mercredi 28 mars 2012

L'Histoire de... "Beautiful Night" (Paul McCartney, 1997)

Je ne sais si vous le saviez mais ce soir, en Belgique, il y a tout de même une vraie légende musicale qui est de passage. Si, si ! Un bassiste gaucher de presque 70 ans avec 40 ans de carrière. Enfin… 40 ans en solo. Parce que si on compte ce qu’il a fait avec ses trois copains dans les sixties, évidemment…

Et oui… Mesdames et Messieurs, ce soir, Sir Paul McCartney vient nous saluer…
C’est l’occasion pour moi d’aller rechercher une ancienne chronique écrite il y a un peu plus de trois ans, soutenue par une chanson que j’aime tout particulièrement, et de la réactualiser. Cette ancienne chronique prend également aujourd’hui une tout autre « saveur », saveur que je ne manquerai pas de vous développer en fin de chronique.

Paul McCartney, c’est l’autre Beatles indissociable de Lennon niveau chant et composition des chansons. Et c’est aussi probablement le Beatles qui a eu la carrière solo la plus florissante… D’abord avec son groupe The Wings et puis tout simplement à lui seul…
C’est justement sur l’un de ses albums solo que la chanson qui illustre cet article est présente, en l’occurrence « Flaming Pie » sorti en mai 1997, album dont la conception aura duré près de 2 années. Le titre de l’album est une référence à un trait d’humour de Lennon datant de 1961. Lorsqu’un journaliste demande aux Beatles l’origine de leur nom, Lennon répond qu’il a eu une vision d’un homme qui sortait d’une soucoupe volante enflammée (une « Flaming Pie » donc) et qui leur disait qu’ils seraient les Beatles avec un A. Petit rigolo ce John…

Cet album fera une entrée fracassante à la fois dans les Charts anglais et américain, allant se placer directement aux secondes places… Exploit que McCartney n’avait plus égalé depuis… huit ans.
Cet album contient quelques anecdotes intéressantes… Première participation de James, cadet (et seul fils !) de la fratrie McCartney, qui démontre qu’à 19 ans, il n’a rien d’un manche avec une guitare ! A son père qui veut lui donner 2, 3 tuyaux « guitaristiques », il répondra « Mais enfin, papa, comment as-tu fait, toi ? Tu t’es bien débrouillé seul, non ? ».

Première participation de Ringo Starr aussi. Après la fin des Beatles, Starr avait déjà offert ses talents de batteur plus d’une fois à Lennon et Harrison mais il aura donc fallu un peu plus de 25 ans pour que les deux acolytes se retrouvent ensemble sur un album: le 13 mai 1996 pour être très précis. D’ailleurs, ils ont visiblement adoré se retrouver puisque le lendemain, les deux musiciens se lanceront dans une session improvisée avec Jeff Lyne. Résultat : une autre chanson sur l’album, baptisée « Really Love You ». Et qui c’est, ce Jeff Lyne ? Et bien, il s’agit d’un touche-à-tout musical qui a notamment produit des chansons pour Joe Cocker, Aerosmith ou encore Bonnie Tyler. Et, dans le cas qui nous occupe, Jeff Lyne peut tout de même se vanter d’avoir bossé à la fois avec McCartney, Starr ET Harrison. Jeff Lynne est aussi un des membres du défunt groupe Traveling Wilburys aux côtés de Bob Dylan, Tom Petty, Roy Orbison et… George Harrison donc.

Deux notes plus tristes cette fois… Dans le livret de l’album, il est mentionné, à côté des paroles de « Little Willow » que la chanson a été inspirée par la perte d’une personne chère aux yeux de Paul. Il s’avère que derrière « Little Willow » se cache Maureen Starkey, la première épouse de Ringo.

Dans la vidéo que je présente ici et que je trouve plutôt sympathique, on y retrouve Ringo Starr (me semblait bien que c’était lui qui piquait une crise en début de vidéo lorsque le jeune batteur commence à taper sur sa grosse caisse… impression confirmée en fin de vidéo) mais également Linda McCartney, la première épouse de Paul : il s’agit de la femme dans la cabine téléphonique. Cette vidéo marquera la dernière apparition de Linda avant son décès en avril 1998. Il faut savoir que Paul avait établi dès le début de sa carrière solo que Linda serait impliquée dans ses activités musicales pour qu’ils ne soient pas séparés et… ce fut effectivement le cas puisque Linda et Paul n’ont jamais été séparés plus d’une semaine en 29 ans de mariage. Une bien belle histoire d’amour…

Si les anglais ne pardonnèrent dans un premier temps pas à McCartney d’avoir « abandonné » Jane Asher, une anglaise bien sous tous rapports, pour épouser Linda Eastman, jeune mère divorcée, ils finirent toutefois par accepter l’américaine, notamment pour la sérénité qu’elle apportait à son époux.
L’histoire se reproduisit lors de l’arrivée de Heather Mills dans la vie de l’ex-Beatles et tant les fans que les médias furent par moments virulents envers l’ex-mannequin, allant parfois même jusqu’à avancer que Heather était plus intéressée par la fortune de l’anglais que par le reste. Allez savoir… Enfin, non… Parce que ces deux-là ont fini par se séparer. Si ce n’est que Paul s’est aussi séparé de près de 40 millions de dollars de sa fortune personnelle dans la foulée... Aouch, ça fait mal, ça !
Et pourtant… même pas peur de se trouver une nouvelle part de bonheur ! En octobre dernier, Paul a épousé Nancy Shevell, sa compagne de longue date…

Quand je pense qu’à 6-7 ans, quand on me demandait avec qui je voudrais me marier, je répondais… Paul McCartney. Eduquée à coups d’albums bleu et rouge des Beatles et de vieux « Salut Les Copains ! » de mon paternel, mon attention se portait toujours vers ce type au regard doux et au sourire chaleureux. Et même presque 30 ans plus tard, j’ai gardé en mémoire et dans le cœur le ptit gars de Liverpool qui « tenait sa guitare à l’envers ». C’est probablement pour cette raison que, même si je ne reconnais ne pas connaître l’intégrale des Beatles, des Wings ou de sa carrière solo, je garde une tendresse démesurée pour lui.

Et ce soir, il sera là. Devant moi. En vrai. Le rêve d’une petite fille devenue (pas si) grande (que ça) qui se transforme en réalité. Et là, pour une fois, je me dis qu’il faut savoir parfois juste y croire un petit peu, faire preuve de (grande!) patience pour toucher un jour du doigt  la petite étoile du bonheur.

Et je sais que cela va bien se passer.
Parce qu’il prend soin des gens qu'il aime, Paul.
Aussi parce que là-bas, ce soir, ce seront des gens qui l'aiment… Paul.
Je sais que ce soir, ça sera une belle nuit. Oui, une… « Beautiful Night ».


dimanche 18 mars 2012

L'Histoire de... "The Girl Who Had No Name" (The Byrds, 1967) - ENGLISH

« The Girl Who Had No Name »… Weird title for a song, right ? However, this is no innocent title as it is in fact a song inspired by a real person. The reason why The Byrds didn’t name her doesn’t have anything to do with some secrecy on her identity: the young woman’s parents were actually eccentric enough to call the only baby girl of the family… Girl. That’s quite a way to begin in Life, eh?

Girl Dreyer grew up in the 60ies and is a young teenager when she meets David Crosby for the first time, then a member of The Byrds. Back then, she’d hang around on a former ferryboat turned into a restaurant named “Juanita’s Galley” and this is the place where she meets the soon-to-be co-founder of the band Crosby, Stills & Nash. This is also the place where her mum used to barge in to bring her daughter back to the family home. As a matter of fact, Girl was quite a rebellious teen girl who caused quite an amount of trouble for her parents. She already had an impressive amount of runaways under her belt, mostly to get a chance to hang around with local “celebrities”… One of those runaways definitely got David Crosby completely hysterical.

Girl with Pigpen from The Grateful Dead


Girl’s repeated runaways with her friend Martha Wax would lead them to a special school dealing with “difficult children”. Thinking that sending two girls always in search of adventures to such school would change them was definitely NOT a wise idea. At first, they’d spend their lunch time at Paul Kantner’s place, future founder of Jefferson Airplane, smoking weed, before heading back to school for afternoon’s classes. When David Crosby was into town, he’d often stay at Kantner’s place as well and innocently once said to Girl “Aaaah I wish you’d accompany me and stay with me for a while”. And that’s not something to say to a teenage girl in the middle of the 60ies…

On their way to school, Martha tells Girl she has 200$ and suggests her friend a ride… As soon as Martha’s dad drops them at school, they call a cab, go to the airport and take a plane to Los Angeles. After landing, they call David who – of course – starts to freak out at the idea of being send to jail for underage kidnapping. He however advises the girls to get in a cab, wait for him at three blocks away from his home, hide and whistle “Mr Tambourine Man” so he could easily spot them (I’m still wondering if Bob Dylan is aware that his song was used in such context!). David hides the girls in a friend’s house where they are grounded… Both are quite deceived to realize Crosby isn’t as “rock’n’roll” as expected and then decide to go back to their respective homes. Anyway, Girl Dreyer would definitely leave a sufficient mark on Crosby for him to write a song.

Girl’s story isn’t quite over… She runs away again – to Mexico this time – but is brought back by policemen. She’s 17 and may end up in an institution for young offenders. She asks David Freiberg, a friend and bassist for the Quicksilver Messenger Service, to marry her to avoid detention until she comes of age. Although they aren’t really in love, they care about each other and eventually get married.
Even though it was a marriage of convenience, they will remain married for 15 years, will have a baby girl together and Girl will always admit she was lucky to be married to such a nice and tender man. They also remained good friends after their divorce…

Girl, David and their daughter Jessica
(On the far left)

At a later time, David Freiberg will contribute to “If I Could Only Remember My Name”, Crosby’s first solo album. He’ll join Jefferson Airplane in 1971 and will leave the band with Kantner in 1985.
Girl Dreyer/Freiberg has since been remarried and has had another child. She also changed her first name and is now called Julia. But she will remain in music history for having a song with her… erm… “name”.





jeudi 8 mars 2012

Kasabian - Cirque Royal (22/02/2012)

La journée du 22 février a été des plus… particulières. Au départ, j’allais à Bruxelles pour voir Kasabian au Cirque Royal. Au final, ma visite dans la capitale s’est soldée par quelques rencontres furtives très « people », une très agréable découverte et… un concert.

J’arrive fin de matinée et accompagne ma copine Audrey dans ses tribulations « travail de fin d’études-esque » dans la grande tour du Boulevard Reyers où nous discutons avec Sylvestre Defontaine, animateur-radio à Pure FM. Lorsqu’il nous raccompagne, nous croisons Christine Massy, ex-présentatrice de Plug, accompagnée de deux autres personnes. Je jette un regard sur le jeune homme devant moi et me dit que je l’ai déjà vu quelque part. La pièce tombe : c’est Julien Doré… En toute simplicité et discrétion… car dès que Mamselle Massy le présente, c’est tout juste si « Julien » ne cherche pas un trou de souris pour s’y cacher. J’l’aime bien, ce type. Je n’aime pas la chanson francophone - beaucoup le savent - mais j’apprécie les artistes qui ont leur univers propre et qui l’assument pleinement. C’est son cas et cette furtive rencontre remplie d’humilité m’a fait d’autant plus apprécier l’homme.

Venons-en à ce concert… auquel j’ai bien failli ne jamais pouvoir assister. En effet, le jour de la mise en vente des billets, une personne de mon entourage a cru bon de couper le courant à 9h, heure du « top-départ ». 9h07, je peux enfin rallumer mon PC. 9h08, je suis sur le site et… plus de places ! Je pense avoir terrorisé toutes les personnes présentes ce jour-là en hurlant un spontané (mais plein de sincérité) « MAIS JE VAIS LE TUER CE TYPE !! ». Avec peu d’acharnement, de débrouillardise et pas mal de bol, je finis par obtenir les quatre places voulues… et nous y voici enfin, dans cette salle du Cirque Royal de Bruxelles.

La salle du Cirque Royal... au repos



La première partie est assurée par un groupe British, Belakiss. De ce groupe, je ne vous donnerai que la retranscription des notes indiquées dans le carnet que j’ai toujours avec moi lorsque je pars en expédition-concert. Pourquoi si peu ? Tout simplement parce que je compte bien vous en reparler dès que j’aurais en main leur album, tout droit commandé et importé de… Thaïlande. Et au vu de ce que j’ai découvert ce soir, les Belakiss gagnent vraiment à être connus musicalement parlant.
Voici donc ces notes : « son bien rock, le public applaudit assez vite, bassiste au style gothique, 3 chanteurs, voix des garçons rappellent celle de Tom (Meighan, le chanteur de Kasabian), quand PB technique restent très à l’aise, grande aisance sur scène (tous !) ».

La petite pause permettant aux techniciens de mettre en place les instruments de Kasabian me donne l’occasion de repérer un énorme gong Zildjian près de la batterie d’Ian Matthews. Si, si ! Un gong !

Les Kasabian ont eu une petite semaine et demie de repos et reprennent le cours de leur tournée à Bruxelles: ils devraient donc être en pleine forme ce soir. De fait…

Kasabian démarre le show avec « Days Are Forgotten », une excellente façon de ne pas laisser replonger le public dans l’inertie après l’énergie transmise par leur première partie.
D’ailleurs, toute réflexion faite, le public ne retombera jamais vraiment dans l’inaction : il gardera cette énergie débordante pendant les presque deux heures du show, énergie maintenue par Sergio Pizzorno et Tom Meighan dès qu’ils ont l’impression que les personnes devant eux se relâchent un peu.


Le Cirque Royal... déjà un peu moins au repos...


Que ce soit par en paroles ou à coup d’excellents riffs de guitare, l’interaction entre les personnes SUR scène et celle DEVANT la scène est bien réelle. Vocalement, Pizzorno et Meighan sont efficaces, qu’ils chantent chacun leur partie ou en tandem.
J’avais déjà signalé les qualités vocales de Meighan lors de ma critique de l’album Velociraptor! et le jeune trentenaire a su me convaincre que sa voix est aussi efficace sur scène qu’en studio. Il m’a impressionnée sur « I.D. » et « Vlad The Impaler », chansons que j’appréciais moins mais qu’il a rendues ce soir-là bien plus intéressantes à mon oreille.  De la même façon, la prestation de Pizzorno sur « Take Aim » a été des plus agréables.
Leur complémentarité est également un des atouts du groupe : sur « La Fée Verte » par exemple, Sergio laisse tomber la guitare électrique pour une acoustique, Tom attrape un tambourin et lorsqu’ils entament le refrain ensemble, c’est un beau duo vocal que nous avons là. Le tout sous un éclairage… vert. Of course !


De g. à d. : Jay Mehler, Sergio Pizzorno et Tom Meighan (pas en vert... on fait avec c'qu'on a...)

« Underdog » démarre sur un solo de guitare de Pizzorno et est appuyée en son milieu par une très bonne partie instrumentale mettant en avant autant la valeur musicale de la chanson que la dextérité des musiciens. A la fin de la chanson retentit un grand « Boiiiiing » donné par Matthews sur THE gong précité.

Je suis très fan de « Where Did All The Love Go », « Club Foot », « Re-Wired », « Goodbye Kiss », « L.S.F. » et « Fire » et le groupe m’a donné entière satisfaction en les programmant dans leur setlist. Chacune de ces chansons a apporté son lot d’énergie ou d’anecdotes… Certaines ont même permis au public de montrer qu’il ferait une belle chorale pour assurer les chœurs du groupe (« Club Foot », « Re-Wired »…).



« Re-Wired » (vidéo de l’année 2011 pour moi !) contient déjà une belle énergie mais prend toute sa valeur en « live » et ce soir, le groupe la dédie aux dames dans la salle… avant de préciser qu’elle parle de sexe. Ça, c’est fait… Ajoutez à cela un Tom Meighan qui s’agenouille devant le public en levant les mains vers le ciel et on aurait presque l’impression qu’il a été surpris par le répondant du public belge.
« L.S.F. » est la dernière chanson du set et est particulièrement adaptée pour finir le spectacle. Tom demande au début de la chanson à Jésus de venir lui parler (Si, si, juré !) mais THE fils de Dieu restera muet. Ou alors s’il a parlé, ses paroles ont dû être couvertes par la voix des quelques 2000 personnes dans la salle…
S’il est une chanson que j’apprécie pour son énergie et au refrain qui tue, c’est « Fire »… J’ai longtemps cru ne jamais la voir arriver et il m’aura fallu attendre les toutes dernières minutes du show pour y avoir droit. Mais c’est finalement une très bonne chose car cela a permis au groupe de terminer sur les chapeaux de roue et de secouer une dernière fois son public… Quand je regarde la vidéo que j’en ai faite, ça bouge partout : c’est forcément un signe.

Pour terminer sur une note romantique, ils profitent de « Goodbye Kiss » pour remercier leurs fans pour l’année qu’ils ont vécue et vers le milieu de la chanson, Meighan demande à tous de former un cœur avec les mains. Les Kasabian seraient-ils tombés amoureux de nous ? Allez savoir…

♫♪ Where Did All the Love Go... ♫♪ Sais pas mais il y en avait en stock à Bruxelles ce soir-là...



Toujours est-il que tout au long de la soirée, Tom Meighan lancera au public de grands sourires, lui enverra bisous volants, lui adressera de nombreux mercis et se prendra même d’amitié pour un petit groupe de personnes situé de notre côté auquel il dédiera « Fire »… Et dire que certains journalistes le trouvent méchant…
De la même façon, Sergio Pizzorno sollicite régulièrement son public que ce soit pendant la chanson (« Shoot The Runner ») ou entre deux morceaux. Le grand guitariste dégingandé sera d’ailleurs le dernier à quitter la scène, enjoignant tout le monde à faire perdurer les « Aaah ahh aaaaah » de L.S.F. … ce que nous ferons à pleine voix pendant au moins deux minutes, donnant au Cirque Royal une impression de stade de foot en délire.
Bref, avec le recul et en visionnant les vidéos que j’ai faites avec mon minable appareil, j’ai l’impression que les Kasabian se sont bien plus en Belgique et qu’ils ont aimé leur visite au Cirque Royal… Ça tombe bien, j’ai moi aussi apprécié leur compagnie… et pense ne pas être la seule dans cet état d’esprit.

Cela dit, il ne faut pas oublier que si Kasabian, c’est beaucoup de Meighan et de Pizzorno, c’est aussi Ian Matthews à la batterie et Chris Edwards. Deux forces tranquilles et (très !) discrètes mais terriblement efficaces. Essayez par exemple d’enlever la partie batterie à « Re-Wired » et vous verrez comme la chanson perdra toute sa saveur…
Kasabian, c’est même encore plus que ça puisque les quatre musiciens sont également accompagnés sur scène de Jay Mehler à la guitare et Ben Kealey aux claviers. Ces deux-là sont devenus membres permanents du groupe et ont également participé à l’élaboration des deux derniers albums de Kasabian mais n’ont jamais désiré être mis en avant pour leurs contributions. Ce qui ne doit pas nous empêcher d’apprécier leur présence et de leur accorder au moins un paragraphe dans cette chronique.

Je n’ai finalement qu’un seul bémol à exprimer vis-à-vis du concert : j’ai ramassé sur mon ptit corps une quantité massive de basses qui m’ont parfois empêché de pleinement apprécier chaque moment du concert. C’est d’autant plus dommage que cela ne m’a aussi malheureusement pas permis de comprendre ce que les membres du groupe essayaient de nous dire.

Une fois le concert fini, je n’étais pas encore au bout de mes surprises. En descendant dans le couloir du Cirque Royal, je repère les membres de Belakiss près du stand merchandising. Cela me donne l’occasion d’avoir une petite et bien sympathique conversation avec Ben, l’un des vocalistes et guitaristes du groupe. Avant qu’un de mes compagnons d’aventure ne me disloque le bras en me hurlant « Y a un saule ! ». Ce n’est qu’en me retournant que j’ai réalisé que j’avais mal compris et qu’on ne me parlait pas d’un arbre mais de… Saule. Baptiste Lalieu, quoi!

"Léger" flou artistique pour le Grand Monsieur et votre Petite bloggeuse... ;)

Fallait voir ma tête quand je me suis retrouvée nez à nez avec le bonhomme. Dans une spontanéité toute naïve et surprise de me retrouver devant ce grand gaillard de 2 mètres, j’ai tout bonnement lâché « Et bien, de fait, il est effectivement fort grand, lui ! », regrettant immédiatement ces paroles qu’il a dû entendre tellement de fois. Il a eu le bon sens d’en rire… et d’accepter une séance-photo. C’est donc ainsi que j’ai découvert que M. Saule est un fan de Kasabian.

Un dernier verre dans un club où nous nous rendons à renfort de chansons de Frank Sinatra et puis, time to go to bed !
C’est là, planquée sous la couette, que je prends le temps de revoir ma journée… A la question « Elle est pas belle la vie ? », il est clair que c’est un énooorme « OUI » qui me vient à l’esprit. Il en faut finalement peu pour s’endormir un sourire aux lèvres…

"Mince faut y aller, là... Pas envie...
Et si on restait encore un peu? Les gars?"

Setlist :
-         Days Are Forgotten
-         Shoot The Runner
-         Velociraptor!
-         Underdog
-         Where Did All The Love Go
-         Misirlou (Dick Dale & His Del-Tones cover)
-         I.D.
-         Take Aim
-         Club Foot
-         Re-Wired
-         Empire
-         La Fée Verte
-         Fast Fuse
-         Goodbye Kiss
-         LSF

Encore :
-         Switchblade Smiles
-         Vlad The Impaler
-         Fire