Comme l'an dernier,
je vous propose ci-après un petit récapitulatif de mes meilleurs moments
musicaux de cette année 2013. On va d'ailleurs commencer en force avec…
Dans la catégorie "Ajoute une légende de plus à ton CV concerts" : Bruce Springsteen
Sprinsgsteen, j'en entends parler depuis des années, notamment par le biais d'Eric Laforge qui n'hésite jamais à partager son amour inconditionnel pour le Boss. Qu'on aime ou qu'on n'aime pas ses chansons, Springsteen fait partie des "grands" de la Musique, ne fut-ce que par la longévité de sa carrière.
Si je n'aime pas toute sa discographie, je reste fan de l'album "The Rising" (2002) et apprécie son dernier opus, "Wrecking Ball" (2012). C'était donc l'occasion rêvée de nous voir, lui et moi… et les quelques 50.000 personnes de la pelouse de Werchter, dans le cadre du TW Classic. Une des forces de l'artiste, outre son énergie débordante et inépuisable, reste cette superbe communion tant avec le public qu'avec son groupe – sa deuxième famille - le "E Street Band". Dix-huit personnes autour du Boss, pas moins. Pour assurer un spectacle pendant presque trois heures, avec de superbes moments : duo avec Ben Harper qui faisait lui aussi partie de l'affiche du TW Classic, non pas une mais trois femmes choisies dans le public our accompagner la bande sur "Dancing in the Dark", moment tendresse pour se souvenir des membres disparus du E Street Band…
Bref, aller voir Springsteen au moins une fois dans sa vie, ça devrait être comme le vaccin pour la polio : obligatoire.
Irais-je le revoir un jour? Je ne dis définitivement pas non. Rien que pour cette générosité, cette interaction fantastique avec son public et l'ambiance sur scène entre tous ces musiciens…
Le concert de Sprinsgteen reste aussi pour moi un excellent souvenir pour une raison qui m'amène vers la catégorie suivante…
Dans la catégorie "Ajoute une légende de plus à ton CV concerts" : Bruce Springsteen
Sprinsgsteen, j'en entends parler depuis des années, notamment par le biais d'Eric Laforge qui n'hésite jamais à partager son amour inconditionnel pour le Boss. Qu'on aime ou qu'on n'aime pas ses chansons, Springsteen fait partie des "grands" de la Musique, ne fut-ce que par la longévité de sa carrière.
Si je n'aime pas toute sa discographie, je reste fan de l'album "The Rising" (2002) et apprécie son dernier opus, "Wrecking Ball" (2012). C'était donc l'occasion rêvée de nous voir, lui et moi… et les quelques 50.000 personnes de la pelouse de Werchter, dans le cadre du TW Classic. Une des forces de l'artiste, outre son énergie débordante et inépuisable, reste cette superbe communion tant avec le public qu'avec son groupe – sa deuxième famille - le "E Street Band". Dix-huit personnes autour du Boss, pas moins. Pour assurer un spectacle pendant presque trois heures, avec de superbes moments : duo avec Ben Harper qui faisait lui aussi partie de l'affiche du TW Classic, non pas une mais trois femmes choisies dans le public our accompagner la bande sur "Dancing in the Dark", moment tendresse pour se souvenir des membres disparus du E Street Band…
Bref, aller voir Springsteen au moins une fois dans sa vie, ça devrait être comme le vaccin pour la polio : obligatoire.
Irais-je le revoir un jour? Je ne dis définitivement pas non. Rien que pour cette générosité, cette interaction fantastique avec son public et l'ambiance sur scène entre tous ces musiciens…
Le concert de Sprinsgteen reste aussi pour moi un excellent souvenir pour une raison qui m'amène vers la catégorie suivante…
Dans la
catégorie "Ceux que t'aurais jamais cru croiser un jour et où t'as gagné
le gros lot" : Keane et Stereophonics
Donc voilà… Tout
est finalement dans le titre. Ou presque.
J'ai eu l'occasion
de rencontrer trois membres de Keane (Jesse Quinn, Tim Rice-Oxley et Richard Hughes) dans un contexte tout à fait unique : au milieu
de la foule et en plein concert de Springsteen. Avouons-le, j'en ai perdu tout professionnalisme
journalistique quand je me suis rendu compte de leur présence à à peine
quelques mètres de nous. En même temps, ce n'est pas le genre de choses qui
arrive tous les jours, non? Une fois arrivée devant eux (et mon sang-froid
retrouvé), j'ai pu me rendre compte de leur extrême gentillesse. C'est aussi la
première fois de ma vie que j'ai eu l'occasion de remercier "en vrai"
des artistes pour tout ce qu'ils m'ont apporté grâce à certaines de leurs
chansons. Et ça aussi, ce n'est pas le genre de chose qui arrive tous les
jours.
Un
peu plus tôt dans l'année, j'ai eu l'occasion, grâce à Sabrina (que je ne
remercierai jamais assez) de partir à Paris dans le cadre d'un
"showcase" des Stereophonics. Fan du groupe Gallois depuis les années
90 mais n'ayant jamais eu l'occasion de les voir en live, assister à un concert
où nous étions une centaine à tout casser ajoutait un cachet particulier à ma
"première fois" avec ce groupe que j'affectionne depuis tant d'années.
Outre une superbe prestation, Sabrina et moi avons eu l'occasion de rencontrer
brièvement Kelly Jones, Richard Jones et Adam Zindani à la sortie du concert.
Encore une fois, rencontrer des artistes dont on apprécie le talent reste un
moment fort et je garderai encore longtemps en mémoire cet agréable moment,
ainsi que le sens de l'humour du bassiste du groupe. Always and forever in my
heart, les Stereophonics…
Une
fois encore, cette catégorie me permet de glisser doucement vers une autre
catégorie…
Dans
la catégorie "Petits bonheurs dans la vie d'une bloggeuse" : Casino
Qui
c'est? Et bien… lorsque je rédige une chronique, j'ai tendance à aller voir si
les membres des groupes ou musiciens d'un artiste n'ont pas d'autres activités,
des "side-projects".
C'est
le cas d'Adam Zindani, le guitariste des Stereophonics, également chanteur de Casino,
groupe originaire de Birmingham. J'ai écouté l'album du groupe via YouTube, ai
été immédiatement séduite et l'ai écrit dans la chronique Stereophonics… Rosie,
une anglaise, a transmis mon article à Jo, un des membres de Casino, qui a ainsi
pris contact avec moi.
Si
l'on veut faire court, j'ai reçu chez moi un T-shirt du groupe et leur album, désormais
introuvable sur le marché.
Si
l'on veut faire un peu plus long, disons que j'ai envoyé quelques chansons du
groupe dans la boite mail d'un ami et, qu'avec sa précieuse aide, nous avons fait
passer l'une des chansons du groupe sur une radio nationale belge.
Morale
de l'histoire : quand vous avez quelque chose sur/dans le cœur, écrivez-le… Et
soyez "juste" gentils… Ça peut réserver de jolies surprises. Et des
petits "bonheurs de vie".
Dans la
catégorie "Ceux qui voient les choses en grand et à qui ça réussit plutôt
bien" : Robbie Williams
Le stade Roi
Baudouin, première expérience pour moi. Sacrée expérience! Premier constat :
un type comme Robbie Williams, c'est un homme de stade. Pas forcément parce
qu'il est fan de foot mais… parce qu'il se sent à l'aise dans ce monde-là, avec
des milliers de gens autour de lui. Il sait en tout cas bien s'entourer : si
les musiciens ont assuré, il fallait aussi féliciter ceux qui avaient participé
à la construction de ce décor démentiel. Tout comme cette géniale idée des
images apparaissant sur le fond de ce décor : en effet, le timing devait être
impeccable et en accord avec le coucher du soleil puisque ce n'était qu'une
fois l'obscurité tombée que le visage géant révélait sa... face cachée! Tout
simplement génial!
Des moments uniques
aussi, où on a pu constater l'aisance du chanteur/comédien (au choix) à réagir
au quart de tour : quand quelqu'un dans la foule envoie un T-shirt où il est
inscrit " I love Liam Gallagher" (tout qui connait un peu Williams
sait que les frères Gallagher sont un sujet un peu sensible…), il réagit un peu
plus tard en improvisant "Wonderwall" à la guitare…
Un chanteur qui se
tient également au courant de l'actualité des pays dans lesquels il passe :
sachant que notre plat pays venait d'avoir un nouveau Roi, il nous a demandé si
nous aurions aimé l'avoir, lui, comme Roi. Evidemment, la foule a hurlé comme
pas deux. Je me demande encore s'il savait que… le Prince Laurent – frère de notre
Roi - était ce jour-là également dans le stade… Roi Baudouin.
Si Williams est un
homme de "masse" qui sait autant faire danser la foule au son de son
"Rock DJ" que lui faire chanter "Sweet Caroline", ce même
public sait aussi lui renvoyer plein pot la tendresse qu'elle a pour lui. "Feel"
et "She's The One" chanté par les fans étaient de beaux moments… mais
je garderai encore longtemps dans le cœur "Angels", où les 67.000
personnes du Stade ont chanté le refrain comme un seul homme. Les musiciens ont
quitté la scène, Robbie Williams s'apprêtait à faire de même… et pourtant, il
est encore resté un peu près de son public, pour savourer ce moment, sourire
aux lèvres. Il a même repris une fois encore le refrain pour prolonger
l'instant… Beau souvenir que ce concert!
Dans la
catégorie "Ceux où c'est toujours un plaisir de vous revoir, dear" : Mika et
Imagine Dragons
Mika fait partie, à l'instar de Lady
Gaga, de ces artistes que j'apprécie pour l'univers qu'ils ont créés, un peu
décalé et hors-norme mais tellement riche. Lorsque le nom de Mika a été annoncé
aux Ardentes, il ne nous a pas fallu longtemps, avec les copines, pour nous
décider : nous avions gardé un excellent souvenir de sa prestation au
Suikkerock de Tirlemont. Encore une fois, solidement épaulé par ses musiciens,
il a fait rêver le bord de Meuse au son de sa musique toute en couleur. C'est
toujours un plaisir de revoir ce sympathique jeune homme sur une scène…
Imagine Dragons… on dit "Jamais
deux sans trois", c'est maintenant chose faite. A chaque retour des
Dragons de Las Vegas, la salle est un peu plus grande et le public de plus en
plus amoureux… Eux, par contre, ne changent pas : généreux, professionnels et…
toujours à la fois surpris de tant de soutien et heureux de donner à leur
public. Rien à faire, avoir vu ces gars super sympas démarrer tout en bas dans
la petite salle du Bota pour finir par remplir le Cirque Royal, ça me fait
toujours quelque chose… Mention extra spéciale pour la prestation au Cirque
Royal de Mister Platzman qui, s'il est un excellent batteur, nous a montré son
talent au violon sur "30 Lives".
Dans la
catégorie "Ceux où tu traverses la Manche parce que ça le vaut
bien" : Eric Clapton et Mark Knopfler
Londres, c'est
"ma" ville, celle où je me sens bien dès que j'ai posé le pied sur le
quai de la gare de St Pancras.
Dans cette ville,
il y a un endroit cher à mon cœur qui est, vous vous en doutez, lié étroitement
au monde de la musique : le Royal Albert Hall. Situé à une extrémité de Hyde
Park, ce large bâtiment a ouvert ses portes à quelques noms prestigieux : les
Who, les Rolling Stones, David Gilmour, les Killers, Robbie Williams… Il a même
accueilli sur sa scène Eric Clapton, Ringo Starr, Paul McCartney, Tom Petty, Billy
Preston, Jeff Lynne et d'autres invités prestigieux lors du concert hommage à
George Harrison…
Quand Eric Clapton
annonce son retour, je pressens que l'artiste, désormais peu enclin à parcourir
des milliers de kilomètres, risque de ne pas sortir d'Angleterre. Qu'à cela ne
tienne, si Clapton ne vient pas à toi,
tu iras à lui… d'autant plus qu'il était accompagné sur cette tournée par son
guitariste-fétiche Doyle Bramhall II, le claviériste Paul Carrack (de Mike
& The Mechanics) et le batteur Steve Jordan (THE producteur de John Mayer
et membre du John Mayer Trio), que j'apprécie énormément. Ce concert fut
superbe du début à la fin : Clapton, comme à son habitude, était laconique mais
les doigts qui glissent sur les cordes de guitare parlent finalement bien plus
que les mots… Le duo avec Doyle sur "Tell The Truth", comme ils
l'avaient fait au Crossroads Festival; la mise à l'honneur de Paul sur "It
Ain't Easy (Loving Somebody) où Clapton se fait "juste" musicien de
Carrack; ma version préférée de "My Father's Eye"; la communion avec
le public sur "Layla" et surtout, surtout… le retour de "Tears
in Heaven" sur la set list après des années d'absence m'ont fait
pleinement réaliser à quel point j'ai vécu ce soir-là un moment unique. J'avais
déjà vu Clapton au Sportpaleis en 2010 mais… ça ne m'avait pas fait le même
effet. Ce soir-là, il y a effectivement eu des "tears" et, quelque
part, j'étais un peu au "Heaven" dans ce cadre magnifique.
Le week-end
suivant, pour ne pas faire les choses à moitié, retour à l'Albert Hall, pour
Monsieur Mark Knopfler. Cette fois, nous sommes en plein milieu de la salle et
non plus dans les gradins où nous profitons à fond de la vue avec l'orgue géant
situé dans le fond de la scène, mis en évidence à plusieurs reprises grâce aux
éclairages.
Encore une fois,
superbe moment avec Knopfler et son band, séduisant au possible : "Romeo
And Juliet", "Postcards to Paraguay", "Our Shangri-La"
et tant d'autres… Knopfler n'a lui aussi pas besoin de beaucoup de mots pour
séduire, ses musiques parlent pour lui : ses mélodies sont tellement
envoûtantes… Pas pour rien que l'Anglais a signé plusieurs BOs de film : ça lui
va comme un gant. Il suffisait, ce soir-là, de les voir jouer "Father And
Son" ou le final, le superbe morceau "Going Home", sous un
éclairage superbe, pour s'en rendre compte.
Je ne peux que vous
conseiller à tous, si vous en avez l'occasion un jour, d'aller voir un concert
dans cette salle : outre son côté typiquement anglais avec les ouvreurs qui vous
guident jusqu'à votre place, son esthétique superbe, l'Albert Hall est aussi
doté d'une acoustique parfaite qui vous permet, où que vous soyez, de profiter
du concert sans avoir à porter des bouchons…
Et en parlant de
bouchons et de volume sonore…
Dans
la catégorie "Ceux qui ont oublié qu'on a des oreilles et qu'on voudrait
bien les garder encore longtemps" : Thirty Seconds to
Mars et Hurts
Le concert de
Thirty Seconds to Mars restera le concert de 2013 le plus décevant, je pense.
Outre une arrivée plus que tardive des membres du groupe (une heure d'attente
entre la fin de la première partie et eux???) ayant pour conséquence une setlist
écourtée, mon pauvre petit corps a ramassé niveau puissance sonore. J'étais
parfaitement consciente que cela risquait d'être le cas puisque le nouvel album
du groupe fait la part belle aux percussions, en plus d'avoir déjà en son sein
un des batteurs des plus énergiques dans le monde des cymbales et grosses
caisses mais… il y a tout de même des limites à ne pas franchir. Nous étions
installées dans la fosse de la Lotto Arena, pratiquement dans le fond et hors
de portée du champ d'action des amplis situés sur les côtés de la scène.
Assister à un concert et être au bord des larmes tellement on se sent mal
physiquement, ce n'est pas normal… Bon, petit lot de consolation : nous avons
eu la chance d'avoir, dans la salle, une fan du groupe qui est apparue dans la
vidéo "Do Or Die", que Jared a reconnu et fait monter près de lui sur
la scène…
Dans la même
optique, je me doutais aussi que le volume sonore de Hurts, dont la base
musicale est d'influence électro, risquait d'être élevé. De fait. Le plus décevant,
c'est que j'apprécie énormément la voix de Theo Hutchcraft que je n'ai, en
raison de ce volume, pas pu apprécier à sa juste valeur. J'ai entendu la
qualité de sa voix qui, en concert, est aussi exceptionnelle que la version
album mais aurait vraiment souhaité pouvoir apprécier l'un ou l'autre morceau
sans bouchons. C'est toujours moche de ne pas mettre en valeur la qualité d'une
musique ou d'une voix et de privilégier le volume… M'y ferai jamais.
Allez ici, j'aime
tellement la voix de Theo que je vous mets un ptit moment de douceur…
Dans
la catégorie "Ceux qui ont cramé la salle de concert" :
Miles Kane
Aaah lui alors! Ce
gars-là nous a fait un de ces shows à l'Ancienne Belgique : du tout tout TOUT
bon!
Déjà avec
l'arrivée, un peu plus tôt dans l'année, de son album "Don't Forget Who
You Are", le pote à Alex Turner et Paul Weller avait réussi à me séduire.
OK, avec Miles Kane, on est certain que le rock anglais a encore de beaux jours
devant lui. Et ça, ça fait déjà du bien…
Mais en
"live", c'est une toute autre aventure! Miles et son incroyable band
ont réveillé toute la salle de l'AB en un temps record avec du lourd… Ses
chansons sont tellement pleine d'énergie qu'il était difficile de tenir en
place et de ne pas danser. En outre, l'artiste est lui-même très généreux avec
son public et les interactions sont nombreuses, ce qui le rend d'autant plus
sympathique. Soulignons aussi ce moment où le groupe a repris la "Sympathy
For the Devil" des Stones : tout bonnement magique et génial!
En une phrase : je
recommande vivement l'expérience Kane et je ne dis pas non à une seconde fois.
Demain, nous reprendrons le récapitulatif de l'année musicale 2013 avec quelques nouvelles "catégories"…
Demain, nous reprendrons le récapitulatif de l'année musicale 2013 avec quelques nouvelles "catégories"…
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