprit repart dans les 90ies et réentend la chanson de Bon Jovi (me blâmez pas, je suis née fin des 70ies!). Bien que la chanson de Ceasefire soit différente de la chanson écrite par le célèbre groupe du New Jersey, je me rends compte que certains fans de Bon Jovi pourraient peut-être voir quelques similitudes dans le chant et le style du solo de guitare. La chanson "Always" de Ceasefire appartient à ce que j'appelle les "chansons d'amour éternelles" : celles que l'on écoute et dont on peut difficilement dire si elles ont été écrites dans les 80ies, les 90ies, les années deux mille ou de nos jours. Cela les rend souvent d'autant plus efficaces!

"In the Dead of Night", la chanson-titre de l'album, a assurément de la puissance à revendre. J'aime les chansons à histoires ou des paroles qui vous donnent l'opportunité de faire fonctionner votre imagination (C'est la raison pour laquelle j'aime tellement Per Gessle de Roxette et Kelly Jones des Stereophonics). "Miss Cinderella on a stripper pole, she shakes her money cause she knows her eyes are gold and Jesus never could reach her like you" (Mademoiselle Cendrillon sur une barre de pole dance, elle secoue son argent parce qu'elle sait qu'elle a de l'or dans les yeux et Jésus ne pourra jamais l'atteindre comme toi) était une phrase suffisamment intrigante que pour attirer mon attention…
Le lancement du clip de "In the Dead of Night" était avant-hier. Une bonne occasion de vous présenter les garçons de Ceasefire, évoluant dans un monde où les univers surréalistes de 30 Seconds To Mars, Mad Max et Star Wars semblent n'être devenus plus qu'un.

 
"My Way" est probablement la chanson la plus envoûtante de cet EP. Des paroles où l'on fait usage de différentes manières du mot "way", ainsi que de ses possibles variations; des harmonies vocales supplémentaires et une section de cordes ajoutent un caractère un peu plus 'dramatique' à la chanson. Ainsi que… cette mélodie captivante avec ce riff de guitare qui vous reste en tête jusqu'à ce qu'il se transforme en efficace solo, associé à la voix de Ray Alexander. La voix d'Alexander est remplie de suffisamment de douceur et de puissance à la fois pour pouvoir gérer ce type de chanson sans au-cun problème. J'ai écouté "My Way" à plusieurs reprises et plus je l'écoutais, plus cette voix m'en rappelait une autre. Bien sûr… Par moments, sur cette chanson en particulier, je pouvais presque entendre la voix de Billy Idol!
Pressons encore une fois sur "Play", j'aime trop ce solo!

 
La dernière chanson est "We're Not Breaking Tonight", une chanson au tempo moyen, juste parfaite pour clôturer cet album. Le morceau démarre doucement et la mélodie devient de plus en plus puissante au fil des secondes… Voici effectivement une chanson qui pourrait tout à fait coller à l'univers des Killers, que l'on m'avait cité plus tôt dans la journée. Bien que… "We're Not Breaking Tonight" aurait tout à fait pu aussi faire partie de l'album Take The Crown de Robbie Williams.
 
Revenons à nos garçons de Ceasefire… de nombreuses références musicales (U2, Bon Jovi, Billy Idol, The Killers, Robbie Williams…) ont été évoquées dans cet article mais elles ne sont que de petits indices de ce que le groupe est. Ceasefire a son propre son et univers dont les frères Alexander, Tristan Montgomery et Anthony Hainsworth vous donnent un aperçu ici. Et… il ne tient qu'à vous de vous y plonger également…
 
J'ai gardé l'anecdote amusante pour la fin… La personne qui m'a renseignée sur Ceasefire et moi avons un point commun. Imagine Dragons. C'est toujours amusant de constater à quel point les "Ptits Dragons" ne cessent de surgir dans ma vie pour y amener de bonnes choses… A de nombreux niveaux, en fait.
Cette coïncidence "Imagine Dragons" pourrait-elle s'avérer un signe de chance pour les garçons de Ceasefire et les aider à prendre le même chemin que le quatuor de Vegas? Et bien… c'est en tout cas ce que je leur souhaite…
 
OK, allons-y pour une autre tournée de Ceasefire, oui? Voici une autre chanson qui fut sortie comme single (mais non incluse dans In the Dead of Night)

 

Ceasefire’s website : http://ceasefiremusic.com/
Ceasefire’s Twitter : https://twitter.com/Ceasefiremusic
Ceasefire’s Facebook : https://www.facebook.com/ceasefiretheband
“In The Dead of Night” on iTunes: https://itunes.apple.com/us/album/in-the-dead-of-night-ep/id672132473

Tracklist :
I Want To Know
Wake Up
Always
In the Dead of Night
My Way
We're Not Breaking