Que l’on aime Robbie Williams et sa musique
ou non, il est une chose que chacun devrait (et doit) admettre. Ce mec est un
vrai showman. Et pas uniquement parce que « c’est son boulot après
tout ». Des scènes gigantesques ; le contact avec la foule qui chante
ses chansons à tue-tête, comme une seule entité ; raconter des anecdotes
ou ses pensées à des milliers de personnes comme s’il était dans son salon,
c’est définitivement son truc… SI les grands espaces et foules peuvent effrayer
certains artistes, on sent instantanément que c’est ce dont Robbie Williams a
besoin pour se sentir bien. Et heureux. Et bonne chose, c’est quelque chose qui
nous rend heureux aussi.
D’aussi loin que je me souvienne, le type a
toujours été un tantinet impertinent et cela aurait donc été une sacrée
surprise si nous n’avions pas eu droit à quelques amusantes surprises. Ce que
nous ne pouvions pas savoir, c’est que cela commencerait dès les premières
secondes du concert… lorsque l’hymne national britannique commence et se transforme
en… l’hymne national de Robbie, avec ses propres paroles affichées sur les
immenses écrans de Hyde Park, pour que nous puissions les chanter. Et bien sûr,
on s’en est donné à cœur joie…
Il démarre à pleine puissance avec Let Me Entertain You et introduit Monsoon avec un « permettez-moi de
me présenter à nouveau : je suis Robbie Williams. Ceci est mon groupe,
ceci est mon postérieur et ce soir… votre postérieur est à MOI ». Nous
voilà prévenus ! Avec l’aide de ses huit danseuses et 3 choristes, il nous
invite à balancer les bras de gauche à droite… Et soudain… hein ? Les
notes de YMCA ? Robbie réalise
aussi que quelque chose cloche et arrête le groupe avant de revenir à la
chanson d’origine et à nous faire balancer les bras pour finir la chanson comme
il se doit.
Un pied de micro version courte en main, il
commence un échauffement vocal et il s’agit – bien sûr – d’un hommage à Freddie
Mercury qui avait l’habitude de jouer avec la foule… sauf que Robbie y ajoute
sa patte en intégrant « bidet » et « petites toilettes »
dans le processus. Et bien sûr, puisqu’il nous tient par le bout du nez, on
joue le jeu et répète, le tout en riant. Il tient ensuite une note pendant pas
loin de 20 secondes avant que le groupe démarre les premières notes de We Will Rock You – toujours un bon
morceau pour un live – avant de passer à Old
Before I Die.
Après l’énergique Land of 1000 Dances pour nous montrer ce qu’est un « vrai
spectacle », il disparait pour rapidement revenir avec une flamboyante
veste fuchsia et bleu électrique. Il nous explique alors que l’an dernier, son
management l’a contacté avec une offre. Robbie a alors pensé à de nombreuses
possibilités – Gucci, Tom Ford – avant qu’ils lui apprennent qu’il s’agissait
de Weightwatchers. Il nous explique alors comment cela fonctionne (les points,
tout ça…) et qu’étant donné l’effort physique qu’il allait produire ce soir, il
pourra avoir un peu d’houmous une fois le spectacle fini. Robbie Williams a
toujours été honnête avec son passé et ses périodes difficiles et c’est
probablement un des raisons pour lesquelles le public l’aime autant. Ce n’était
pas moins pour un côté scandaleux que pour amuser la galerie qu’il a lâché que,
avant, « c’était cocaïne et strip-teaseuses backstage, maintenant c’est
houmous. Ma vie est bien meilleure maintenant. C’est en tout cas ce que me dit
ma femme ». Il nous annonce alors que les personnes qui dépenseront le
plus d’énergie seront invitées en backstage… pour déguster un peu d’houmous et
du céleri.
Et quelle meilleure manière de poursuivre –
et gagner des points – que de chanter… Candy ?
Je n’aurais certainement pas fini en backstage parce que je grossissais à vue
d’œil rien qu’ne regardant les friandises géantes utilisées par les
danseuses ! C’est aussi sur cette chanson que, aux côtés d’une de ses
choristes, il a lancé des T-shirts dans la foule. Toutes taxes comprises.
Le British Summer Time est un festival de
musique qui s’étend sur plusieurs week-ends et chaque année, les noms sont tout
bonnement à tomber par terre : par exemple, cette année, Florence and the
Machine, Barbra Streisand, Stevie Wonder et Céline Dion faisaient partie des têtes
d’affiche. Robbie n’a pas pu s’empêcher de faire des comparaisons avec ces
autres artistes, montés sur cette même scène quelques jours auparavant, et a
voulu s’assurer que son public était au moins aussi bon et bruyant que le leur.
En une minute, il nous a fait chanter Livin’
on a Prayer de Bon Jovi (qui était justement sur scène au même moment en
Belgique), Rehab d’amy Winehouse, Take on Me de A-Ha, The Best de Tina Turner, U
Can’t Touch This de MC Hammer, Don’t
You Want Me de The Human League avant de nous avertir de chanter
correctement la suivante. Mais comment… COMMENT pourrions-nous nous rater sur Angels. Il se tourne avec vers une femme
dans le public – venant d’Italie – et lui demande si elle connait les mots de
sa chanson (avant de se corriger et de parler au pluriel et de préciser TOUTES
les chansons « parce que tout le monde connait Angels). Il s’assure que la caméra soit bien sur elle et me teste
sur Come Undone, qu’elle réussit avec
succès, avant d’entamer lui-même la chanson, quittant temporairement la scène
pour laisser la place à son guitariste rythmique, Tom Longworth, pour un solo.
L’an dernier, Robbie a participé à la 15e
edition de The X-Factor en tant que juge et le programme musical a visiblement
eu un impact suffisant pour qu’il amène plusieurs des participants sur la scène
(à savoir le LMA Choir, Misunderstood, Acacia And Aaliyah, Scarlett Lee
And United Vibe). OK, pas de membres de Take That pour chanter Never Forget mais ajouter cette saveur
X-Factor à l’une des chansons les plus connues de l’ex team des quatre était…
délicieux. L’équipe des X-Factor s’occupait de la plupart des couplets tandis
que Robbie encourageait la foule à effectuer la célèbre chorégraphie des mains
sur les refrains. Et cette tape sur la batterie en fin de chanson… aaaaah (ici,
effectuée par Karl Brazil). Trippant !
Une fois tout le monde sorti de scène, Robbie
nous parle de son papa et à quel point il aimait le regarder du côté de la
scène lorsque celui-ci donnait ses spectacles, au début des années
quatre-vingts. En 1982, il l’a vu chanter une chanson bien spécifique et l’a
observé manipuler la foule avec une aisance déconcertante. Robbie nous confie
alors que c’est à ce moment précis qu’il a su ce qu’il voulait faire une fois
adulte et qu’il allait chanter cette fameuse chanson. Soudain, du côté droite
de la scène, quelqu’un apparait… le papa de Robbie. Ou comme Robbie nous le dit
« votre papa et le mien ». Et quel duo ! Cette version de Sweet Caroline est définitivement un des
moments les plus fun du concert ! En ce compris la partie où Robbie lâche,
après que son papa de 69ans ait quitté la scène que… cet homme n’était pas son
père mais juste un type rencontré plus tôt et qui connaissait les paroles de la
chanson. Impertinent, va !
Bon… chaque artiste a besoin d’un groupe de
musiciens pour assurer le show, hein ? Mais tous les artistes ne les
éloignent pas de leur place habituelle pour les amener à l’avant-scène… sans
leur instrument. C’est ce qui se passe quand Robbie a besoin d’aide pour faire
sa version de It Wasn’t Me de Shaggy.
Qui est aussi apparemment la chanson que Robbie chante régulièrement à sa femme
pour l’instant. Je vous le dis : il y a des choses étranges qui se passent
dans les vestiaires entre un chanteur et ses musiciens…
Robbie n’est jamais à court d’histoire
quand il s’agit de sa vie de famille. Après tout, on parle du mec qui a tweeté
en direct la naissance de son second enfant. Avant de commencer la chanson
suivante, il nous explique que sa fille aînée a un jour débarqué dans sa
chambre à coucher, apparemment très heureuse. Quand Robbie lui a demandé la
raison de ce bonheur apparent, elle lui a simplement répondu que lorsqu’il
mourrait, elle aurait la chambre. Finalement, la pomme ne tombe jamais très
loin de l’arbre… Robbie aime ses enfants et c’est ce qu’il a voulu dire au
monde entier avec I Love My Life.
Il poursuit avec une superbe version d’Eternity, en compagnie de la chorale
LMA, avec chaque membre de la chorale portant une bougie, avant d’inviter une
personne à le rejoindre sur scène. Pendant que l’équipe technique amène le sofa
rouge et que d’autres techniciens aident la chanceuse Ecossaise à passer
par-dessus la barrière pour le rejoindre, Robbie improvises une chanson
expliquant exactement ce qu’il voit… Un fois assis, Robbie explique à Leslie
qu’il va lui chanter la sérénade avec Somethin’
Stupid. Bien sûr, il ne peut pas s’empêcher de jouer avec elle. Ou, plus
précisément, avec ses cheveux et son nez. Il l’invite à danser dans ses bras
durant la partie instrumentale et, alors qu’ils parlent dans le creux de
l’oreille l’un de l’autre, il en oublie presque de reprendre son micro pour
poursuivre la chanson. Eeeeet… cette chanceuse peut maintenant se vanter
d’avoir reçu une lap dance de Robbie Williams. Et s’il y en avait pour encore
en douter (bien que nous ayons été des milliers à l’avoir vu), j’ai encore des
images pour le prouver !
Ensuite... Milennium. A ce moment, nous sommes déjà à la moitié du show et
tout le monde – sur et devant la scène – a encore suffisamment d’énergie pour
balancer les mains sur le refrain alors que les huit danseuses effectuent une
choré à l’aide d’une chaise. Comme pour Candy,
ce morceau fait partie de ceux où le groupe des cuivres nous montre toute la
puissance de son talent. Et bon sang, ces chansons ne sonneraient pas de la
même façon sans eux ! Enchainement sur Hot
Fudge alors qu’un énorme sigle Hollywood jaune apparait sur l’écran
arrière.
Après le départ des danseuses, Robbie nous
raconte l’histoire de ses aventures avec quatre types. Il a travaillé dur avec
eux et a aussi beaucoup fait la fête avec eux. Tout le monde pensait bien
évidemment qu’il parlait de Take That mais il ne pouvait pas s’empêcher de
faire à nouveau le clown puisqu’il a poursuivi en disant qu’il a alors quitté
son job d’été chez McDo pour… rejoindre Take That. Il confie alors qu’après
avoir quitté le groupe, il a écrit bon nombre de chansons emplie de colère et
que la prochaine faisait partie du lot. Ensuite sont jouées les première notes,
reconnaissables, de… No Regrets.
Alors que je le regardais chanter, mon esprit s’est mis à vagabonder dans le
passé, vers ce jour de 94 où j’ai joué le chaperon pour une amie et où j’ai
assisté à un concert de… Take That. Je les connaissais, avait entendu leurs
chansons mais n’était pas la fan absolue. A l’époque, il y a pourtant quelque
chose chez Robbie. Quelque chose d’à la fois captivant et… sombre. Je me
souviens de lui dansant bien trop près du bord de la scène et risquant à tout moment
de tomber et de se blesser. Ce jour-là, je suis tombée amoureuse de sa voix
mais me demandait ce qui clochait parce qu’il avait l’air d’être effroyablement
différent des quatre autres membres du groupe. Six mois plus tard, il allait
presque mourir d’une overdose et un an plus tard, il avait quitté Take That. A
l’époque, il était clairement malheureux et aucun d’entre nous ne l’avait
remarqué. Le revoir là, 25 ans plus tard, toujours à faire ce qu’il fait le
mieux, toujours avec cette superbe voix et heureux avec femme et enfants me
rend heureuse. Et j’étais tout aussi heureuse d’apprécier ce moment avec les 65
000 personnes présentes dans Hyde Park.
Trêve de nostalgie, revenons à notre
concert. Cette fois, place à un de ses plus grands hits, Feel. Alors que le soleil se couche doucement, nous apprécions les
notes de piano de M. Chambers et le son de la guitare slide qui rend cette
chanson si spéciale. Bien, sur, le public ne résiste pas à l’envie de chanter
le refrain… qui pourrait ?
Neeext… attendez un peu ?! Je connais
cette intro et ce n’est pas DU TOUT du Robbie Williams. C’est Back In Black d’AC/DC ! Ah la
vache ! Tom Longworth, Gary Nuttall et Jeremy Meehan sont à l’avant-scène,
Karl Brazil tape la batterie tandis que certains membres des cuivres prennent
position sur la gauche de la scène. C’est une sacrée façon de démarrer Kids ! Eeeet non, pas de Take That
sur Never Forget et pas de Kylie pour
Kids. MAIS… Robbie a trois super
choristes et c’est le moment idéal pour elles pour montrer ce qu’elles savent
faire. Les trois femmes jouent avec Robbie, chacune leur tour. Et bien sûr,
nous sommes ravis d’aider au moment du « jump on board, take a ride » !
Quand tu penses que la fête est finie, il
est temps de ramener un peu d’énergie sur place. Quoi de mieux que Rock DJ pour continuer à faire danser
ton public ? Et « hoop hooper » à la fin du morceau, histoire
d’être certain de bien garder l’énergie, avant de se calmer avec une ballade.
Robbie veut chanter cette chanson à une personne en particulier dans la foule.
Il choisit un homme avec un inscription
« Your gay friend » et commence à chanter She’s the One a capella mais changeant les paroles pour l’homme qui
est ra-vi. Après tout, sur ce coup-là, « il est celui-là ». Une fois
encore, tout le parc chante avec le Britannique cet hymne à l’amour qu’ils
entendent depuis tellement d’années… en n’en étant toujours pas lassé. Il finit
le morceau avec l’aide du chœur des LMA.
Il se dirige vers le fond de la scène et
nous dit que le concert est terminé. Et il est clair que nous ne sommes pas
prêts à partir. Lui non plus, d’ailleurs. Il revient volontiers vers le milieu
de la scène pour une autre chanson, à nouveau avec le chœur. Donc… on a eu Feel et She’s the One, maintenant il nous FAUT celle-là ou on va démolir la
scène et détruite tous les bars et stands de bouffe. On VEUT Angels. Et on sait, on sait qu’on va l’avoir… Robbie
Williams et Guy Chambers, les deux hommes qui ont écrit ce tube, sont ensemble
sur scène, et commencent Angels
ensemble. Guy est au piano et Robbie nous demande d’allumer les lampes de nos
téléphones. Soudain, le pars est illuminé apr des milliers de petites lumières.
Superbe et magique. Et le meilleur restait à venir. Alors que le reste de
groupe rejoint le duo sur le refrain, Robbie s’éloigne du micro et nous laisse
faire le boulot. Il se tient là, bras écartes, avec un large sourire sur le
visage et les larmes aux yeux, visiblement touché par toutes ces voix qui le
frappent de plein fouet. Pendant le solo de guitare, il s’agenouille sur le
sol, sa façon à lui de nous remercie pour ce moment.
En fin de chanson, tous les acteurs du
concert le rejoignent sur scène. J’ai essayé de compter et ai pu estimer à 40
le nombre de personnes qui ont effectué les saluts. Tel qu’il l’a fait avec
nous et en parfait gentleman, Robbie s’écarte, se retourne et s’agenouille pour
saluer son équipe. Nous chantons tous « one more song » parce que
nous ne voulons pas partir. Il regarde Guy, son comparse, l’embrasse et les
deux se font un signe de tête. Guy se dirige vers le piano tandis que Robbie
nous chante sa version de Strong. Une
version dont nous faisons partie intégrante en changeant le « I » par
un « we ». « You
know that we’re strong, we’re strong… We are still singing our songs. » Et
oui, nous avons encore de la force, assez pour continuer à chanter, deux après
après le début du show.
Lorsqu’il nous demande si nous en voulons encore
une, nous hurlons un OUI. Guy commence à jouer au piano et voici… My Way. Le show commence comme il a
débuté : avec le facétieux Robbie qui nous montre qu’il… utilise un
prompteur. Au cas où. Et au cas où nous ne connaîtrions pas les paroles, il s’agenouille
et tourne le prompteur pour que nous puissions les lire sur l’écran. Il le
tiendra même dans sa main lorsqu’il se remet debout. Né clown, mourra clown, je
suppose. Mais c’est ainsi que nous l’apprécions. Il se dirige vers le fond de
la scène où il disparaît, laissant Guy Chambers seul sur scène pour finir le
morceau avec nous.
Voir des artistes en live, c’est toujours
un bon moment quand on aime profondément la musique. Mais avec certains, c’est
un sentiment bien différent lorsqu’ils jouent à domicile. Parfois parce qu’ils
amènent des invités inattendus qui habitent à proximité… Par exemple, je me
remets toujours de l’apparition de Benedict Cumberbatch au concert de David
Gilmour au Royal Albert Hall. Dans le cas de Robbie Williams, ce concert m’aura
permis de le voir chanter une chanson avec son père et d’être le témoin direct
du joli lien père-fils et de l’évidente admiration et amour que Robbie porte à
son papa.
Mais parfois ce sentiment n’est pas “juste”
du à ça. C’est aussi dû au fait que la plupart du public est aussi à domicile.
J’ai vu Noel Gallagher quelque fois maintenant et dans différents pays mais les
concerts au Royal Albert Hall et au London Palladium n’ont pas eu la même
saveur qu’en Belgique ou en France. Même chose avec Robbie Williams. De ma
place, en plein Gold Circle, j’ai littéralement senti les 65 000 personnes qui
renvoyaient toute leur appréciation au mec de Stoke-On-Trent. Au Stade Roi
Baudouin, en 2012, on va dire que j’ai reçu un bon 150% d’émotion plein pot sur
la tronche. Ici ? Montez à 500% (sans vouloir vexer mes compatriotes
belges). Une des dernières phrases de Robbie avant de s’en aller était
« J’ai un sourire dans le cœur et un sourire encore plus grand sur mon
visage ». C’était aussi le cas pour moi. Et pour des milliers d’autres.
Fin de démonstration : Robbie Williams est
un tueur de scène. Et il se sentira toujours à la maison sur scène. Sans aucun
doute.
* Plus de photos après la setlist *
* Plus de photos après la setlist *
SETLIST :
National
Anthem Of Robbie
Let Me Entertain You
Monsoon
We Will Rock You
Old Before I Die
Land of 1000 Dances
Candy
Come Undone
Never Forget
Sweet Caroline
It Wasn't Me
Love My Life
Eternity
Somethin' Stupid
Milennium
Hot Fudge
No Regrets
Feel
Kids
Rock DJ
She's the One
Angels
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