Notre mouvement de libération a vu le
jour
And because of Sister Rosa you know
Et à cause de notre Soeur Rosa vous
savez que
We don’t ride on the back of the bus no more
Nous ne nous asseyions plus à
l’arrière du bus
Sister Rosa she was tired one day
Soeur Rosa était un jour fatiguée
After a hard day on her job
Après une dûre journée de labeur
When all she wanted was a well deserved rest
Alors que tout ce qu’elle désirait
était un repos bien mérité
Not a scene from an angry mob
Et pas une scène de foule en colère
A bus driver said, "Lady, you got to get up
Un chauffeur de bus a dit “Madame,
vous devez vous lever
'Cause a white person wants that seat"
Parce qu’une personne blanche veut ce
siège”
But Miss Rosa said, "No, not no more
Mais Melle Rosa a répondu “Non, c’est
fini
I’m gonna sit here and rest my feet"
Je vais m’asseoir ici et reposer mes
pieds”
Thank you Miss Rosa, you are the spark
Merci Melle Rosa, vous êtes
l’étincelle
You started our freedom movement
Vous avez démarré notre mouvement de libération
[…]
Ce début de chanson illustre
parfaitement une des périodes les plus sombres de l’histoire des Etats-Unis,
celle de la ségrégation raciale.
Elle est cependant plus que cela
puisqu’elle relate l’histoire d’une femme ayant réellement existé: la Melle
Rosa de la chanson s’appelle Rosa Parks, vit dans l’état de l’Alabama et a
effectivement, un jour de décembre 1955, signalé à un chauffeur de bus qu’elle
ne cèderait pas sa place à un autre passager. Par ce geste de révolte, elle va
écrire une page de l’Histoire.
Elle va être inculpée de trouble sur
la voie publique et condamnée à payer une amende. Un groupe de personnes a vent
de son aventure et décide de lui apporter son soutien. Ce groupe, mené par un
jeune pasteur, demande aux gens considérés “de couleur” de boycotter tout
transport public jusqu’à ce que leurs revendications soient entendues. Les
afro-américains se serrent les coudes dans ce combat pacifique: vélo,
covoiturage, chauffeur de taxis noirs diminuant leurs tarifs… Certains
n’hésitaient également pas à parcourir plusieurs dizaines de kilomètres à pied
chaque jour. Ce boycott durera 381 jours, mettant à mal les transports publics
municipaux.
Finalement, la Cour Suprême des
Etats-Unis intervient et annonce le 13 novembre 1956 que la ségrégation dans
les bus est désormais anticonstitutionnelle. Le mouvement de boycott cesse
immédiatement à l’annonce de cette nouvelle et cet épisode de l’histoire
constitue alors une des premières victoires du mouvement afro-américain des
droits civiques.
Rosa Parks deviendra alors la
“Première Dame des Droits Civiques”.Le
prêtre ayant mené le mouvement de boycott deviendra lui aussi un membre actif
dans la lutte contre la ségrégation raciale. Il avait un rêve. Il s’appelait
Martin Luther King.
A l’origine, ce texte faisait partie
d’un petit carnet réalisé pour le départ à la retraite de l’une de mes chefs où
chaque personne qui le désirait pouvait apporter sa contribution par le biais de
différents supports (texte, photo, dessin ou autre…). Pour faire court, les
causes sociales et humaines lui tenaient à cœur, notamment quand des droits
pourtant si fondamentaux touchaient à l’intégrité des femmes.
Pourquoi avoir pensé à ce texte et
l’avoir ressorti aujourd’hui?
Et bien… figurez-vous qu’en plus de
la musique, j’ai un intérêt tour particulier pour le cinéma et – par extension
– les séries télés. Comme pour la musique, je peux tenter de trouver la perle
rare tout simplement pour découvrir les débuts d’un acteur, le premier film
d’un réalisateur… quitte à aller chercher ladite perle à l’autre bout de la
planète si nécessaire.
Comme pour la musique, mon champ
d’action est large, la curiosité artistique est toujours de mise et cela m’a souvent
fait découvrir des bijoux du septième art. Des nanars aussi, soyons honnêtes.
Mais j’ai également des acteurs, des
réalisateurs, des compositeurs, des scénaristes que je considère comme des
génies et dont je complète la filmographie au fil des ans.
Tenez… Leonardo DiCaprio par exemple.
Minute, je vous vois arriver avec vos gros sabots, mes gens. « Ouaaaais
tout ça à cause de Jaaaack dans Titanic ». Ben… en fait… je dois vraiment
vous avouer que de toute sa filmographie, c’est celui-là que j’écarte d’office.
Parce que je n’ai jamais compris pourquoi James Cameron ne s’était pas un peu
plus battu pour annihiler cette histoire d’amour. En trois films, son
Terminator n’a jamais fini dans une bagnole avec une fille à faire… euh, enfin,
vous avez compris, je pense.
Pour en revenir à Leo, il m’a
bluffé il y a tout juste vingt ans dans « This Boy’s Life » (Blessure
secrètes en français) face à un De Niro salopard comme il peut l’être. Depuis,
je l’ai toujours suivi de près : Gilbert Grape, Basketball Diaries, Total
Eclipse, Gangs of New-York, The Aviator… Même les personnages ayant
existé ne l’ont pas arrêté: Arthur Rimbaud, Howard Hugues, Edgar Hoover…
Et pourtant, à l’exception peut-être
de ses rôles dans « The Man In The Iron Mask » et « Don’s
Plum », un film jamais sorti sur le territoire américain où il joue aux
côtés de ses deux potes Kevin ‘Entourage’ Connolly et Tobey ‘Spiderman’
Maguire, il n’a jamais vraiment joué le rôle d’un personnage fondamentalement
méchant. Jusqu’à aujourd’hui… Jusqu’à ce qu’il croise le chemin de Quentin
Tarantino.
Incroyable génie – au sens propre
avec son Q.I de 160 – Quentin Tarantino tourmente depuis des années le monde du
cinéma classique avec ses œuvres. Monsieur réalise, monsieur écrit, monsieur
produit, monsieur est même acteur à ses heures mais surtout… monsieur est
passionné par la pellicule, par le fait de raconter une bonne histoire et… de
partager tout ça avec nous. Et ça, mes gens, quand soi-même on aime le cinéma,
c’est que du bonheur.
Ah oui, bien sûr, dans ses films, ça
défouraille un max : les flingues sont monnaie courante et il y a toujours
au moins… euh… une victime. Mais on rit aussi : avec sa galerie de personnages
tous plus dingues les uns que les autres, le bonhomme s’amuse comme un gamin.
Qui ne se souvient pas de cette scène de « Reservoir Dogs » où les
protagonistes discutent du choix de leur nom d’emprunt ? Qui ne s’est
jamais dit que si Marvin n’avait pas été dans la voiture avec Vega et Winnfield
dans « Pulp Fiction », on aurait raté un sacré moment entre John
Travolta et Samuel L. Jackson ?
Vous allez me
dire que je me suis plutôt éloignée du sujet de départ… Et bien, pas tout à
fait.
Si je vous parle
de DiCaprio et Tarantino, c’est parce que ces deux-là ont (enfin !, j’ai
envie d’écrire) décidé de collaborer ensemble sur un film.
Situé un peu
avant le début de la guerre de Sécession, « Django Unchained »
raconte l’histoire d’un dentiste reconverti en chasseur de prime, interprété
par Christoph Waltz - déjà présent dans « Inglorious Basterds » - et
de Django, un esclave noir, joué par Jamie Foxx. Le premier cherche à trouver
deux meurtriers, avec l’aide du second. Mais Django cherche lui aussi
quelqu’un : sa femme qui lui a été enlevée et qui est esclave dans la
plantation de Calvin Candie, DiCaprio donc. Les deux hommes vont s’entraider
dans leur quête respective mais évidemment, il y aura quelques obstacles en
cours de route. Sinon, ça ne serait pas un Tarantino…
Vous l’aurez
compris, le film laisse entre autre entrevoir toute la stupidité et la cruauté
dont on a su faire preuve dans le passé vis-à-vis de la communauté noire… Un
peu moins d’un siècle plus tard, Rosa Parks va donner un coup de pied dans la
fourmilière et faire un peu bouger les choses.
Malheureusement,
cela ne veut pas dire que tout est aujourd’hui résolu… On peut même se demander
si, avec le temps qui passe, les choses ne vont pas parfois en s’empirant. La
manifestation contre le mariage gay à Paris de ce début de semaine démontre
bien à quel point la stupidité est toujours de mise…
Ce qui ne doit
pas forcément nous empêcher de clamer haut et fort et si le cœur nous en dit,
notre opposition à ce(s) type(s) de pensée(s) moyenâgeux et de faire, nous
aussi, un peu bouger les choses.
Je n’ai pas
encore vu le film et ne peux donc juger de sa qualité mais je fais confiance à
ces deux-là et pense pouvoir déjà affirmer que je vais passer un bon moment de
cinéma. La bande-annonce donne déjà un peu le ton finalement : intro avec
une chanson de Johnny Cash, style visuel « tarantinesque »
caractéristique, tandem efficace de héros, sans oublier une bonne vanne pour la
route, « Django Unchained » est sorti aujourd’hui sur nos écrans…
« Yapluka », comme on dit…
2012 is gone and
we didn’t get that end of the world all the media had told us (a lot!) about.
Good thing though as it gives me a chance to present you a series of “2012 Live
shows” awards. Over the last twelve months, I went to quite a lot of live shows
– some were reviewed on this blog – and it’s a good opportunity to make some
retrospective…
In category “Those who are legends and that we wanted
to see ‘for real’ before being buried six feet under (them or us, by the way)” : Paul McCartney, Lou Reed, Patti Smith, Alice Cooper
et Slash.
These five
were a true visual and auditive delight: having in front of your eyes artists
that initially performed songs that are still legendary, it’s quite a thing… I
still have a lot of tenderness thinking back of Lou Reed who seemed a bit tired
but who still had magical fingers when it came to play guitar, I salute the
charismatic energy of Patti Smith, I remember with great pleasure of the Lord of
Darkness raising the crowd under such typical Belgian heavy rain and was glad
to see that Slash found himself an amazing entourage to keep the Guns’n’Roses
alive… without the Guns, actually.
Cherry on the
cake was of course Sir Paul McCartney : when I was 8, I was telling everyone
that “when I’m grown up, I’ll marry McCartney”. Years went by and somehow, I
had more or less forgotten the idea to see him but he still had a big part of
my heart. And then, here it is… we saw each other. Well, you know, he didn’t
really see m but I was there, feeling a bit like in a dream, to be honest with
you. Right in front of me, one of those men who made the History of Music. A
“beautiful” man: a beautiful soul in a very energetic body. It may sound stupid
to you but… at 35, I think I’m still in love with like I was when I was 8. And
have that weird feeling that a guy like Paul McCartney will never die…
One last line
for four other persons : I wasn’t going to that show only to see a former
Beatles but also to “meet” Rusty Anderson, Brian Ray, Adrian Wickens and… Abraham
« Teddy Bear » Laboriel Jr, his musicians.
In category “Those who weren’t expected but who
smacked you on the face anyway”: The Ting Tings, Ed Sheeran, James Morrison, Milow, Jake Bugg, Ginger
Wildheart, Joan As Police Woman.
I had listened
to The Ting Tings’ albums and even if I liked them, I still wasn’t thinking it
was extraordinary. Once the couple is on a stage, that’s a very different
story. On stage, the Ting Tings is a great band: nice energy, great interaction
with the audience… Say what what you wanna say but in the end, everything
matters. Best proof is that I’ve since played their albums again and… don’t
quite listen to them the same way! Great deal, those double T’s!
Ed Sheeran and
James Morrison stand on a road that I fear to take most of the time… just because
half of the teen kids – mostly the female version – blindly worship such
artists based on a physical appearance. I know… not very nice but
unfortunately, that’s mostly the case. That being written, after I heard those
two at Rock Werchter, I told myself they had… well.. erm… balls: still not a
fan but they at least got my respect that day.
Jake Bugg is a
young fella barely out of teen age who impressed me with his six cords and his
guitar skills despite a very noticeable stress as he was acting as Noel
Gallagher’s High Flying Birds’ opening act. He impressed me enough to make me
want to see him again as a main act.
Ginger
Wildheart is one of those bands who burned a place down to the ground. Not a
foregone bet knowing they were the opening act of… Slash. And yet, they rocked!
Without much difficulty, they were approved by the audience and managed to make
this one dance and sing even before the arrival of the guitarist with the
famous hat.
Joan as a
Police Woman moved me… during and after her performance. Opening act of Lou
Reed, the young woman performed melodies that go straight to your heart with a
soft and tender voice. On many occasions, I told myself she could have written
songs for Jeff Buckley as her style was close to his, as her songs were dealing
with deep sadness… Random shot or incredible feeling, I found out, after going
back home, that Joan shared the life of a man before he sadly passed away. That
man was… Jeff Buckley.
In category “Those who weren’t expected and that will
be sent home without the second”: The Vaccines, Snow Patrol, Soko
I think it’s
all in the title… Generally speaking, I don’t like to write mean lines on
artists: you may find a few bad comments on my articles but you’ll never read a
review speaking of an album or a live show that I didn’t like at all. Life’s
too short to speak about things we don’t like: it’s better to share things we
cared about, right?
People talked
to me about The Vaccines being a great deal but… I didn’t feel anything. Same issue
with Snow Patrol : I had the feeling of listening to the same tune all through
their set.
Concerning
Soko, I had that irrepressible desire of hitting her at the end of the third
song. Don’t worry, I didn’t.
In category “Those who rocked the place while not
exactly living in the same world”: The Dropkick Murphys, Scissor Sisters, Keane
These three
ones are the living proof that the atmosphere of a live show isn’t necessarily
due to the style of music performed but to the people performing it. The Dropkick
Murphys warmed up the Rock Werchter stage with their solid Irish-rockwhile The Scissor Sisters, colorfully
dressed, made the Ancienne Belgique crowd dance to their as much colored pop
music and even managed to convince a few skeptic ones who were there that night
that they were a very interesting band. Keane has showed all its power as a
band on Le Cirque Royal stage where Tom Chaplin’s voice may still be around…
somewhere.
In category “Those who made you cry and you didn’t
even see those tears coming out of your eyes”: Paul McCartney, Mika, Noël Gallagher, Slash, Keane.
Did I cry
during a live show? What do you think? If you seriously think you were dealing
with a Terminator, you’d better turn to James Cameron for that kind of
“person”… Of course I cried! Something for almost nothing, sometimes for a big
thing; some tears of sadness, some tears of joy…
“The Long and
Winding Road”, “Let It Be”, “Hey Jude”, “Happy Ending”, “Rain”, “Love Today”,
“Underwater”, “If I Had A Gun”, “Talk Tonight”, “Don’t Look Back In Anger”,
“Civil War”, “Blues Jam”, “Paradise City”, “Neon River”, “A Bad Dream”,
“Bedshaped” or “Sovereign Light Café”… That’s a big pack of tears to deal with,
sometimes provoked by a sentence that touched my heart or simply by the beauty
of the moment. And frankly, I wouldn’t deprive myself from these emotions…
In category “Those who shouldn’t be put apart because
they still can do it”:
Status Quo and… nah, I won’t put guys like Lou Reed, McCa or Alice on that one.
You can’t put a legend apart…
Journalists
often mention that some “old bands” should put their instruments on the side
and enjoy a well-deserved retreat. Don’t agree! Well… maybe some should
probably think of that option. Some of them even say it’s their last tour :
take Johnny Halliday, for example… On that one, my friend Sam will probably say
he still has yeaaaars before considering that option. ;)
Status Quo
also has a long time because going on a retreat: I loved their performance on
the Suikerrock stage! They know how to play the music and how to deal with a
crowd. And – little thing that can’t hurt – they looked like they were enjoying
themselves and loving to perform for the audience and you can say what you
wanna say but that remains a important element that the crowd can definitely
sense. Show your audience you like to play in front of them and it may give you
plenty of love in return…
In category “So… what are your impressions on music
festivals?”: Rock
Werchter, Suikkerock and Les Ardentes.
Let’s start
with the one that hurts: Les Ardentes. Great line-up: famous names (Patti
Smith, Morrissey…) with young ones (Edward Sharpe, White Lies…). The hurting
point is that Les Ardentes is a very music festival with many paradoxes: at the
admitting point, there was an excess of control and you can’t enter the site
with your deodorant (and must therefore pay a locker or… throw it in the
garbage) but once you’re in it, you have access to so much alcohol that you end
up being on a place where you don’t always feel safe at the end of the day.
Knowing what happened that year on the camping site, it looks like my feeling
wasn’t so much exaggerated.
Rock Werchter
is always nice... except when it rains, of course. Main disadvantage of all music
festivals… Luckily, we just had a little rain shower and had nice weather all
day long after that. Delightful line-up (Dropkick Murphys, Florence + The
Machine, Milow… and Red Hot chili Peppers to end the day), very little waiting
time in the stands, nice attitude of the staff and the employees and friendly
atmosphere between spectators… There’s simply… nothing bad to say about this
one. Let’s add that this night, I was attending the live shows but was also
checking on the Soccer Euro Championship final through text messages sent by my
friends, where my fav team (Spain!) won another Copa. If I weren’t able to see
the game live, I were able to check the roja celebrating their victory on one
of Rock Werchter’s giant screens. Ha-ppi-ness!
Suikerrock is
another music Festival that I warmly recommend you. Based on the town of
Tirlemont, this music festival takes place on the main square of the town,
right next to a superb church. Mika will express his feeling on that church
during his set… The mood is more “family-ish” than Rock Werchter, probably due
to the size of the site itself, smaller than Werchter. During the festival, the
city transforms itself in a giant marked with streets filled with covered
stalls.
Let’s also add
that in the middle of that conflicted issues between the two main Belgian
communities, Tirlemont – or Tienen in Flemish – is a living proof that everyone
should be cautious with prejudices : even though I’m a Walloon, I was welcomed
by the citizen as… a Belgian. Here’s something to shut up the mouth of slanderous
Flemish and Walloons people!
In category “When I see you in your videos, it’s love
at first sight and it’s the same thing when I see you for real”: Jack White
Well… Jack
White has always had a massive effect on me. He’s not super handsome, he’s not
a super singer, he doesn’t always write melodies that I like but… once he picks
up his guitar and starts a song, something’s happening inside of me. The thing
is that I can’t explain to you what happens… but at the end of the day, is it
really necessary to explain the why and wherefore when it’s all about music?
Anyway… seeing
Jack White on stage is REALLY something that is worth to be seen. Even when you
put aside that genius idea of going on the road with two different bands – one
female and one male band – and the visual side of the stage (the blue tone
linked to the color of his solo album cover and the reminiscence of the number
“3”), the performance and the presence of the 6’4’’ guys remain amazing. When
he plays a song, that man is both in his own world and in full osmosis with his
band… I can live a hundred years, I will always remember that glance he gave to
the audience. A glance with a self-confidence close to 2000%. At the same time,
when numerous stars often mention his name as a possible collaborator, it may
not be that surprising.
In category“When I see you
in your videos, it wasn’t love at first sight but only a wise man changes his
mind sometimes while a fool never does”: Noel Gallagher
Noel Gallagher
and his High Flying Birds will always be the biggest surprise of 2012. I never
had a thing for Oasis in my teen years and suddenly, 30 seconds after
Gallagher’s band started their set at Werchter, I suddenly turned my head and…
fell in love. Then, you can think “Why not?”. But when you stick to Noel and
his fellow musicians for weeks after that show and even pushed the limit to go
abroad and see him again in Lille, it’s beyond some “Why not?”. What happened?
Still don’t know… I though started digging some information on the former
guitarist of Oasis. Enough to realize that beyond these wonderful melodies that
are way much beautiful when they’re sung by him and not his younger brother,
there’s a guy that I feel connected to, that touches my heart and, also… that
has that British sense of humor that I care so much about.
Even if, like
I wrote it, only a wise man changes his mind sometimes while a fool never does,
I don’t want Oasis to come back: I care too much for Mister Gallagher’s
self-talent.
In category “Those who were the most beautiful
encounters of the year… and not only musically talking”: Belakiss and Imagine Dragons
How can I not
mention these two bands? English band Belakiss were Kasabian’s opening act and
I was immediately attracted to their excellent melodies. Very important thing
to consider as well, they’re damn good on a stage and seduced the audience when
they played in Belgium. Let me also remind you of that funny anecdote of me
buying their album in Taiwan when the band practically lives next-door!
I found out
about Imagine Dragons by chance thanks to their “It’s time” video and I thought
their music deserved to be spread over the borders. I wrote an article but was
far from imagining then how of a big way the foursome would make such in the
United States. When I learned they’d bring their music gear in Belgium, I couldn’t
miss that moment. And it was an excellent moment, to be honest with you…
Musically and personally. Seeing Imagine Dragons live is pure happiness and
great energy to feel…
Belakiss and
Imagine Dragons have a few common points…
I won’t tell
you much on that subject but these two bands had the particularity of causing
very unexpected surprises… Don’t be scared, nothing much to worry about
because… these surprises generally brought a large smile on my face.
Important
thing, these two bands always have a moment for their fans: after their
respective performance, I witnessed them staying near the venue to have a word,
have a picture taken or signing any stuff the fans would give them… When
musical talent is associated to respect for the fans, it’s impossible for me
not to mention that. I hate those artists who are dumba*** because they have
some success. Those two don’t play that game and I wish them to remain as
humble and nice as they are.
I’ll keep an
eye (and ear) on Belakiss and Imagine Dragons because I firmly believe in those
two bands : they’re “young” bands and unfortunately still not very well known
in our region. Not exactly my type to give up on people I believe in and,
moreover… you don’t give up on your “friends”, right? ;)
Now would be
the perfect time to tell you about those numbers on the article’s title:
they’re not tests to get hired by any firm or the secret combination of a vault
in which I hid musical jewels… In fact, they’re not even related to what’s
written in the previous lines but 2012 is over, let’s be mad for a moment, eh!
Although… maybe there might be a little connection…
45… like the
45 artists I saw that year on a stage
6… like the 6
towns my Doc Martens went to
10… like the
10 venues I tapped my feet in rhythm
16… like the
16 new friends I got while attending live shows, coming from…
5… like 5
different countries of the world.
As for the
“3510”, well… it’s the number of kilometers I spent on the road, between
Belgium and France, to meet with these artists.
Wanna know
something else? I think 2013 will be as great as 2012. Because my schedule is
becoming busier and busier and I will probably had some more dates to add to it
as months go by. A little overview?
-Return
of the prodigal Jake Bugg, not as an opening act, but as a main artist
-The
Killers, Sin City’s foursome
-Let’s
keep up with the Las Vegas ‘artists with another foursome, the Imagine Dragons
-Journey
to London to celebrate Mr Clapton’s 50th year career (with his
friends : Steve Jordan, Doyle Bramhall Jr or Paul Carrack…) on the stage of the
famous Royal Albert Hall
-The
weekend after : same venue (can’t help it, I’m in love with that evnue…),
different artist. Another guitar legend, Mister Mark Knopfler.
-Legend,
legend, here comes another one… Mister Springsteen at the TWClassic can’t hurt
-And
finally… meeting again with Robbie Williams after years of “live show
separation”
Besides, I
discovered a few great bands/artists over the last few months, or even years,
that I’d very much like to see coming in a city of my country: The Chase, The
Cornerstones, Expatriate, Nico Vega, Orianthi, The Parlotones, Run From Cover, but
also the Canadians of In-Flight Safety.
Can’t forget
about the unforgettable ones that I’ve been waiting for years now: Stereophonics,
Sixx : AM, The Wallflowers and…well… John Mayer (I’m sure I’ll end up
writing him a damn letter to tell him about that very deep sadness of never
being able to see him ona stage near my
country!).
What about
you? Anything planned already? Emotions put in a box ready to be released one
night during a great concert?
I can’t end
this article without wishing you all a happy new year. May 2013 bring you all
the happiness of the world. May it also bring you a lot of music notes to send away
the worries and the pain, to revive the joy and happiness, to dance tied up on
a sweet ballad or on a rock’n’roll sound, to love or to hate or simply to
forget… To change your life or… to make it even more beautiful.
Voici venue la fin de l’année et nous n’avons pas eu
cette fin du monde avec laquelle on nous a grandement bassiné les oreilles.
Tant mieux car cela me permet de vous présenter une série de récompenses « Concerts
2012 ». Au fil de ces douze dernier mois, j’ai assisté à bon nombre de
concerts dont certains ont été chroniqués sur ce blog et c’est l’occasion d’en
faire une rétrospective…
Dans la
catégorie « Ceux qui sont des légendes et qu’on voulait voir ‘pour de vrai’ avant
de manger les pissenlits par les racines (eux ou nous, d’ailleurs) » : Paul McCartney, Lou Reed, Patti Smith, Alice
Cooper et Slash.
Ces cinq-là ont été un vrai délice visuel et auditif:
avoir sous les yeux les artistes qui sont à l’origine de chansons qui ont
tellement marqué différentes époques, c’est quelque chose… Je repense avec
tendresse à ce Lou Reed un peu fatigué mais dont les doigts grattent encore les
cordes avec dextérité, je salue l’énergie charismatique de Patti Smith, je me
souviens avec plaisir du Prince des Ténèbres soulevant à lui seul une Grand
Place sous une pluie typiquement belge et ai adoré constater que Slash a su
très bien s’entourer que pour faire perdurer l’esprit des Guns… sans les Guns
d’origine.
La cerise sur le gâteau est bien évidemment Sir Paul
McCartney : à 8 ans, j’avais décidé que « quand je serai grande, je
me marierai avec McCartney ». Les années ont passé et quelque part,
j’avais plus ou moins abandonné l’idée de l’avoir un jour sous les yeux mais il
avait toujours une grande place dans mon cœur. Et puis, voilà… nous nous sommes
vus. Enfin, lui ne m’a pas vue, vous savez, mais j’étais pourtant là, un peu
comme dans un rêve pour être honnête avec vous. Sous mes yeux, un des hommes
qui ont « fait » l’Histoire de la Musique. Un « bel » homme :
une belle âme dans un corps encore tellement plein d’énergie. C’est bête mais…
à 35 ans, je crois que je suis toujours amoureuse comme je l’étais à 8 ans. Et
avec cette impression qu’un type comme McCartney ne pourra jamais mourir…
Et une dernière ligne pour quatre autres
personnes : je n’allais pas à ce concert uniquement pour voir un
ex-Beatles mais aussi pour « rencontrer » Rusty Anderson, Brian Ray,
Adrian Wickens et… Abraham « Nounours » Laboriel Jr, ses compagnons
de scène.
Dans la
catégorie « Ceux qu’on n’attendait pas mais qui t’ont flanqué une belle
claque sur ta tronche quand même »… :
The Ting Tings, Ed Sheeran, James Morrison, Milow, Jake Bugg, Ginger Wildheart,
Joan As Police Woman
J’avais écouté les albums des The Ting Tings et même
si j’ai apprécié ce que j’avais entendu, je ne trouvais pas forcément cela
extraordinaire. Une fois le couple devant moi sur une scène, c’est une autre
histoire. En live, les Ting Tings, c’est tout bonnement extra : belle
énergie, chouette interaction avec le public… Comme quoi tout compte. La
meilleure preuve étant que j’ai depuis réécouté les albums et que… je ne les
entends plus de la même oreille ! Bon plan, les double T’s !
Ed Sheeran et James Morrison, c’est un peu un monde
que j’appréhende… tout simplement parce que la moitié des ados – version
féminine, bien souvent – vénère aveuglément à cause d’un critère physique. Je
sais, c’est réducteur mais c’est malheureusement le cas. Cela dit, après avoir
entendu ces deux artistes à Werchter, je me suis dit qu’ils en avaient sous le
capot : je ne suis toujours pas fan mais ils ont au moins mon respect.
Jake Bugg est un ptit bonhomme à peine sorti de
l’adolescence qui m’a épatée avec sa six cordes et sa maîtrise malgré un stress
fort visible lors de la première partie de Gallagher’s High Flying Birds. Il a
suffisamment attiré mon attention que pour que j’aille revoir de quel bois il
se chauffe en « solo ».
Ginger Wildheart est un des groupes qui a le mieux
chauffé une salle. Ce n’était pas gagné d’avance sachant qu’ils étaient la
première partie de… Slash. Et pourtant, ils ont assuré ! Sans se prendre
la tête, ils ont réussi à s’imposer et à faire danser et chanter la salle avant
même l’arrivée du guitariste au chapeau.
Joan As Police Woman m’a émue… lors de sa prestation
et après celle-ci. Première partie de Lou Reed, cette jeune femme a trouvé les
mélodies qui vont droit au cœur soutenues par une voix douce et tendre. A
plusieurs reprises, je me suis dit qu’elle aurait pu écrire pour Jeff Buckley
tant son style lui correspondait bien, tant certaines chansons parlaient d’une
tristesse profonde… Coup du hasard ou feeling incroyable, j’ai découvert une
fois rentrée chez moi que Joan avait partagé la vie d’un homme avant qu’il ne
meure tragiquement. Cet homme s’appelait…. Jeff Buckley.
Dans la
catégorie « Ceux qu’on n’attendait pas et qu’on va vite renvoyer dans
leurs foyers » : The
Vaccines, Snow Patrol, Soko
Je crois que tout est dans le titre… Je n’aime pas
« casser » du sucre sur un artiste en général : c’est pour cette
raison que vous trouverez des nuances dans mes articles mais jamais un article
où je parle d’un album que je n’ai pas aimé du tout. La vie est trop courte
pour parler des choses qui n’en valent pas la peine : mieux vaut partager ce
que l’on aime, non ?
On m’avait fait tout un foin avec The Vaccines et
bien… je n’ai rien ressenti. Même combat pour Snow Patrol où j’ai eu
l’impression d’entendre tout le temps le même morceau. Quant à Soko, j’ai eu
une envie irrépressible de la frapper au bout du troisième morceau. Ce que je
n’ai pas fait, rassurez-vous…
Dans la
catégorie « Ceux qui ont mis une belle ambiance et qui pourtant ne vivent
pas dans le même monde » :
The Dropkick Murphys, Scissor Sisters, Keane
Ces trois-là prouvent que finalement, l’ambiance d’un
concert ne tient pas tant au style de musique mais aux personnes présentes sur
la scène. Avec leur rock bien costaud aux accents Irish, les Dropkick Murphys
ont bien chauffé la scène de Werchter tandis que les Scissor Sisters, avec
leurs fringues aussi colorées que leur musique pop, ont fait swinguer
l’Ancienne Belgique et convaincu plus d’un sceptique… Keane a quant à lui
démontré toute sa force de groupe sur la scène du Cirque Royal où la voix
superbe de Tom Chaplin résonne probablement encore un peu.
Dans la
catégorie « Ceux qui t’ont fait chialer et même que t’as pas vu arriver
les larmes dans tes yeux »:
Paul McCartney, Mika, Noël Gallagher, Slash, Keane.
Ai-je pleuré lors d’un concert ? Qu’est-ce que
vous croyez ? Si vous pensez avoir affaire au Terminator, voyez plutôt du
côté de James Cameron… Bien sûr que j’ai pleuré ! Parfois pour un rien,
parfois pour beaucoup ; parfois de tristesse, parfois de joie…
“The Long and Winding Road”, “Let It Be”, “Hey Jude”, “Happy
Ending”, “Rain”, “Love Today”, “Underwater”, “If I Had A Gun”, “Talk Tonight”,
“Don’t Look Back In Anger”, “Civil War”, “Blues Jam”, “Paradise City”, “Neon
River”, “A Bad Dream”, “Bedshaped” ou encore “Sovereign Light Café”… Ça fait un sacré paquet de larmes à gérer, parfois dues
à une phrase qui touche droit dans le cœur, parfois simplement pour la beauté
du moment. Et franchement, je ne voudrais pas me priver de ces émotions…
Dans la
catégorie « Ceux qu’il faudrait pas jeter trop vite à la poubelle parce
qu’ils ont encore de beaux restes (musicaux, je précise !) » : Status Quo… et… nan, j’mettrai pas les
« vieux de la vieille » comme Lou Reed, McCa ou Alice. On ne jette
pas une légende à la poubelle…
On a souvent tendance à dire que certains
« vieux » devraient raccrocher. Pas d’accord ! Enfin… si,
peut-être que certains devraient effectivement songer à prendre leur retraite.
Il y en a même qui l’annoncent régulièrement : Johnny, par exemple… Et là,
je suis certaine que mon ami Sam me dira qu’il a encore bien le temps avant d’y
songer. ;)
Status Quo aussi a encore bien le temps avant de
prendre sa retraite : j’ai adoré leur performance sur la scène du
Suikerrock ! Ils sont efficaces et savent mener la foule. Et – petit plus
qui ne fait pas de mal – ils avaient visiblement beaucoup de plaisir à être là
et jouer pour un public et ça, on a beau dire, ça reste un élément non-négligeable
que ce dernier ressent. Montre à ton public que tu aimes jouer pour lui et
souvent, il te le rendra bien…
Dans la
catégorie « Et sinon, tes impressions sur les festivals ? » : Rock Werchter, Suikkerock et Les Ardentes.
Commençons par celui où ça fait le plus mal : Les
Ardentes. Une affiche sympa : des grands noms (Patti Smith, Morrissey…)
associés à de jeunes pousses (Edward Sharpe, White Lies…). Là où le bât blesse
c’est que les Ardentes est un festival plein de paradoxes : à l’entrée,
t’as droit à un excès de contrôle et on t’empêche de rentrer sur le site avec
une bombe de déo (et tu dois te fendre d’une consigne ou… le jeter à la
poubelle) mais une fois dedans, tu trouves suffisamment d’alcool que pour te
retrouver dans un site où tu ne te sens pas forcément toujours en sécurité en
fin de soirée. Au vu de ce qui s’est passé cette année sur le site du camping,
il semble que mon feeling était plus que fondé.
Rock Werchter, c’est toujours sympa… sauf quand il
pleut évidemment. C’est le désavantage majeur des festivals en plein air vous
allez me dire. Par chance, on a eu juste une petite averse et le reste de notre
journée a été sympa. Affiche savoureuse (Dropkick Murphys, Florence + The
Machine, Milow… et Red Hot chili Peppers en clôture), temps d’attente minimal
dans les stands, amabilité des organisateurs et de leur personnel et ambiance
conviviale entre les spectateurs… Il n’y a tout bonnement… rien à redire.
Ajoutons à cela que ce soir-là, je suivais à la fois les concerts et la finale
de l’Euro grâce aux sms transmis par mes amis, finale où mon équipe favorite
(l’Espagne, donc…) a gagné à nouveau la Copa. Si je n’ai pas pu voir le match
en direct, j’ai toutefois pu voir mes adorables de la Roja célébrer leur
victoire sur un des écrans de Werchter. Bon-heur !
Le Suikerrock, c’est également un festival que je vous
conseille. Situé dans la ville de Tirlemont, le festival se déroule sur la
place principale de la ville, juste à côté d’une superbe église qui sera mise
en valeur par Mika lors de son passage sur scène. L’ambiance qui y règne est
plus « familiale » qu’à Werchter, probablement dû à la taille du site
en lui-même, plus petit que celui de Werchter. La ville se transforme également
le temps du festival en un marché géant où les rues sont remplies d’aubettes et
échoppes diverses.
Ajoutons aussi que dans le climat de tension qui règne
entre les deux principales communautés belges, Tirlemont – ou Tienen en flamand
- est la preuve vivante qu’il ne faut pas faire de généralités : bien que
wallonne, j’ai été accueillie par les habitants de la ville comme… belge. De
quoi clouer le bec aux flamands et wallons médisants !
Dans la
catégorie « Quand j’te vois dans des vidéos, tu m’fais un effet bœuf et en
vrai devant moi aussi » :
Jack White
Bon… Jack White a toujours eu un effet massif sur moi.
Il n’est pas super-beau, il ne chante pas super-bien, il n’écrit pas toujours
des mélodies qui me parlent mais… une fois qu’il prend la guitare et démarre
une chanson, il y a un truc en moi qui se déclenche. Et le pire, c’est que je
ne sais même pas vous expliquer pourquoi… mais est-ce finalement bien
nécessaire d’expliquer le pourquoi du comment quand on parle de musique ?
Toujours est-il que sur scène, c’est quelque chose à
voir, le Jack. En mettant de côté le coup de génie de se promener sur les
routes avec deux groupes – l’un masculin et l’autre féminin – et le côté visuel
de la scène (le bleu lié à la couleur de la couverture de son album solo et la
réminiscence du chiffre « 3 »), la prestation et la prestance du
gaillard d’1.90m restent épatantes. Quand il joue, ce type est à la fois dans
son monde et en osmose avec ses musiciens… et je peux vivre 100 ans, je me
souviendrai toujours de ce regard lancé à son public. Un regard où tu ressens
une confiance en soi qui frôle le 2000%. En même temps, quand on sait que son
nom est régulièrement cité par de nombreuses stars qui souhaiteraient
teeeeellement collaborer avec lui, ça n’a rien d’étonnant.
Dans la
catégorie « Quand j’te voyais dans des vidéos, tu m’faisais pas un effet
bœuf mais y a que les imbéciles qui changent pas d’avis» : Noel Gallagher
Noel Gallagher et ses High Flying Birds resteront la
plus belle surprise de mon année. Moi qui n’ai jamais vraiment accroché à Oasis
dans mon adolescence ai tourné la tête au bout de 30 secondes de prestation du
groupe de Gallagher à Werchter pour finir complètement charmée. Jusque-là, on
peut se dire « Et pourquoi pas ? ». Mais quand, au fil des jours
et des semaines qui suivront, je resterai accrochée à Noel et ses compères au
point de passer la frontière et d’aller les revoir à Lille, on est au-delà du
« pourquoi pas ? ». Que s’est-il passé ? Je ne sais pas… Je
me suis en tout cas penchée sur la vie de l’ex-guitariste d’Oasis suffisamment
pour savoir qu’au-delà de ses mélodies extraordinaires bien plus belles à
l’oreille lorsqu’elles sont chantées par lui et non par son cadet, il y a un
type qui me parle, qui me touche au cœur et qui aussi… sait me faire beaucoup
rire grâce à son sens de l’humour tellement British. Et même si, comme je
l’écris plus haut, il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis, je ne
souhaite pas qu’Oasis se reforme : j’apprécie trop le talent de Mister
Noel à lui seul…
Dans la
catégorie « Ceux qui se sont avérés être les plus belles rencontres de
l’année… et pas uniquement musicales » : Belakiss et Imagine Dragons
Comment oublier ces deux-là ? Les anglais de Belakiss
faisaient la première partie de Kasabian et j’ai tout de suite accroché à leurs
excellentes mélodies. Elément non-négligeable, ils sont aussi très bons sur
scène et ont su séduire le public lors de leur passage en Belgique. Rappelons
aussi l’anecdote d’avoir dû faire venir leur CD de Taiwan alors… que le groupe vit
pratiquement à côté de chez moi !
J’avais découvert les Imagine Dragons un peu par
hasard grâce à leur vidéo « It’s Time » sur Youtube et trouvait que
leur musique méritait de se faire connaître au-delà des frontières. J’avais
apporté une maigre contribution via une chronique mais était alors loin
d’imaginer que le quatuor allait effectuer un sacré bout de chemin aux States.
Quand ils ont posé les pieds dans la capitale belge, j’étais là car je ne
voulais pas rater ce moment. Et il fut excellent… Musicalement et
personnellement. Sur scène, les Imagine Dragons, c’est du pur bonheur, une
belle énergie…
Belakiss et Imagine Dragons ont plusieurs points
communs entre eux…
Je ne m’étendrai pas trop sur le sujet mais ces deux
groupes ont eu le don de causer l’une ou l’autre surprise que je n’ai pas vues
arriver… Rassurez-vous, rien de grave puisque ces surprises ont généralement
amené un large sourire sur mon visage.
Chose importante, les deux groupes sont disponibles
pour leurs fans : après leurs prestations, j’ai vu les membres des groupes
rester à proximité de la salle afin d’échanger quelques mots, prendre la pose photo
ou donner des dédicaces… Quand le talent musical est associé à un respect des
fans, je ne peux m’empêcher de le souligner. Je déteste ces artistes qui, sous
prétexte d’avoir obtenu un peu de succès, agissent comme des andouilles. Ce
n’est définitivement pas le cas de ces deux groupes et je leur souhaite de
rester tels qu’ils sont.
Je compte en tout cas garder l’œil et les oreilles
bien ouvertes pour Belakiss et Imagine Dragons car je crois dur comme fer en
ces deux groupes encore fort jeunes et malheureusement encore méconnus dans nos
contrées. Ce n’est pas mon genre de laisser tomber les gens en qui je crois et
puis… on ne laisse pas tomber les potes, pas vrai ?
Pour en revenir aux chiffres qui font le titre de
cette chronique, ce ne sont ni des chiffres de tests psychotechniques d’examen
d’entrée dans une firme quelconque ou les coordonnées secrètes d’un coffre-fort
dans lequel j’aurais planqué quelques bijoux musicaux… En fait, ils n’ont même
rien à voir avec ce qui précède mais l’année est finie, soyons un peu fous, que
diable ! Quoique… il y a peut-être finalement un petit lien…
45… ce sont les 45 artistes vus cette année en concert
6… ce sont les 6 villes dans lesquelles j’ai promené
mes Doc Martens
10… ce sont les 10 salles dans lesquels j’ai tapé du
pied en rythme
6… ce sont ces nouveaux amis rencontrés lors de
concerts provenant de...
5… 5 pays différents du monde.
Quant au « 3510 » et bien… il s’agit tout
simplement du nombre de kilomètres que j’ai parcourus à travers la Belgique et
la France pour aller à la rencontre de tous ces artistes.
Et vous voulez savoir la meilleure ? Je pense que
2013 s’annonce aussi bien que 2012. Parce que le planning s’est déjà rempli
tout doucement et va certainement encore s’étoffer au cours des prochains mois.
Un aperçu?
-Retour du ptit
prodigue Jake Bugg non plus en première partie mais tout seul comme un grand en
« main artist ».
-The Killers, le
quatuor de la Sin City
-On poursuit dans la
série des artistes de Las Vegas avec un autre quatuor, les Imagine Dragons
-Passage à Londres
au célèbre Royal Albert Hall pour fêter les 50 ans de carrière d’Eric Clapton
avec ses potes : Steve Jordan, Doyle Bramhall Jr ou encore Paul Carrack…
-Retour à Londres le
week-end suivant dans la même salle (n’en peut rien, je l’aime cette salle…)
pour une autre légende de la Guitare : Mister Mark Knopfler
-Légende, légende,
vous avez dit légende ? Alors un ptit Springsteen dans le cadre du
TWClassic ne peut pas faire de mal
-Et enfin…
retrouvailles avec Robbie Williams après de looongues années de séparation
conceristique… concertale ? Concertées ? Nan… Enfin bref, je pense
que vous m’avez comprise.
En outre, j’ai découvert quelques groupes/artistes
sympathiques au fil des derniers mois, voire années, que j’apprécierais
vivement voir passer dans une ville de mon plat pays : The Chase, The
Cornerstones, Expatriate, Nico Vega, Orianthi, The Parlotones, Run From Cover,
sans oublier les canadiens d’In-Flight Safety.
Restent également les indémodables que j’attends
depuis une éternité : Stereophonics, Sixx : AM, The Wallflowers et…
ben… John Mayer (Je suis certaine que je finirais par l’écrire, cette satanée
lettre où je lui exprime toute la tristesse que j’éprouve à ne jamais pouvoir
le voir en live à proximité de mon pays).
Et vous ? Déjà des choses de prévues ? Des
émotions en stock prêtes à être relâchées en brut un soir de concert ?
En tout cas, je ne peux pas finir cette chronique sans
vous souhaiter à tous une bonne année. Surtout que 2013 vous apporte… ♫♪ tout le bonheur du monde ♫♪ comme disait l’autre… Et également
un paquet de notes de musique pour éloigner vos soucis et vos peines, pour
raviver les joies et les bonheurs, pour danser enlacés sur une tendre mélodie
ou sur des rythmes endiablés, pour aimer ou pour détester ou encore pour
oublier… Pour changer votre vie ou tout simplement la rendre encore plus belle.