Aaah mes chers amis, quatre ans
d’absence est un LONG moment lorsque l’on tient à quelqu’un: « Keep Calm
And Carry On », le dernier album des Stereophonics est sorti en 2009 et – bien
que j’aie fini par l’apprécier autant que les autres albums du groupe – il m’a
fallu l’écouter à plusieurs reprises avant d’en apprécier toute la valeur.
Il y a un peu plus d’un an, je lisais que le groupe était de retour en studio pour enregistrer un nouvel album. Fait encore un peu plus intéressant, je découvrais qu’ils enregistraient une partie de cet album dans mon tout petit pays, la Belgique (parfois, de petites choses de ce genre vous rendent encore un peu plus fière d’être belge, croyez-moi !). Si j’étais du genre « groupie », j’aurais cavalé jusqu’au Studios ICP à Bruxelles parce que j’étais presque certaine que c’était LE studio qu’ils avaient loué. M’était pas trompée… N’était cependant pas assez « groupie » que pour aller m’asseoir devant l’entrée des studios et attendre que les garçons en sortent… Principalement parce que je pense fermement que l’on doit laisser tranquille des artistes lorsqu’ils sont en plein processus de création.
En parlant de tranquillité, les Stereophonics se sont séparés de leur maison de disques, V2, et ont à présent leur propre label, baptisé « Stylus Records », leur permettant en conséquence de faire les choses comme ils le veulent. Anecdote amusante : si le groupe tire son nom d'un "radiogram" stéréophonique (un meuble comportant à la fois radio et tourne-disque) qu'ils avaient vu au domicile familial de Stuart Cable (premier batteur du groupe malheureusement décédé en 2010), leur label porte également le nom d'un élément musical. En anglais, le "stylus" est la tête de lecture du tourne-disque, la partie qui contient l'aiguille, l'élément qui permet à la musique de s'évader de vos disques et de s'envoler vers vos oreilles... Mais assez de considérations techniques, revenons à l'album, voulez-vous ?
Il y a un peu plus d’un an, je lisais que le groupe était de retour en studio pour enregistrer un nouvel album. Fait encore un peu plus intéressant, je découvrais qu’ils enregistraient une partie de cet album dans mon tout petit pays, la Belgique (parfois, de petites choses de ce genre vous rendent encore un peu plus fière d’être belge, croyez-moi !). Si j’étais du genre « groupie », j’aurais cavalé jusqu’au Studios ICP à Bruxelles parce que j’étais presque certaine que c’était LE studio qu’ils avaient loué. M’était pas trompée… N’était cependant pas assez « groupie » que pour aller m’asseoir devant l’entrée des studios et attendre que les garçons en sortent… Principalement parce que je pense fermement que l’on doit laisser tranquille des artistes lorsqu’ils sont en plein processus de création.
En parlant de tranquillité, les Stereophonics se sont séparés de leur maison de disques, V2, et ont à présent leur propre label, baptisé « Stylus Records », leur permettant en conséquence de faire les choses comme ils le veulent. Anecdote amusante : si le groupe tire son nom d'un "radiogram" stéréophonique (un meuble comportant à la fois radio et tourne-disque) qu'ils avaient vu au domicile familial de Stuart Cable (premier batteur du groupe malheureusement décédé en 2010), leur label porte également le nom d'un élément musical. En anglais, le "stylus" est la tête de lecture du tourne-disque, la partie qui contient l'aiguille, l'élément qui permet à la musique de s'évader de vos disques et de s'envoler vers vos oreilles... Mais assez de considérations techniques, revenons à l'album, voulez-vous ?
La couverture de "Graffiti On The Train"... Cherchez après la mention "Stylus"... ;) Peinture de Stephen Goddard |
En octobre dernier, nous étions
enfin en mesure d’avoir un aperçu de ce nouvel album grâce à son premier single
« Violins And Tambourines ». Un envoûtant morceau musical, de plus
en plus puissant au fur et à mesure des secondes et ce, tant au niveau musical
que vocal. Une section cordes ajoute de la profondeur au morceau : il va
sans dire que le petit coup de pouce de David Arnold, un des compositeurs de
musiques de film des plus prisés d’Angleterre (Stargate, Shaft, Hot Fuzz ainsi que les bandes originales de films James Bond, Tomorrow Never Dies, Casino Royale, Quantum of Solace et bien d'autres encore…) reste un atout indéniable pour un morceau tel que celui-ci… Bien
que Stereophonics soit plus un groupe à cordes de guitares qu’à cordes
philarmoniques, cette chanson avait quelque chose de prometteur et j’étais
impatiente d’entendre d’autres chansons de cet album…
Le single suivant, “In A Moment”,
avait une sonorité plus commune au son habituel du groupe que son prédécesseur
et comportait ce point commun à beaucoup de chansons de Stereophonics :
une mélodie qui s’installe dans votre tête pour un sacré bout de temps. La partie « You think
you’ve it all, the writing’s on the wall […] in a moment » illustre
parfaitement cet aspect musical… C’est aussi
impossible de ne pas mentionner ce très chouette solo de guitare vers la fin de
la chanson. J’étais donc tout à fait emballée par ce morceau-là également…
Pouvaient-ils faire mieux avec le prochain single ? A un moment donné, l’engouement doit bien retomber, non ? Et bien… arriva alors « Indian Summer ». J’ai déjà écrit à quel point une chanson peut vous affecter en l’espace de quelques secondes, mettre sens dessus-dessous votre cœur musical et provoquer ce frisson électrique qui se déploie à travers tout le corps… une espèce de réaction physique à quelque chose que l’on ne peut pas forcément expliquer nous-mêmes. Et bien… cela m’est arrivé lorsque j’ai écouté « Indian Summer » pour la première fois. Ce morceau est un pur diamant : on peut en voir toute la beauté d’une manière générale mais si on se penche un peu plus dessus et qu’on la regarde de plus près, on peut y voir les petits détails qui font qu’elle est encore plus belle… Essayez ceci : prenez chaque instrument sur celle-ci et écoutez bien attentivement chacun d’entre eux et vous réaliserez à quel point les parties de guitare acoustique ou slide ou de piano étaient nécessaires pour ajouter un petit quelque chose pour faire d’ « Indian Summer » un morceau parfait.
Il y a tout de même une sacrée ironie dans cette chanson dont le sujet n’a rien de joyeux mais qui me donne le sourire à chaque écoute à cause de cette agréable mélodie… C’est aussi la chanson que j’attendais depuis un sacré bout de temps pour me sentir un peu mieux puisque les quelques semaines précédant sa sortie m’avaient plongée dans un état d’esprit en mode « sous pression et proche du désespoir ». Maintenant disparu. Jamais été fan de l’été mais cet été-là est sacrément efficace !
Pouvaient-ils faire mieux avec le prochain single ? A un moment donné, l’engouement doit bien retomber, non ? Et bien… arriva alors « Indian Summer ». J’ai déjà écrit à quel point une chanson peut vous affecter en l’espace de quelques secondes, mettre sens dessus-dessous votre cœur musical et provoquer ce frisson électrique qui se déploie à travers tout le corps… une espèce de réaction physique à quelque chose que l’on ne peut pas forcément expliquer nous-mêmes. Et bien… cela m’est arrivé lorsque j’ai écouté « Indian Summer » pour la première fois. Ce morceau est un pur diamant : on peut en voir toute la beauté d’une manière générale mais si on se penche un peu plus dessus et qu’on la regarde de plus près, on peut y voir les petits détails qui font qu’elle est encore plus belle… Essayez ceci : prenez chaque instrument sur celle-ci et écoutez bien attentivement chacun d’entre eux et vous réaliserez à quel point les parties de guitare acoustique ou slide ou de piano étaient nécessaires pour ajouter un petit quelque chose pour faire d’ « Indian Summer » un morceau parfait.
Il y a tout de même une sacrée ironie dans cette chanson dont le sujet n’a rien de joyeux mais qui me donne le sourire à chaque écoute à cause de cette agréable mélodie… C’est aussi la chanson que j’attendais depuis un sacré bout de temps pour me sentir un peu mieux puisque les quelques semaines précédant sa sortie m’avaient plongée dans un état d’esprit en mode « sous pression et proche du désespoir ». Maintenant disparu. Jamais été fan de l’été mais cet été-là est sacrément efficace !
Ces trois morceaux étaient pour moi
tellement bons qu’attendre l’album est devenu une vraie torture… mais EN-FIN, voici arrivé le
4 mars et « Graffiti On The Train »!
Pas besoin de dire que j’étais tellement tombée amoureuse d’ « Indian Summer » que j’étais un peu inquiète à l’idée de ne pouvoir m’en détacher et de ne pas accorder toute l’attention méritée aux autres morceaux. Ces chansons se devaient dès lors d’avoir une sacrée dose de « ptit truc en plus » pour m’éloigner de « Indian Summer ». Avaient-elles ce « ptit truc en plus » ? Et la réponse est… OUI !! AH LA VACHE, OUI !
Dès que l’on écoute « We Share The Same Sun », c’est evident que les garcons de Stereophonics n’ont en rien perdu leur énergie. Les critiques ont souvent qualifié le groupe comme pop-rock et je n’ai jamais compris d’où ils tiraient cela. Certes, des morceaux tels que « Have A Nice Day » (Just Enough Education to Perform, 2001) ou « Innocent » (Keep Calm And Carry On, 2009) ont un côté plus pop mais enfin voyons, identifier Stereophonics comme groupe “pop”??? Ces critiques feraient bien de prendre un moment pour écouter « We Share The Same Sun » et l’incroyable « Catacomb » avec sa puissante partition de guitare pour réaliser que ce groupe est rock… Cette longue partie instrumentale dans « Catacomb » est définitivement l’une des meilleures qu’ils aient composée ! Difficile de ne pas se lever et de commencer à danser en levant les mains en l’air. Croyez-moi… J’ai essayé.
Stereophonics est un groupe rock mais reconnaissons cependant que le groupe gallois sait aussi montrer un côté plus doux… « Been Caught Cheating » est un morceau un peu blues qui nous aide à nous rappeler à quel point ce style musical est l’un des meilleurs moyens de raconter au monde les plus tristes événements dans la vie d’un être humain. Aaaaah celle-là jouée en duo avec le talentueux B.B. King serait de toute beauté.
« No-one’s Perfect » ? Personne n’est parfait ? Absolument mais il y a au moins une chose parfaite ici… la chanson en elle-même. Ce morceau est une belle ballade, avec un nombre limité d’instruments : pas de riff costauds de guitares, pas d’orchestre… Juste les éléments qu’il faut pour mettre à l’avant-plan la voix de Mister Jones.
La voix bien identifiable du chanteur gallois a toujours été un élément important de l’efficacité du groupe et en reste une marque de fabrique. J’aime les mélodies des Stereophonics mais la voix de Kelly est aussi l’une des raisons pour lesquelles j’aime ce groupe. Que cela soit sur un morceau bien rock ou sur une ballade, ce type a cette incroyable faculté de lâcher le niveau adéquat de puissance vocale pour qu’elle soit exactement comme il faut. J’ai regardé Dieu sait combien de vidéos et je ne l’ai jamais vu se rater ou flancher sur un morceau de chanson : il connait parfaitement sa voix et comment l’utiliser à bon escient et pour un fan de musique, c’est toujours un régal pour les yeux et les oreilles… Bien entendu, Kelly Jones écrit la plupart des chansons du groupe et sais en conséquence dans quelle direction il peut aller vocalement parlant et où il ne doit pas aller mais lorsque je l’écoute chanter, j’ai toujours le sentiment qu’il pourrait nous emmener où LUI veut…
Laissez tomber les arrangements, donnez juste une guitare à ce type et il va vous transformer n’importe quelle chanson en quelque chose de différent, quelque chose qui sera encore plus beau que la version que l’on a toujours connue… Allez écouter « Maybe Tomorrow » sur l’album « Live From Dakota » et vous comprendrez probablement de quoi je parle…
Pas besoin de dire que j’étais tellement tombée amoureuse d’ « Indian Summer » que j’étais un peu inquiète à l’idée de ne pouvoir m’en détacher et de ne pas accorder toute l’attention méritée aux autres morceaux. Ces chansons se devaient dès lors d’avoir une sacrée dose de « ptit truc en plus » pour m’éloigner de « Indian Summer ». Avaient-elles ce « ptit truc en plus » ? Et la réponse est… OUI !! AH LA VACHE, OUI !
Dès que l’on écoute « We Share The Same Sun », c’est evident que les garcons de Stereophonics n’ont en rien perdu leur énergie. Les critiques ont souvent qualifié le groupe comme pop-rock et je n’ai jamais compris d’où ils tiraient cela. Certes, des morceaux tels que « Have A Nice Day » (Just Enough Education to Perform, 2001) ou « Innocent » (Keep Calm And Carry On, 2009) ont un côté plus pop mais enfin voyons, identifier Stereophonics comme groupe “pop”??? Ces critiques feraient bien de prendre un moment pour écouter « We Share The Same Sun » et l’incroyable « Catacomb » avec sa puissante partition de guitare pour réaliser que ce groupe est rock… Cette longue partie instrumentale dans « Catacomb » est définitivement l’une des meilleures qu’ils aient composée ! Difficile de ne pas se lever et de commencer à danser en levant les mains en l’air. Croyez-moi… J’ai essayé.
Stereophonics est un groupe rock mais reconnaissons cependant que le groupe gallois sait aussi montrer un côté plus doux… « Been Caught Cheating » est un morceau un peu blues qui nous aide à nous rappeler à quel point ce style musical est l’un des meilleurs moyens de raconter au monde les plus tristes événements dans la vie d’un être humain. Aaaaah celle-là jouée en duo avec le talentueux B.B. King serait de toute beauté.
« No-one’s Perfect » ? Personne n’est parfait ? Absolument mais il y a au moins une chose parfaite ici… la chanson en elle-même. Ce morceau est une belle ballade, avec un nombre limité d’instruments : pas de riff costauds de guitares, pas d’orchestre… Juste les éléments qu’il faut pour mettre à l’avant-plan la voix de Mister Jones.
La voix bien identifiable du chanteur gallois a toujours été un élément important de l’efficacité du groupe et en reste une marque de fabrique. J’aime les mélodies des Stereophonics mais la voix de Kelly est aussi l’une des raisons pour lesquelles j’aime ce groupe. Que cela soit sur un morceau bien rock ou sur une ballade, ce type a cette incroyable faculté de lâcher le niveau adéquat de puissance vocale pour qu’elle soit exactement comme il faut. J’ai regardé Dieu sait combien de vidéos et je ne l’ai jamais vu se rater ou flancher sur un morceau de chanson : il connait parfaitement sa voix et comment l’utiliser à bon escient et pour un fan de musique, c’est toujours un régal pour les yeux et les oreilles… Bien entendu, Kelly Jones écrit la plupart des chansons du groupe et sais en conséquence dans quelle direction il peut aller vocalement parlant et où il ne doit pas aller mais lorsque je l’écoute chanter, j’ai toujours le sentiment qu’il pourrait nous emmener où LUI veut…
Laissez tomber les arrangements, donnez juste une guitare à ce type et il va vous transformer n’importe quelle chanson en quelque chose de différent, quelque chose qui sera encore plus beau que la version que l’on a toujours connue… Allez écouter « Maybe Tomorrow » sur l’album « Live From Dakota » et vous comprendrez probablement de quoi je parle…
« Graffiti On The Train »,
la chanson-titre, m’a laissée… sans voix. Plus d’air dans la gorge. Il y a
quelque chose d’incroyablement émouvant qui ressort de cette chanson et qui
vous submerge… Oh ne vous méprenez pas : je sais que les arrangements y
sont pour beaucoup mais tout de même… Ce n’est pas uniquement une question de
mélodie ; c’est aussi cette histoire… C’est aussi ce solo de guitare vers
la fin de la chanson suivi de la mélodie de piano : un pic musical dans un
moment d’émotion… A un moment donné, j’ai réalisé que peut-être… peut-être que
Messieurs Gilmour et Wright de Pink Floyd auraient pu s’en donner à cœur joie
s’ils avaient pu jouer cette chanson ensemble. Mais bien entendu, Stereophonics et Pink
Floyd sont deux mondes différents… Bien que…
A une époque, Kelly Jones écrivait des chansons avec pour sujets des choses qui lui arrivaient à lui ou des événements dont il avait été le témoin (Mr Writer, Have A Nice Day and Rainbows And Pots Of Gold font partie de ces chansons…) mais il a récemment signalé qu’il n’avait désormais plus vraiment besoin de « faits réels » pour écrire ses histoires/chansons. En conséquence, on peut se demander s’il a réellement rencontré une fille dans un train en plein été indien et s’il a fini par avoir une relation avec la demoiselle ou s’il connaissait le couple de « Graffiti On The Train ». Mais au bout du compte… peut-être que la vérité ou l’origine de ces mots importe peu. Tout ce dont nous avons besoin, c’est que ces chansons fassent ressortir nos émotions et nous aident à… ressentir des choses.
J’ai mentionné plus haut le côté envoûtant de « Violins And Tambourines » mais il y a également quelque chose d’intrigant dans « Take Me », ce duo voix masculine/féminine donne à la chanson un cachet supplémentaire qu’elle n’aurait pas eu si elle avait été chantée par une seule personne.
« Roll the Dice » est un piège dans lequel je suis tombée sans même le voir arriver. Oh ne vous inquiétez pas, il ne m’aura fallu que 48 secondes avant de découvrir que les choses n’étaient pas telles qu’elles semblaient l’être au départ… C’est comme… c’est comme lancer un dé et avoir une belle ballade et le relancer 48 secondes plus tard pour finalement obtenir une bonne chanson bien rock. Vous m’avez bien eue les gars !
« Roll the Dice » me donne l’opportunité de mentionner que Stereophonics, ce n’est pas uniquement Kelly Jones mais un groupe à part entière constitué de quatre membres : Richard Jones, membre originel du groupe et ami d’enfance de Jones, est le grand mais discret bassiste dont les lignes de basse sont toujours appréciées et à leur place dans chaque chanson ; Adam Zimbani a su apporter sa propre expérience et ses talents de guitariste et chanteur dès son arrivée au sein du groupe en 2007… Javier Weyler, remplaçant de Cable après son départ en 2003, a quitté le groupe en septembre 2012 et a été remplacé par Jamie Morrison. Jamie est peut-être le « bleu » du groupe mais de ce que j’ai pu entendre en écoutant « Graffiti On The Train », je ne suis pas inquiète, le batteur a tout à fait sa place dans l’univers des Stereophonics.
Update du 8 mars : j’ai à présent reçu ma version CD de l’édition limitée de « Graffiti On The Train » et il s’avère que Javier Weyler faisait toujours partie du groupe lorsqu’ils ont enregistré l’album. Aaaah ce côté merveilleux d’acheter un album via iTunes… Toutefois, pour information, Jamie joue sur le morceau « Graffiti On The Train » (Stripped) du CD bonus.
Je ne compte pas les kilomètres lorsqu’il s’agit d’aller voir les artistes en live mais malheureusement, je n’ai jamais vu les Stereophonics sur une scène. Ce qui est honteux si on prend en considération le nombre d’années que je les apprécie, j’en ai bien conscience. Dès que j’ai entendu parler de ce nouvel album, j’étais toute prête à acheter mes billets mais… aucunes dates belges annoncées. Ce qui est honteux si on prend en considération le fait qu’ils ont enregistré « Graffiti On The Train » en Belgique. Zut alors !
Mais…
Parfois, des choses surprenantes vous arrivent au moment où vous vous y attendez le moins. Sachez seulement que je devrais être en mesure de vous en dire encore un peu plus sur le groupe d’ici peu…
Quoi qu’il en soit… Cela vaut la peine d’écrire ici et maintenant que, au fil des ans et malgré les changements de line up, les Stereophonics ne m’ont jamais déçue lorsqu’il s’agissait de réaliser qu’il y aurait toujours de la bonne musique. Tant qu’ils – eux et quelques autres, bien sûr – seront là, je serai en sécurité dans mon petit monde musical. Et j’ai VRAIMENT besoin de ça.
PS – cet article ne serait pas complet si j’oubliais de mentionner que les vidéos de « Violins And Tambourines », « In A Moment » et « Indian Summer » ont toutes été réalisées par Kelly Jones. Le chanteur n’a jamais caché sa passion pour le cinéma et l’écriture de scénarios ; il a même étudié ces matières au collège. Je ne peux m’empêcher de penser à ce qu’il pourrait faire s’il était amené à donner vie au scénario qu’il a écrit et en réaliser un long-métrage… mais nous devrons encore attendre un peu pour cela. Car pour l’instant, c’est place à la musique pour le chanteur des Stereophonics.
A une époque, Kelly Jones écrivait des chansons avec pour sujets des choses qui lui arrivaient à lui ou des événements dont il avait été le témoin (Mr Writer, Have A Nice Day and Rainbows And Pots Of Gold font partie de ces chansons…) mais il a récemment signalé qu’il n’avait désormais plus vraiment besoin de « faits réels » pour écrire ses histoires/chansons. En conséquence, on peut se demander s’il a réellement rencontré une fille dans un train en plein été indien et s’il a fini par avoir une relation avec la demoiselle ou s’il connaissait le couple de « Graffiti On The Train ». Mais au bout du compte… peut-être que la vérité ou l’origine de ces mots importe peu. Tout ce dont nous avons besoin, c’est que ces chansons fassent ressortir nos émotions et nous aident à… ressentir des choses.
J’ai mentionné plus haut le côté envoûtant de « Violins And Tambourines » mais il y a également quelque chose d’intrigant dans « Take Me », ce duo voix masculine/féminine donne à la chanson un cachet supplémentaire qu’elle n’aurait pas eu si elle avait été chantée par une seule personne.
« Roll the Dice » est un piège dans lequel je suis tombée sans même le voir arriver. Oh ne vous inquiétez pas, il ne m’aura fallu que 48 secondes avant de découvrir que les choses n’étaient pas telles qu’elles semblaient l’être au départ… C’est comme… c’est comme lancer un dé et avoir une belle ballade et le relancer 48 secondes plus tard pour finalement obtenir une bonne chanson bien rock. Vous m’avez bien eue les gars !
« Roll the Dice » me donne l’opportunité de mentionner que Stereophonics, ce n’est pas uniquement Kelly Jones mais un groupe à part entière constitué de quatre membres : Richard Jones, membre originel du groupe et ami d’enfance de Jones, est le grand mais discret bassiste dont les lignes de basse sont toujours appréciées et à leur place dans chaque chanson ; Adam Zimbani a su apporter sa propre expérience et ses talents de guitariste et chanteur dès son arrivée au sein du groupe en 2007… Javier Weyler, remplaçant de Cable après son départ en 2003, a quitté le groupe en septembre 2012 et a été remplacé par Jamie Morrison. Jamie est peut-être le « bleu » du groupe mais de ce que j’ai pu entendre en écoutant « Graffiti On The Train », je ne suis pas inquiète, le batteur a tout à fait sa place dans l’univers des Stereophonics.
Update du 8 mars : j’ai à présent reçu ma version CD de l’édition limitée de « Graffiti On The Train » et il s’avère que Javier Weyler faisait toujours partie du groupe lorsqu’ils ont enregistré l’album. Aaaah ce côté merveilleux d’acheter un album via iTunes… Toutefois, pour information, Jamie joue sur le morceau « Graffiti On The Train » (Stripped) du CD bonus.
Je ne compte pas les kilomètres lorsqu’il s’agit d’aller voir les artistes en live mais malheureusement, je n’ai jamais vu les Stereophonics sur une scène. Ce qui est honteux si on prend en considération le nombre d’années que je les apprécie, j’en ai bien conscience. Dès que j’ai entendu parler de ce nouvel album, j’étais toute prête à acheter mes billets mais… aucunes dates belges annoncées. Ce qui est honteux si on prend en considération le fait qu’ils ont enregistré « Graffiti On The Train » en Belgique. Zut alors !
Mais…
Parfois, des choses surprenantes vous arrivent au moment où vous vous y attendez le moins. Sachez seulement que je devrais être en mesure de vous en dire encore un peu plus sur le groupe d’ici peu…
Quoi qu’il en soit… Cela vaut la peine d’écrire ici et maintenant que, au fil des ans et malgré les changements de line up, les Stereophonics ne m’ont jamais déçue lorsqu’il s’agissait de réaliser qu’il y aurait toujours de la bonne musique. Tant qu’ils – eux et quelques autres, bien sûr – seront là, je serai en sécurité dans mon petit monde musical. Et j’ai VRAIMENT besoin de ça.
PS – cet article ne serait pas complet si j’oubliais de mentionner que les vidéos de « Violins And Tambourines », « In A Moment » et « Indian Summer » ont toutes été réalisées par Kelly Jones. Le chanteur n’a jamais caché sa passion pour le cinéma et l’écriture de scénarios ; il a même étudié ces matières au collège. Je ne peux m’empêcher de penser à ce qu’il pourrait faire s’il était amené à donner vie au scénario qu’il a écrit et en réaliser un long-métrage… mais nous devrons encore attendre un peu pour cela. Car pour l’instant, c’est place à la musique pour le chanteur des Stereophonics.
Tracklist :
We Share The Same Sun
Graffiti On The Train
Indian Summer
Take Me
Catacomb
Roll The Dice
Violins And
Tambourines
Been Caught
Cheating
In A Moment
No-one’s
Perfect
Bonus Tracks iTunes version
Zoe
Graffiti On
The Train (Stripped)
In A Moment
(Remix)
Limited edition – Second CD
Overland
In A Moment
(alternative version)
We Share The
Same Sun (Up Close)
Indian
Summer (Up Close)
Graffiti On
The Train (Stripped)
In A Moment
(Remix)
Bravo... bravo pour avoir si bien décrit tout ce que je ressens quand j'écoute cet album, en boucle, encore et encore, à fond dans la voiture...
RépondreSupprimerJ'ai eu la chance de les voir en concert deux fois, une fois à Genève, une fois à Cluses (74- France) dans un festival carrément gratuit de rock... que d'émotions... que de monde...
je ne connaissais que l'album avec "Mr Writer" avant de les voir à Genève. Ils ont fait la promo de leur album "Keep Calm and Carry On"... le lendemain soir, j'avais acheté l'album, tant pour les musiques tellement belles et envoûtantes, que pour revivre ce concert fabuleux...
Quand j'ai su que "Graffiti on the Train" était sorti, je ne l'ai même pas écouté dans le magasin... je l'ai acheté, mis à fond, et, comme toi, j'ai appris à écouter toutes les subtilités de ces musiques toutes plus magnifiques les unes que les autres... pour la première fois aussi, il ne m'a fallu qu'une seule écoute pour savoir que j'ADORAIS... alors que d'habitude, il faut que je m'habitue, petit à petit, pour finir pour adhérer totalement...
Les deux plus belles à mon goût : Graffiti on the Train et Been Caught Cheating...
Dans l'album précédent, ma préférence allait à Beerbottle...
J'espère pour toi qu'ils passeront bientôt en Belgique, car c'est un groupe qui vaut le déplacement, vraiment.
Et moi je croise les doigts pour qu'ils repassent bientôt par-là pour à nouveau prendre une bouffée de rock, de pur rock, pendant une soirée, et en garder le souvenir pendant des années...