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samedi 11 mars 2017

Killer & The Pitchfork Disney – Shoreditch Town Hall (04/03/2017) FRENCH


Me voici de retour à Londres. Enfin. Ne vous méprenez pas, j’adore mon boulot mais parfois, j’ai besoin d’évacuer la pression et Londres (et la musique!) a toujours été fort utile pour ce faire.
Ce voyage de trois jours a été rempli de théâtre : Hamlet à l’Almeida et Killer et The Pitchfork Disney, toutes deux au Shoreditch Town Hall.
Shakespeare étant Shakespeare et bien que le célèbre Hamlet soit interprété par un de mes acteurs favoris (alias Andrew Scott), ces lignes seront entièrement dévouées aux deux autres. Parce qu’il y a beaucoup de choses à dire.

Killer et Pitchfork ont des points communs : mis à part d’être jouées dans le même théâtre, toutes deux sont mises en scène par Jamie Lloyd et sortent de l’esprit de Philip Ridley, le touche-à-tout britannique (romancier, poète, scénariste, réalisateur, photographe, auteur de théâtre…). Mais assez bavardé, parlons de notre première pièce, voulez-vous bien ?

Samedi, 15h, c’est l’heure de… Killer.
Nous sommes invités à marcher dans un couloir pour entrer dans l’endroit où se joue la pièce. Ou plutôt… dans les caves du bâtiment. Pas commun. Cela pourrait finalement être une aventure intéressante. Des écouteurs nous attendent sur des chaises dans une pièce carrée, à peine éclairée. Encore plus intéressant. Nous sommes maintenant assis, face au mur et… sommes plongés dans le noir complet ! Et tout commence. Avec une voix. Une voix masculine, celle qui va nous emmener avec elle dans trois histoires…
« Un tueur ! C’est ce que je suis. » Voici comment cela commence. Suis-je inquiète? Naaan, ce n’est qu’une pièce de théâtre après tout. Eeeuh, tout bien  considéré… peut-être pas. Parce que le tueur est là. Avec moi. Parfois bien trop près, se tenant derrière moi, murmurant dans mon oreille gauche. Je n’ose même pas me retourner pour voir s’il y a vraiment quelqu’un derrière mon épaule. Soudainement, j’ai l’impression qu’il est en face de moi, qu’il me crie dessus. Nous avons tous cette naturelle et invisible bulle que nous créons autour de nous mais Killer – puisque je ne connaitrai jamais son nom – l’a fait éclater en mille morceaux. J’ai la chair de poule, les yeux grands ouverts, des larmes aux yeux : est-ce parce que je n’ai jamais aussi peu cligné des yeux dans ma vie ou parce que j’ai peur de sentir une main me taper sur l’épaule ? Je ne le saurai jamais… Ce que je sais cependant c’est que si mon corps a clairement réagi à la voix des écouteurs, je n’ai pas pu m’empêcher de faire un lien entre certaines parties de l’histoire de Killer et le passé ou avec ce dont j’ai peur pour le futur des Etats-Unis.

Mystères dans les sous-sols du Shoreditch Town HAll...

Le deuxième acte est plus léger pour ma tension artérielle et ramène un sourire sur mon visage à des moments bien précis : notre héros est un majordome fort drôle – sans en être vraiment conscient – qui prend soin d’une vieille dame, contemplant les habitudes de sa vie. Ensuite… l’histoire prend un tournant où les bonnes vieilles habitudes ne sont plus possibles. Je n’ai pas pu m’empêcher de me demander si notre héros n’était pas enfermé dans un rêve. Ou cinglé. Mais est-ce vraiment important ? Nous sommes avec lui. Assis dans un étroit couloir. Lorsque nous nous en éloignons, j’ai la chanson Sledgehammer de Peter Gabriel ainsi que les images des dessins « Scarfiens » de la vidéo d’Another Brick in the Wall de Pink Floyd qui passent dans ma tête. Ceux d’entre vous qui sont familiers du travail de Ridley auront tout de suite identifié l’histoire dans laquelle nous étions.



Dernier acte. Nous sommes dans une autre pièce carrée, de nouveau plongé dans une faible lumière. Instinctivement, nous avons tous mis notre dos contre le mur… peut-être que le premier acte est encore un peu présent dans nos mémoires, après tout. A juste titre. J’ai la (mauvaise ?) idée de retirer mes écouteurs pour quelques secondes. Je n’aurais pas dû. Le son de la réalité fonctionne tout aussi bien que celui des écouteurs et je recule à l’arrière de la pièce plus rapidement que la vitesse de la lumière… Toujours guidé par « la » voix, nous sommes engloutis dans l’histoire d’un homme et de son animal miraculeux qui sont sans cesse harcelé par un autre homme. Encore une fois, si vous vivez cette expérience à du 200% - ce qui m’est arrivé – vous ressentirez d’autant plus facilement les mêmes émotions que le personnage central…
Ensuite… un visage apparait hors d’un trou, sur ma droite. Alors la voici! Voici notre voix. Notre ami des animaux. Notre gardien de personne âgée. Notre… tueur.
Quelle expérience, mes amis ! Trois histoires différentes, au rythme rapide rapide, des personnages fascinants où nous nous demandons l’issue qui leur sera réservée et… par la formidable voix de John MacMillan. Celle qu’il fallait pour le choix de mise en scène de Lloyd. Ce n’est pas facile d’être remarqué quand l’on n’est pas vu mais ce n’est pas vrai pour MacMillan. Quelques jours plus tard, sa voix résonne encore dans ma tête. En plus de la voix de MacMillan, l’usage du son (magique !) binaural était un choix efficace dans la mise en scène. Bien que cette technique semble moderne, c’était cette même technique qui a été utilisé pour la première fois dans le monde musical par Lou Reed lorsqu’il a enregistré Street Hassle en… 1977.

John MacMillan

Pour la première mondiale de Killer, c’était un choix des plus audacieux. Mettre une personne (ou trois, une pour chaque histoire) en plein milieu des caves du Shoreditch Town Hall, pour nous parler, en nous regardant droit dans les yeux aurait pu fonctionner. Ou… pas. Laisser le public utiliser son imagination, jouer avec lui était une façon bien plus intéressante d’explorer les monologues de Ridley. Si vous avez le bon cadre, la bonne structure, le bon éclairage, le bon équipement et la bonne personne pour le boulot/la voix, vous obtiendrez de l’attention. Et ça a fonctionné on ne peut mieux avec moi.

20h… C’est l’heure de The Pitchfork Disney, l’histoire d’un frère et d’une sœur, Presley et Haley (George Blagden et Hayley Squires), vivant dans leur maison, fermé du monde extérieur, ne quittant leur domicile  que pour aller acheter du chocolat, leur nourriture favorite. Une nuit, Presley aperçoit un jeune homme dans la rue et, alors que sa sœur dort, il laisse l’étranger – Cosmo – entrer dans leur monde. Mais était-ce une bonne idée ?

Une fois encore, nous sommes invités à descendre dans les caves pour entrer dans une pièce tout en longueur, remplie de nombreux accessoires. Nous sommes invités à nous asseoir sur certains d’entre eux, pour faire partie de l’histoire, somme toute. La longueur de la pièce pourrait inquiéter quiconque souhaite avoir la meilleure place. Pas d’inquiétude : toutes les places sont bonnes parce que la mise en scène est soigneusement étudiée. Tout au long de l’histoire, tous les comédiens se déplacent dans la pièce – l’appartement de nos héros – de façon à ce que tous puissent les voir suffisamment près pendant plusieurs minutes. Bien sûr, vous devrez les laisser s’éloigner et les partager avec quelques autres dizaines de personnes. En ce qui me concerne, j’étais assise au milieu de la pièce, juste à côté d’un seau et d’un robinet. Heureusement, mes réflexes sont suffisamment bons et j’ai pu attraper mon sac avant que George Blagden ne trébuche dessus. Croyez-moi, je n’aurais pas pu être aussi proche d’un comédien que je l’ai été ce soir-là.

Hayley Squires (Haley)

Plus tôt dans la journée, j’étais sur le trottoir de Charing Cross, en face du défunt Found 111. Le jour où le théâtre temporaire a fermé ses portes, j’ai ressenti un sentiment de tristesse qui a perduré pendant quelques semaines.
Etrangement, il semble que de nombreuses coïncidences me ramènent toujours au défunt théâtre. D’abord, Rupert Hands, l’assistant metteur en scène de Pitchfork, assurait également ce poste sur Unfaithful, une des pièces du Found 111. Ensuite, Philip Ridley est un ancien élève de la Saint Martin’s School of Art – il a commencé l’écriture de The Pitchfork Disney alors qu’il y était encore étudiant – et l’ancienne école se situait… exactement là où se tenait encore le Found 111 il y a quelques mois.

Rupert Hands (gauche) et Jamie Lloyd (droite) sur le plateau de Killer

The Pitchfork Disney m’a rappelé le Found en raison de cette mise en scène spécifique. Je réalise de plus en plus, maintenant que j’ai vécu quelques expériences théâtre à Londres, que ces pièces sont celles que j’aime le plus. Parce que vous avez l’impression de vivre l’action plutôt que de regarder l’action. En tant que personne dans l’histoire, vous ne pouvez avoir que du respect pour toutes les personnes impliquées dans le projet. Celles que vous voyez autant que celles qui travaillent dans l’ombre (!).

Dans l’après-midi, j’ai eu une conversation avec un enfant de dix ans, lui demandant laquelle des deux pièces il avait préféré. Il a spontanément pointé son doigt vers mon programme de Killer. Il a une vision nettement plus claire que moi parce que même aujourd’hui, je ne sais toujours pas choisir une favorite. Il y a cependant une chose qui ressort de tout ceci : Philip Ridley – en tant qu’auteur de théâtre – a une nouvelle fan. J’aime son écriture, le rythme de ses histoires, les cliffhangers, la passion et la violence et l’humour de ses mots.
Les mots sont un peu comme la musique, ceci dit : il faut de bons musiciens et un bon chef d’orchestre pour qu’une symphonie théâtrale fonctionne parfaitement. Et c’est ce que j’ai eu ce 4 mars, dans les sous-sols du Shoreditch Town Hall.

George Blagden et Hayley Squires jouent avec passion, qu’ils interagissent l’un avec l’autre ou lorsqu’ils se lancent dans leurs longs et impressionnants monologues à propos de leur cauchemars, réels ou non. Bien que les jumeaux soient des adultes, on ressent par moments le côté enfantin de leur relation et à quel point leur innocence les rend fort fragiles. Trop fragile pour le monde extérieur qui va les attaquer.

Hayley Squires (Haley) et George Blagden (Presley)

Cosmo – joué par Tom Rhys Harries – est un personnage flamboyant dont l’énergie électrique a rempli l’appartement dès son entrée dans celui-ci. Son interaction avec Blagden est captivante : on peut voir que Presley est définitivement intrigué par le jeune homme mais il a également trouvé un moyen de toucher Cosmo lorsqu’il s’exprime sur ses peurs profondes. Les deux personnages ont toutefois montré également un côté amusant de leur caractère…
Vous pourriez même être séduit par le jeune homme rayonnant à la veste rouge… sauf lorsqu’il évoque la confiance. Vous sentez à ce moment-là que l’intrigue est sur le point de prendre une autre tournure et doutez quant au fait de lui faire confiance…

Tom Rhys Harries (Cosmo)

Et Pitchfork… aaah ce personnage, joué par Seun Shote! Je ne peux pas vous parler énormément de lui si ce n’est pour vous dire qu’il vous surprendra VRAIMENT à de nombreux égards. Cause pas beaucoup mais il a un effet du tonnerre dans la pièce !

Quand on parle mise en scène, Jamie Lloyd est l’Editors ou le Kasabian du théâtre. A chaque sortie d’un nouvel album de ces groupes anglais, je ne sais jamais à quoi m’attendre mais ils arrivent toujours à me garder dans leur camp quoi qu’il arrive. Après trois aventures dans l’univers du metteur en scène British (Richard III, The Commitments and Dr Faustus), je suis maintenant certaine qu’il arrivera toujours à prendre des chemins peu conventionnels pour surprendre son public. Et bon sang… j’adore ça ! En conséquence, je me réjouis d’être de retour fin avril pour voir quelle magie il va opérer sur Guards at the Taj.
Les choix de mises en scène de Killer et Pitchfork étaient différents mais j’ai pris autant de plaisir avec l’un et l’autre. Et c’est la raison pour laquelle je ne peux que vous encourager à ne pas aller voir une mais les deux pièces.

Jamie Lloyd

Killer – From February 22nd to April 8th 2017
The Pitchfork Disney – From January 27th  to March 18th 2017



Photo credits : Matt Humphries (Merci Alex ;) )

Links :
Shoreditch Town Hall website: http://shoreditchtownhall.com/
Shoreditch Town Hall Twitter: https://twitter.com/ShoreditchTH
Tom Rhys Harries: https://twitter.com/TomRhysHarries
Matt Humphrey website : www.matthumphreyimages.com
Matt Humphrey Twitter : https://twitter.com/31thirtyone


mercredi 8 mars 2017

Killer & The Pitchfork Disney – Shoreditch Town Hall (04/03/2017) ENGLISH


So here I am, back in London. At last. Don’t get me wrong, I love my job but sometimes I need to take the pressure off and London (and music!) has always been the best to do so.
This three days trip was filled of theatre vibes: Hamlet at the Almeida and Killer and The Pitchfork Disney, both at Shoreditch Town Hall.
Shakespeare being Shakespeare and even though the famous Hamlet was played by one of my favourite actors (AKA Andrew Scott), these lines are all going to be about the other two. Because there’s plenty of things to say.

Both Killer and Pitchfork share common points: apart from being performed in the same venue, both are directed by Jamie Lloyd and come from the mind of Philip Ridley, the British Jack of all trades (novelist, poet, screenwriter, director, photographer, playwright...) But enough talk, let’s talk about our first play, shall we?

Saturday, 3PM, time for some… Killer.
We are invited to walk across the hallway to enter the theatre. Or… more likely into the building’s basement. Uncommon. This may be an interesting adventure. Headphones are waiting for us on chairs in a dimly-lit square room. Even more interesting. We are now seated, facing the wall when… complete darkness falls! And it begins. With a voice. A man’s voice, the one who will take us with him in three stories…
“A killer! That’s what I am.” This is how it all starts. Am I worried? Naaah, it’s just a play, after all. Erm, well, all things considered… maybe not. Because the killer is here. With me. Sometimes way too close, standing right behind me, softly whispering in my left ear. I don’t even dare turning around to see if there’s really someone behind me. Suddenly, I feel like he’s right in front of me, shouting at me. We all have this invisible and natural bubble we create around us but Killer – as I’ll never know his real name – smashed it in thousand pieces. I have goose bumps, eyes open wide, tears ready to fall: is it because I never blinked less in my entire life or because I am afraid to feel a hand suddenly tapping on my shoulder? I’ll never know… What I know though is that even if my body clearly responded to the voice inside the headphones, I couldn’t help to make a connection between some parts of Killer’s story to past events or to what I do fear for the future of USA.

Mysteries in Shoreditch Town Hall's basements...

Act 2 is much lighter for my blood pressure level and brings back a large smile on my face at specific times: our hero is a funny - not that he’s much aware of it - butler taking care of an old lady, contemplating the habit (boredom?) of his life. Then… the story takes a different turn where old habits are no longer an option. Couldn’t help but wonder if our hero was trapped in a dream. Or crazy. But does it matter in the end? We’re with him in this. Seated in this narrow hallway. As we walk away, I can’t help but have Peter Gabriel’s Sledgehammer song inside my head as well as images of Scarfe’s hammers in Pink Floyd’s Another Brick in the Wall video. Those of you who are familiar with Ridley’s work may now know what story we were in.



Last act. We’re in another square room, again with low lights. Instinctively, all of us put our back to the wall… maybe act one is still a bit present in our minds, after all. As it should be. I have the (bad?) idea of taking my headphones off for a few seconds. Shouldn’t have. The sound of reality works just as fine as the headphones and I’m walking to the back of the room faster than the speed of light… Still guided by “the” voice, we’re swallowed in the story of a man and his miraculous animal that won’t simply be left alone by another man. Once again, if you live this experience by jumping with both feet in it – which I did - you’ll easily feel the way he feels….
Then… a face appears out of a hole, on my right. So here he is. That’s our voice. Our animal friend. Our old lady caretaker. Our… killer.
What an experience, my friends! Three different stories, driven by fast action, fascinating characters with us wondering what’ll happen in the end and… by John MacMillan’s terrific voice work. Just the one needed for Lloyd’s choice of direction. It’s not easy being noticed when you’re not seen but it is NOT true for MacMillan. Days later, his voice still resonates inside my head. In addition of MacMillan’s voice, the use of the magical binaural sound was an effective production choice. Even though this sound technique sounds really modern, it was that very same technique that was used for the first time in music by the late Lou Reed when he recorded Street Hassle in… 1977.

John MacMillan

That surely was a bold choice for the world premiere of Killer. Throwing one person (or three, one for each story) in the middle of the Shoreditch Town Hall basement rooms, talking to us, looking at us straight in the eyes may have worked. Or… not. Letting the audience use its imagination, playing with them was a much interesting way of exploring Ridley’s monologues. If you have the right environment, the right structure, the right lighting, the right equipment and the right man for the job/voice, you’ll get the attention. And it definitely worked fine on me.

8PM… Time for The Pitchfork Disney, the story of siblings Hayley and Presley (Hayley Squires and George Blagden) living in their home, locked away from the outside world, only leaving their apartment to buy chocolate, their favourite food. One night, Presley sees a young man in the street and, while his sister sleeps, he lets the stranger – Cosmo – enter their world. But was it a good idea?

Once again, we are invited to go down in the basement in one lengthy room filled with many props. We are invited to sit on some of them, to be part of the story, sort of. The length of the room could worry anyone who wishes to get the best seat. Do not: all seats are good because the stage direction is carefully organized. Throughout the story, all actors are moving across the room – our heroes’ apartment – in order for anyone to see them close enough for minutes. Sure, you’ll have to let them go and share them with the few other dozen people. As for me, I am seated in the middle of the room, right next to a bucket and a tap. Hopefully, my reflexes are good enough I grabbed my bag before George Blagden could potentially stumble upon it. Trust me, I couldn’t have ever been closer to an actor than I was that evening.

Hayley Squires as Haley


Earlier that day, I was on Charing Cross pavement, in front of the former Found 111. The day the temporary theatre closed its door, I had a sad feeling that remained for a few weeks afterwards.
Weirdly, it seems that a lot of coincidences always bring me back to the now “dead” theatre. First, Rupert Hands, the associate director of Pitchfork Disney, also worked as associate director on Unfaithful, one of Found 111’s productions. Then Philip Ridley is an alumni of Saint Martin’s School of Art – he started writing The Pitchfork Disney while he was still studying there – and the former school building was… where the Found 111 exactly stood a few months ago.

Rupert Hands (left) and Jamie Lloyd (right) on the set of Killer

The Pitchfork Disney reminded me of the Found because of its specific type of staging. I realize more and more, now that I’ve had a few theatre experiences in London, that these are the ones I love the most. Because you feel like being inside the action instead of watching the action. As a person inside this story, you can have only but respect for all people involved in the project. The ones you see as much as the ones working in the shadows (!).

In the afternoon, I had a conversation with a 10 year-old boy, asking him which of both plays was his favourite. He spontaneously pointed at my Killer programme. Well he’s more clear-sighted than I am because today, I still can’t pick my favourite out of the two. There’s one thing though that did come out of all this: Philip Ridley – as a playwright - sure has a new fan now. I love his writing, the pace of his stories, the cliffhangers, the passion and violence and humour of his words.
Words are a lot like music though: it takes good musicians and a good orchestra conductor to make a theatre symphony work fine. And that was something I got on this March 4th in the basements of Shoreditch Town Hall.

George Blagden and Hayley Squires play with passion, whether they’re interacting with each other or doing their long impressive monologues about their nightmares, real or not. Despite the fact the twins are grown-ups, you sense the childish side of their relationship at times and how their innocence makes them so fragile. Too fragile for the outside world that will attack them.

Hayley Squires (Haley) and George Blagden (Presley)

Cosmo – played by Tom Rhys Harries – is a flamboyant character whose electric energy filled the apartment as soon as he entered it. His interaction with Blagden is captivating: you can see Presley’s definitely intrigued by the young boy but he also found a way to touch deeply Cosmo when he tells him about his deepest fear. Both characters also showed us their funny side, though…
You may even fall for the shiny guy in the red jacket… except when trust is evoked.  Then you feel the intrigue is about to take another turn and you’re not sure whether he’s to be trusted or not…

Tom Rhys Harries as Cosmo

And Pitchork… aaaah that character played by Seun Shote! Can’t give you much about that one except that he will DEFINITELY surprise you in many ways. Not much of a talker but he surely brings a strong effectiveness to the play!

When it comes to directing, Jamie Lloyd is the Editors or Kasabian of theatre. Just like when these British bands release new albums, I never know what to expect with each piece of work but they always end up keeping me on their side in the end. After three adventures in the universe of the British director (Richard III, The Commitments and Dr Faustus), I’m now sure that he’ll always manage to take unconventional roads to surprise his audience. And jeez… I love that! Therefore, I can’t wait to be back in late April to see what magic he’ll work out on Guards at the Taj.
The directing choices made for Killer and Pitchfork were both different but I had much fun attending both. Which is why I can only encourage you to see not one but both of them.

Jamie Lloyd on the set of The Pitchfork Disney

Killer – From February 22nd to April 8th 2017
The Pitchfork Disney – From January 27th  to March 18th 2017

Photo credits : Matt Humphrey (Thanks Alex ;) )

Links :
Shoreditch Town Hall website: http://shoreditchtownhall.com/
Shoreditch Town Hall Twitter: https://twitter.com/ShoreditchTH
Tom Rhys Harries: https://twitter.com/TomRhysHarries
Matt Humphrey website : www.matthumphreyimages.com
Matt Humphrey Twitter : https://twitter.com/31thirtyone




mercredi 1 mai 2013

Josh Doyle - Josh Doyle (2012) FRENCH


Ou ... la magie de Twitter. Je pense que je vous dois une explication à ce sujet…

Cela fait maintenant quelques mois que je suis sur Twitter et puisque la plupart des « Twitteriens » que je suis sur ce type de média social provient du monde de la musique, la plupart de mes « followers » sont soit des amis… soit des musiciens. Je ne peux malheureusement pas passer mes journées à écouter de la musique puisque je ne travaille pas dans ce monde mais une fois rentrée à la maison, j'essaie toutefois de prendre un moment pour écouter au moins une chanson de mes nouveaux followers, leur envoyer un mot et/ou… faire passer le message avec une chanson via Twitter ou mon Facebook

Samedi dernier, j'ai eu toute la journée rieeeeeeeen que pour moi et donc du temps à consacrer la musique de mes nouveaux followers et Josh Doyle était un de ceux qui étaient entrés dans mon cercle Twitterien cette semaine-là. Avant d'écouter sa chanson, j'ai vérifié ses antécédents et découvert qu'il vivait à Nashville. Donc, pour être honnête, j'étais psychologiquement prête à entendre de la musique country traditionnelle (non pas que je n'aime pas ça). Et c'était une erreur.

La première chanson que j'ai écoutée était "Everyone’s Alone", le morceau d'ouverture de l'album. Ouais, bon, effectivement on y trouve de la guitare acoustique, comme dans la plupart des chansons country, mais dans ce cas, il y avait quelque chose de plus… assez pour me faire musicalement tomber amoureuse en… approximativement 30 secondes. La mélodie, la voix et – au fil de la chanson - les paroles ont fait leur bout de chemin chez moi. Parfois, vous avez l’impression d’avoir besoin de plus d'une chanson pour être sûr de la « chose ». Parfois, vous avez l’impression qu'un morceau est suffisant et que vous savez déjà que vous vous sentirez en sécurité et surtout ... heureux. Dans le cas de Josh, je sentais que "Everyone’s Alone" faisait partie de la deuxième catégorie. Et ce n'était pas une erreur.


J'ai également écouté "Solarstorms", le second single. 13 secondes plus tard, j'ai un sourire idiot sur mon visage, meilleure preuve que j’apprécie le morceau. Arrive le refrain et je lance les mains en l'air comme un enfant qui vient de recevoir son cadeau de Noël! Ça y est! C'est ce que j'aime et je me fais du bien et me rends heureuse! C'est tout ce dont j'ai besoin dans la vie ... des moments comme ça qui rendent votre journée plus belle qu’elle ne l’était la minute précédente.
La mélodie de "Solarstorms" est de celles qui entrent dans la tête et dont on ne se défait pas si facilement. Je n'avais pas écouté l'album depuis quelques jours et, pour une raison inconnue, me suis réveillée vendredi matin avec la mélodie dans ma tête et ai même fini par chanter le refrain dans la salle de bain (acoustique géniale :D) tout en me préparant pour partir au bureau . J'y ai en quelque sorte vu un signe : si une de ses chansons m’est venue en tête soudainement, je me suis dit que je devais écrire quelques lignes sur Josh et sa musique…



  

D'où vient M. Doyle? Il a beau vivre à Nashville et être américain, il est né au Royaume-Uni et y a même résidé un bon moment. J'ai découvert qu'il faisait partie d'un groupe appelé The Dums Dum et ce nom ne me semblait pas inconnu. De fait. En visionnant la vidéo “Can’t Get You Out Of My Thoughts”  des  Dums Dum sur YouTube, je me suis souvenu avoir vu ce clip sur MTV à plusieurs reprises au début des années 2000. Josh a apparemment quitté  le groupe parce que leur maison de disques voulait que le groupe aille dans une direction qu’il n’était pas prêt à prendre. Il a poursuivi son petit bout de chemin, a tout laissé derrière lui et a traversé l'océan avec sa femme pour démarrer une nouvelle vie à Nashville. Il a certes eu quelques moments difficiles mais la musique ne l’a jamais vraiment quitté : il a continué à enregistrer de la musique et des EPs à une échelle plus modeste, il a envoyé personnellement des commandes de disques à ses fans ... Pour garder le contact avec ces fans de la première heure, il s’inscrit à l'édition 2012 du « Guitar Centre Singer-Songwriter Contest »… et remporte la compétition. Qui a donné naissance à… cet album. A l'origine, cet album éponyme était censé être un EP constitué de 3 chansons, mais le producteur a été tellement impressionné par Josh que l’EP est devenu un album de 10 chansons.

L'artiste, son univers, la musique et les mots sont la plupart du temps ce qui constitue un album, mais pour moi, producteurs et musiciens apportant leurs compétences respectives sont également des atouts précieux sur un album.
Le producteur de l’album de Josh étant John Shanks, il ne pouvait être rien de moins qu’un travail de qualité. Shanks fait partie de ces producteurs qui savent de quoi l’on parle quand il s’agit de musique puisque qu'il est lui-même musicien. Il a produit des albums pour Stevie Nicks, Sheryl Crow, Backstreet Boys, Bon Jovi, Alanis Morissette et a écrit des chansons pour The Corrs, Michelle Branch, Keith Urban…
Bien qu'il ait un vaste curriculum vitae en tant que batteur et ait offert ses services à divers artistes (Peter Gabriel, Fiona Apple, John Mayer, David Bowie, Mika, Sean Lennon, Springsteen ...), j’associerai toujours Matt Chamberlain à l’album “Bringing The Horse Down” des Wallflowers car c’est cet album qui m'a fait découvrir le groupe du fils cadet de Bob Dylan. Il n'a cependant jamais été membre de The Wallflowers, puisque Mario Calire a rejoint le groupe juste après l'enregistrement de l'album!
La carrière du bassiste Leland Sklar est l'une des plus prolifiques: Crosby Still & Nash, Neil Diamond, Phil Collins, Art Garfunkel, Dolly Parton, James Taylor ... ne sont que quelques noms pour lesquels il a travaillé.
Pas besoin dès lors de vous expliquer à quel point Josh Doyle a été béni d’avoir à ses côtés des artistes qualifiés et expérimentés pour l’enregistrement de son album…

Revenons cependant à Josh et sa musique, OK?

Pour faire simple, ceux d'entre vous qui aiment la BO de “Into The Wild” d’Eddie Vedder, Robert Francis et John Mayer, je pense que vous trouverez un certain intérêt à écouter la musique de Josh Doyle. Mais… c’est un peu plus que cela. Doyle a son propre monde et sa propre façon de nous le faire savoir…

Ne vous attendez pas à de grands morceaux de rock cela dit…
Oui, on retrouve çà et là quelques notes de guitare électrique, mais la plupart des guitares sont acoustiques et donnent ainsi le ton général de l'album de Josh Doyle : c'est un album que l’on écoute plutôt en descendant vers son lieu de vacances qu’en allant au Hellfest. C'est aussi le genre de musique qui me rappelle que l'été arrive et que je pourrais tout simplement me coucher dans l'herbe, mettre mes écouteurs sur les oreilles, fermer les yeux, appuyer simplement sur "play" et… profiter du moment.

Mais, mes amis… Cela ne signifie pas pour autant que vous finiriez par vous endormir dans l'herbe : on trouve aussi assez d'énergie dans certaines de ses chansons que pour donner l’envie de se lever et, si l’on se sent à la hauteur, chanter avec lui.

Si "Solarstorms" est doté d’un son mi-rock, mi-pop, "Swallow The World" durcit légèrement ce ton et donne à Josh l'occasion de nous montrer un peu plus son registre vocal en tapant dans des notes plus hautes sur le refrain. L’idée de faire découvrir la chanson à Dave Grohl des Foo Fighters et de connaître son opinion à ce sujet m’a également traversé l’esprit en écoutant ce morceau.


  

Sur "I Want To Break Your Mended Heart", Josh chante à voix haute et avec énergie ce que certains d'entre pensent tout bas après une rupture, l’état d’esprit dans lequel certains d'entre nous se trouvent lorsqu’ils ont encore régulièrement sous les yeux la personne qu’ils ont aimée à un moment de leur vie… Le solo de guitare de "I Want To Break Your Mended Heart " est un plus non-négligeable qui donne un piquant suffisant pour en faire un prochain single. Moi, j’dis ça comme ça…

Une chanson en particulier a attiré mon attention ... la dernière. Parfaite pour terminer son album en fait.
Je ne suis pas une personne croyante. Je suis née et ai grandi dans la foi chrétienne, mais ai perdu cette dernière il y a 22 ans suite à un événement triste dans ma vie, ne l’ai jamais retrouvée et ne la retrouverai probablement jamais. Je n'ai pas besoin de religion pour guider ma vie puisque je crois (et sans doute parfois très naïvement) en l’être humain et au bien que les personnes autour de nous peuvent apporter dans nos petites vies. Mais je respecte les croyances des gens et aime savoir pourquoi la religion est importante dans leur vie, quel que soit cette religion. A ce sujet, la…euh… confession de Josh Doyle à l'aide de "My Jerusalem" est un moment touchant de l'album. J’ai beau ne plus avoir de foi religieuse mais peux apparemment encore être touchée par la grâce de Dieu… à travers la musique.


  

Josh Doyle est particulièrement bon quand il s’agit d’interpréter des chansons comme si elles étaient ses propres histoires, mais y intègre des lignes qui pourraient très bien être destinées à chacun d’entre nous. “This transcendent ache we're feeling is you and me against the world” ( "Ce mal transcendant que nous ressentons, c'est toi et moi contre le monde") sonne évidemment comme quelque chose faisant partie d’une expérience personnelle mais “What do you do when it's too late, when you can't even see that you're the one” (“Que feras-tu lorsqu’il sera trop tard, quand tu ne peux même plus voir que tu es l’unique”) est une question que nous sommes tous en mesure de nous poser et à laquelle nous pouvons tous facilement nous identifier.

En fait, les paroles de Josh Doyle font réfléchir ... réfléchir un peu plus à propos de… eh bien… beaucoup de choses. À propos de la vie aussi… Comme lorsqu’il chante “The meaning of life is to find your way home” ("Le sens de la vie est de trouver le chemin qui vous ramène à la maison"). Pas forcément faux. Si on ose, on peut même pousser la réflexion un peu plus loin et se rappeler une autre phrase anglaise célèbre dit que… “Home is where the heart is” (dont le sens général pourrait se traduire par "La maison est où se trouve le coeur "). Alors… par extension… "Le sens de la vie est de trouver le chemin qui vous ramène à la maison, là où se trouve le cœur"? Je ne pense pas que nous profiterions de la vie si nous n'avions pas d'amour et de belles âmes autour de nous. Et après avoir écouté l'album de M. Doyle avec le cœur grand ouvert (comme je le fais toujours, pour être honnête), j'ai fini par réaliser que… oui, cet homme a une belle âme et a réussi à mettre beaucoup de lui dans ses chansons. Et il ne dépend que de nous de profiter de l'instant… n'est-ce pas?


Josh Doyle m'a trouvée grâce à Twitter et… je suis heureuse que cela soit arrivé puisqu’il m’a apporté une petite dose de bonheur cette la semaine grâce à sa musique.
Certaines personnes pensent que les médias sociaux sont une plaie et dangereux mais je préfère penser qu'ils peuvent faire des choses merveilleuses, pour autant qu’ils soient utilisés correctement et avec des précautions…. Ils permettent ainsi à des groupes non signés de faire connaître leur musique au monde, par exemple. Soyons honnêtes, les chances pour moi d'apprendre l'existence de Josh et de sa musique étaient assez minces. Il vit de l'autre côté de la planète, sa maison de disques n'est pas de celles ayant un dispositif imposant de promotion commerciale (ce qui n'est finalement pas une mauvaise chose car elle empêche l’artiste d’avoir l’impression d’être "la chose" de la compagnie de disque), il n’est pas (encore !) apparu dans des émissions télés ou tournée en Europe… nos chemins se sont tout de même croisés.

Bien que… j'aurais certainement croisé le chemin du chanteur de Nashville s'il devait être l’opening act de Robbie Williams sur sa tournée Take The Crown Stadium de cet été puisque je serai au Stade Roi Baudouin le 3 Août. Cette idée est un « ptit truc » entre Josh Doyle, @RobbieWill1ams et quelques autres personnes de Twitter (dont moi)… mais ce serait finalement un BIG quelque chose. Plus j'y pense… plus j’en ai envie. Williams! Allez ... DO IT! Euh ... désolée… "M. Williams, pourriez-vous, s'il vous plaît,  prendre M. Doyle comme opening act pour votre tournée d'été? Merci beaucoup de votre attention."

Maintenant ça ne va vraiment pas être facile d’écrire des articles avec les doigts croisés jusqu'en août… ;)





Josh Doyle’s website : http://joshdoyle.com/
Josh Doyle’s Twitter : https://twitter.com/joshdoyle
Josh Doyle’s Facebook : http://www.facebook.com/joshdoylemusic

Tracklist :
Everyone’s Alone
When Your Heart Can’t Make Up Its Mind
Bird Of Prey
Solarstorms
Swallow The World
I Figured The World Out
Meaning Of Life
I Want To Break Your Mended Heart
This Transcendent Ache
My Jerusalem

dimanche 28 avril 2013

Josh Doyle - Josh Doyle (2012) ENGLISH


Or… the magic of Twitter. I think I need to explain myself a bit here…

It’s been a few months that I’m on Twitter now and since most of the accounts I follow are music-related, most of my followers are either friends… or musicians. I can’t unfortunately spend my days listening to new sounds as I’m not working in the music biz but once back home, I still try to take a moment to listen to at least one song of my new followers, send them a word and/or… spread the word to everyone through Twitter or Facebook. 

Last Saturday, I was having aaaaall day just for myself, I therefore had plenty of time to check out new followers’ music and Josh Doyle was one of those who had entered into my Twitter-circle. Before listening to his music, I checked his background and found out he was living in Nashville. So, to be honest, I was mentally prepared to hear some traditional country music (not that I don’t like it). And it was a mistake. 

The first song I listened to was the album’s opening track, “Everyone’s Alone”. Yeah, well, sure it has some acoustic guitar in it, like most country songs but in this case, there was something more… enough to make me musically fall in love in… something like 30 seconds. The melody, the voice and - as the song continued - the lyrics found their way into me. Sometimes, you have the feeling that you need more than one song to be sure of the “thing”. Sometimes, you have the feeling that one song is just enough and that you already know you’ll feel safe and most importantly… happy. In Josh’s case, I felt that “Everyone’s Alone” was part of the second feeling. And it wasn’t a mistake.




I also listened to “Solarstorms”, the second single. 13 seconds later, I have that dumb smile on my face, best proof that I like it. Here comes the chorus and I put my hands up in the air like a child that just received his Christmas present! This is it! This is what I love and make me feel good and happy! This is all I need in life… moments like this that make the day much brighter than it was the minute before.
“Solarstorms”’s melody belongs to those that stick in your head for a while and that you can’t easily get rid of. I had not listened to the album for a few days and for unknown reasons, woke up Friday morning with the melody in my head and ended up singing the chorus in the bathroom (great acoustic! :D) while getting ready before heading to the office. I kind of also saw this as a sign: if one of his songs popped in my head out of nowhere, I had to write a few lines about Josh and his music…




Where does Mr. Doyle come from? He may live in Nashville and be American but he was born in the UK and resided there for a while. I found out he was once part of a band named The Dum Dums and the name didn’t seem too unknown to me. True. While watching The Dum Dums’ “Can’t Get You Out Of My Thoughts” on YouTube, I remembered seeing that video on MTV a few times back in the early 2000s. Josh apparently parted ways with the band because their record company wanted to make them be something Josh wasn’t willing to be. He went his own way, left everything behind and crossed the ocean with his wife to start a new life in Nashville. He had a few life-struggling moments but music was never really much far away: he kept on recording music and EPs on a fan-based scale; he personally sent orders to his fans… To keep this fan base interested, he entered the 2012 Guitar Centre Singer-Songwriter Contest… and won the competition. Leading to… this album. Originally, this eponymous album was supposed to be a 3-songs EP but the producer was so impressed by Josh than it ended up being a full 10-tracks album.

The artist, his world, music and words are most of the time what makes an album but to me, producers and musicians bringing their respective skills are also valuable additions to an album.
Josh’s record’s producer being John Shanks, it couldn’t be any less than “quality work”. Shanks belongs to those producers who know how music works since he’s a musician himself. He produced albums for Stevie Nicks, Sheryl Crow, Backstreet Boys, Bon Jovi, Alanis Morissette and wrote songs for The Corrs, Michelle Branch, Keith Urban…
Even though he has an extensive resume as a drummer and offered his services to various artists (Peter Gabriel, Fiona Apple, John Mayer, David Bowie, Mika, Sean Lennon, Springsteen…), I will always associate Matt Chamberlain with The Wallflowers’ “Bringing The Horse Down” as it is the album that helped me discover the band of Bob Dylan’s youngest son. He was never a member of The Wallflowers though since Mario Calire joined the band right after the recording the album!
Bassist Leland Sklar’s career is one of the most prolific ones: Crosby Still & Nash, Neil Diamond, Phil Collins, Art Garfunkel, Dolly Parton, James Taylor… are a VERY few of the artists he worked for.
No need to tell you then how much Josh Doyle had been blessed with skilled and experienced people on his album…

Let’s get back to Josh and his music, OK?

To keep it simple, for those of you who like Eddie Vedder’s Into The Wild soundtrack, Robert Francis and John Mayer, I think you may find some interest in Josh Doyle. But… there’s more. Doyle has his own world and his own way to let us know about it…

Don’t expect big rock tunes though… Yes, there are some electric guitar notes but most guitars are acoustic and give us the main tone of Josh Doyle’s album : it’s one of those you should listen to while heading South to your vacation site rather that heading to the Hellfest. It’s also the kind of music that reminds me that Summer is coming and that I could just lay in the grass, put my headphones on, close my eyes, just press “play” and… enjoy the moment.

But, my friends… That doesn’t mean you’d end up falling asleep in the grass: there’s also enough energy in some of his songs to make you want to get up and, if you’re up to it, sing along.

If “Solarstorms” has this sweet rock-tone, “Swallow The World” hardens that tone a bit more and gives Josh the opportunity to show his vocal range as he goes for higher-pitched notes on the chorus. It also crossed my mind that it’d be interesting to suggest the song to Fighters’Dave Grohl and ask his opinion about it.


  

On “I Want To Break Your Mended Heart”, Josh sings out loud and with energy what some of us keep inside after a break-up, how some of us may feel as they still see the one they used to love… “I Want To Break Your Mended Heart”’s solo guitar give a spicy addition to the track to make it sound like a nice next single. Just sayin’…

One particular song caught my attention… The last one. The perfect one to end his album actually.
I’m not a religious person. I was born and raised as a Christian but lost faith 22 years ago due to a sad event in my life, never found that faith back and probably never will. I don’t need religion to guide my life as I believe mostly (and probably sometimes very naively) in people and all the good they bring in life. But I respect people’s beliefs and am curious about why religion is an important part of their life, whatever religion it is. On that subject, Josh Doyle’s.. erm… confession with the help of “My Jerusalem” is a moving moment of the album. I may not be a religious anymore but I can apparently still be touched by the grace of God... through music.


  

Josh Doyle is good at singing songs as if they were stories that had happened to him but yet manage to insert lines that can be addressed to any of us. “This transcendent ache we're feeling is you and me against the world” obviously sounds like something taken from personal journey but “What do you do when it's too late, when you can't even see that you're the one” is something all of us can easily ask ourselves and relate to.

Actually, Josh Doyle’s lyrics make you think… think a little deeper about… well… a lot of things. About life too… Like when he’s singing “The meaning of life is to find your way home”. Not necessarily untrue. If you even dare thinking a little deeper and remembering another famous line saying that… “Home is where the heart is”. So… by extension… “The meaning of life is to find you way where the heart is”? I don’t think we’d enjoy life if we had not some love and great souls around all of us. And after listening to Mr. Doyle’s album with a wide opened heart (as I always do, to be honest), I ended up realizing that… yes, that man has a great soul and managed to put a lot of it in his songs. And it’s all up to us to enjoy the moment… isn’t it?


  

Josh Doyle found me through Twitter and… I’m glad he did as he brought happiness in my life this week thanks to his music.
Some people think that social media are a curse and dangerous but I’d rather think they can do wonderful things if they are used properly and carefully… such as helping unsigned bands to let know the world about their music, for example. Let’s be honest, the chances for me to learn about Josh’s existence and music were quite slim. He lives on the other side of world, his record company isn’t one of those with huge commercial promotion (which isn’t ultimately a bad thing as it prevents you from feeling like the record company’s “thing”), he didn’t appear on European television or tour Europe (yet)… but it ultimately happened. 

Although… I’d have definitely found out about the Nashville singer if he were to be Robbie Williams’ opening act for his Take The Crown Stadium tour this Summer as I’ll be at the Stade Roi Baudouin on the 3rd of August. This idea is “something” between Josh Doyle, @RobbieWill1ams and a few other Twitter people (including me)… but that would ultimately be a BIG something. The more I think of it… the more I want it. Williams! COME ON… DO IT! Erm… sorry… “Mr. Williams, would you please take Mr. Doyle as your opening act for your Summer Tour? Thank you so much for your consideration.”

Now that won’t REALLY be easy writing articles with fingers crossed until August… ;)





Josh Doyle’s website : http://joshdoyle.com/
Josh Doyle’s Twitter : https://twitter.com/joshdoyle
Josh Doyle’s Facebook : http://www.facebook.com/joshdoylemusic

Tracklist :
Everyone’s Alone
When Your Heart Can’t Make Up Its Mind
Bird Of Prey
Solarstorms
Swallow The World
I Figured The World Out
Meaning Of Life
I Want To Break Your Mended Heart
This Transcendent Ache
My Jerusalem