Je ne sais si vous le saviez mais ce soir, en Belgique, il y a tout de même une vraie légende musicale qui est de passage. Si, si ! Un bassiste gaucher de presque 70 ans avec 40 ans de carrière. Enfin… 40 ans en solo. Parce que si on compte ce qu’il a fait avec ses trois copains dans les sixties, évidemment…
Et oui… Mesdames et Messieurs, ce soir, Sir Paul McCartney vient nous saluer…
C’est l’occasion pour moi d’aller rechercher une ancienne chronique écrite il y a un peu plus de trois ans, soutenue par une chanson que j’aime tout particulièrement, et de la réactualiser. Cette ancienne chronique prend également aujourd’hui une tout autre « saveur », saveur que je ne manquerai pas de vous développer en fin de chronique.
Paul McCartney, c’est l’autre Beatles indissociable de Lennon niveau chant et composition des chansons. Et c’est aussi probablement le Beatles qui a eu la carrière solo la plus florissante… D’abord avec son groupe The Wings et puis tout simplement à lui seul…
C’est justement sur l’un de ses albums solo que la chanson qui illustre cet article est présente, en l’occurrence « Flaming Pie » sorti en mai 1997, album dont la conception aura duré près de 2 années. Le titre de l’album est une référence à un trait d’humour de Lennon datant de 1961. Lorsqu’un journaliste demande aux Beatles l’origine de leur nom, Lennon répond qu’il a eu une vision d’un homme qui sortait d’une soucoupe volante enflammée (une « Flaming Pie » donc) et qui leur disait qu’ils seraient les Beatles avec un A. Petit rigolo ce John…
Cet album fera une entrée fracassante à la fois dans les Charts anglais et américain, allant se placer directement aux secondes places… Exploit que McCartney n’avait plus égalé depuis… huit ans.
Cet album contient quelques anecdotes intéressantes… Première participation de James, cadet (et seul fils !) de la fratrie McCartney, qui démontre qu’à 19 ans, il n’a rien d’un manche avec une guitare ! A son père qui veut lui donner 2, 3 tuyaux « guitaristiques », il répondra « Mais enfin, papa, comment as-tu fait, toi ? Tu t’es bien débrouillé seul, non ? ».
Première participation de Ringo Starr aussi. Après la fin des Beatles, Starr avait déjà offert ses talents de batteur plus d’une fois à Lennon et Harrison mais il aura donc fallu un peu plus de 25 ans pour que les deux acolytes se retrouvent ensemble sur un album: le 13 mai 1996 pour être très précis. D’ailleurs, ils ont visiblement adoré se retrouver puisque le lendemain, les deux musiciens se lanceront dans une session improvisée avec Jeff Lyne. Résultat : une autre chanson sur l’album, baptisée « Really Love You ». Et qui c’est, ce Jeff Lyne ? Et bien, il s’agit d’un touche-à-tout musical qui a notamment produit des chansons pour Joe Cocker, Aerosmith ou encore Bonnie Tyler. Et, dans le cas qui nous occupe, Jeff Lyne peut tout de même se vanter d’avoir bossé à la fois avec McCartney, Starr ET Harrison. Jeff Lynne est aussi un des membres du défunt groupe Traveling Wilburys aux côtés de Bob Dylan, Tom Petty, Roy Orbison et… George Harrison donc.
Deux notes plus tristes cette fois… Dans le livret de l’album, il est mentionné, à côté des paroles de « Little Willow » que la chanson a été inspirée par la perte d’une personne chère aux yeux de Paul. Il s’avère que derrière « Little Willow » se cache Maureen Starkey, la première épouse de Ringo.
Dans la vidéo que je présente ici et que je trouve plutôt sympathique, on y retrouve Ringo Starr (me semblait bien que c’était lui qui piquait une crise en début de vidéo lorsque le jeune batteur commence à taper sur sa grosse caisse… impression confirmée en fin de vidéo) mais également Linda McCartney, la première épouse de Paul : il s’agit de la femme dans la cabine téléphonique. Cette vidéo marquera la dernière apparition de Linda avant son décès en avril 1998. Il faut savoir que Paul avait établi dès le début de sa carrière solo que Linda serait impliquée dans ses activités musicales pour qu’ils ne soient pas séparés et… ce fut effectivement le cas puisque Linda et Paul n’ont jamais été séparés plus d’une semaine en 29 ans de mariage. Une bien belle histoire d’amour…
Si les anglais ne pardonnèrent dans un premier temps pas à McCartney d’avoir « abandonné » Jane Asher, une anglaise bien sous tous rapports, pour épouser Linda Eastman, jeune mère divorcée, ils finirent toutefois par accepter l’américaine, notamment pour la sérénité qu’elle apportait à son époux.
L’histoire se reproduisit lors de l’arrivée de Heather Mills dans la vie de l’ex-Beatles et tant les fans que les médias furent par moments virulents envers l’ex-mannequin, allant parfois même jusqu’à avancer que Heather était plus intéressée par la fortune de l’anglais que par le reste. Allez savoir… Enfin, non… Parce que ces deux-là ont fini par se séparer. Si ce n’est que Paul s’est aussi séparé de près de 40 millions de dollars de sa fortune personnelle dans la foulée... Aouch, ça fait mal, ça !
Et pourtant… même pas peur de se trouver une nouvelle part de bonheur ! En octobre dernier, Paul a épousé Nancy Shevell, sa compagne de longue date…
Quand je pense qu’à 6-7 ans, quand on me demandait avec qui je voudrais me marier, je répondais… Paul McCartney. Eduquée à coups d’albums bleu et rouge des Beatles et de vieux « Salut Les Copains ! » de mon paternel, mon attention se portait toujours vers ce type au regard doux et au sourire chaleureux. Et même presque 30 ans plus tard, j’ai gardé en mémoire et dans le cœur le ptit gars de Liverpool qui « tenait sa guitare à l’envers ». C’est probablement pour cette raison que, même si je ne reconnais ne pas connaître l’intégrale des Beatles, des Wings ou de sa carrière solo, je garde une tendresse démesurée pour lui.
Et ce soir, il sera là. Devant moi. En vrai. Le rêve d’une petite fille devenue (pas si) grande (que ça) qui se transforme en réalité. Et là, pour une fois, je me dis qu’il faut savoir parfois juste y croire un petit peu, faire preuve de (grande!) patience pour toucher un jour du doigt la petite étoile du bonheur.
Et je sais que cela va bien se passer.
Parce qu’il prend soin des gens qu'il aime, Paul.
Aussi parce que là-bas, ce soir, ce seront des gens qui l'aiment… Paul.
Je sais que ce soir, ça sera une belle nuit. Oui, une… « Beautiful Night ».
Parce qu’il prend soin des gens qu'il aime, Paul.
Aussi parce que là-bas, ce soir, ce seront des gens qui l'aiment… Paul.
Je sais que ce soir, ça sera une belle nuit. Oui, une… « Beautiful Night ».