Rien de tel qu’un bon festival de musique pour
démarrer le mois de juillet. D’autant qu’il semblerait que cette fois, l’été semble
vouloir se maintenir dans notre Plat Pays. Mis à part une petite
« drache » vers 14h, la météo a été des plus sympathiques ce dimanche
1er juillet à Werchter. La musique aussi d’ailleurs…
Une fois arrivées sur le site, l’apéro et le dîner
dans l’estomac, mes copines et moi-même nous dirigeons vers la Pyramid Marquee pour découvrir
un groupe américain baptisé « Other Lives ». La foule s’est déjà bien
amassée en-dessous du chapiteau et est réceptive au groupe. La voix de Jesse
Tabish rappelle par moments la voix de Chris Martin de Coldplay et le groupe au
style folk assure au niveau musical et a en son sein d’excellents musiciens. Le
seul souci, selon moi, était qu’à la longue, je finis par avoir l’impression
d’entendre toujours le même morceau. Une écoute un peu plus attentive m’a au
final montré que cette impression était principalement due à la voix du
chanteur plus qu’aux mélodies. Cela dit, ce genre de groupe est pas mal pour
démarrer en douceur un festival de musique rock.
Direction ensuite la
Main Stage pour la prestation des Vaccines.
J’avais découvert le groupe via Youtube il y a déjà quelques mois grâce au
morceau « Post-Break Up Sex ». Musicalement, le groupe londonien est
des plus intéressants avec son mélange rock-punk. Les Vaccines font preuve d’une
belle énergie sur scène et Justin Young ne ménage pas ses efforts pour
maintenir une interaction avec le public. Probablement parfois un peu trop au
goût de son guitariste Freddie Cowan qui a soufflé un grand coup quand Justin
l’a pris par les épaules, le tout étant filmé et diffusé sur les deux écrans
géants situés de chaque côté de la scène. Pas malin, ça ! Mais en même
temps, Justin, se faire malmener et jouer de la guitare en même temps, c’est
pas facile, hein !
Le groupe nous joue deux nouveaux morceaux lors de son
set, « Teenage Icon » et « Bad Mood », extraits du futur
album des Vaccines qui sortira en septembre prochain. Justin nous signale
d’ailleurs qu’une grosse partie de cet album a été enregistrée en Belgique, à
Bruxelles. Enfin, pour les fans, sachez que le nouveau single du groupe,
« No Hope », est sorti ce 8 juillet. Je vous livre ci-dessous la
vidéo de ce nouveau single.
Retour à la Pyramid
Marquee pour aller écouter Kitty, Daisy And Lewis, savant
mélange de multiples styles musicaux allant du pop-folk jusqu’au reggae. Cette
fratrie nourrie au biberon musical a déjà à son actif un beau palmarès
puisqu’elle a fait les premières parties de Mika, Razorlight ou encore
Coldplay. Le groupe est sympa et leur musique met de bonne humeur. Cela dit,
les amateurs purs et durs de rock auront certainement eu des difficultés à
adhérer pleinement à ce groupe anglais. Mais assis dans l’herbe sous un beau
soleil à ne rien faire sinon profiter du moment, ça fait du bien.
Retour à la Main Stage avec les Dropkick Murphys. Ceux-là, je
les connaissais déjà avant de les voir sur scène parce que bien qu’ils soient
moyennement connus de notre côté de l’Atlantique, ils ont leur
« petit » succès aux States. Je les ai découvert grâce à la Bande Originale du film
« The Departed » de Martin Scorsese où leur morceau « I'm Shipping
Up to Boston » m’avait séduite dès les premières secondes. Je les ai
retrouvés un peu plus tard via l’émission de MTV « Nitro Circus »
puisque leur chanson « The State of Massachusetts » sert de générique
à cette émission racontant les aventures à la Jackass de doux dingues de
sports moteurs.
Les Dropkick Murphys, c’est du rock bien costaud et
rempli d’énergie. La musique celtique, ça draine également toujours une belle
énergie. Les deux mélangés, je vous laisse imaginer l’ambiance que ces gars-là
ont pu mettre dans le public de Werchter. Pas compliqué, d’où j’étais, je
voyais régulièrement des petits groupes s’en donner à cœur joie en dansant sur
leur musique.
Il faut reconnaitre aussi qu’ils s’en donnent à cœur joie
pendant leur prestation : il fallait voir Ken Casey déambuler dans les
allées pour aller serrer des mains de festivaliers pendant « Kiss Me, I’m
Shitfaced » avant de finir debout sur une barrière nadar ! N’est pas Irishman
qui veut mais lui, il n’a assurément jamais renié son côté irlandais !
Le groupe américain nous a gratifiés de deux nouveaux
morceaux, « Road Rise « et « Rose Tattoo » qui
laissent présager un futur album bien agréable.
Le lundi, je parlais avec une collègue de cette
journée et elle avoue avoir été séduite et surprise par les Dropkick qu’elle ne
connaissait pas du tout. Pour le coup, j’avoue qu’ils ne m’ont pas déçue non
plus… notamment grâce à leur reprise du « T.N.T » d’AC/DC, groupe qui
compte parmi leurs influences musicales, et par l’interprétation de ce que
nous appelons ici « La danse du petit bateau » ou « la danse du
Carnaval » : fallait me voir me balancer de gauche à droite et
d’avant en arrière comme on le fait régulièrement dans nos fêtes
ardennaises ! Plutôt surprise de voir ce morceau interprété par des
anglophones, j’ai fait quelques recherches pour finalement découvrir que cette
fameuse chanson est un air traditionnel qui remonterait au 12ème siècle
et qui a pour titre « The Wild Rover ». Et donc, voilà… en plus de faire
danser, les Dropkick Murphys instruisent.
Nous changeons de direction et nous dirigeons vers la
petite nouveauté du Festival. En effet, cette année, le festival Rock Werchter
a ajouté un second chapiteau sur son site, baptisé « The Barn » et
inauguré le jeudi avec notamment, la prestation de Garbage.
Pour l’heure, c’est M. Ward, un californien dont le
nom complet est Matthew Stephen Ward, qui est sur scène. Le jeune homme et ses
musiciens sont très pros et les influences country et folk transpirent dans la plupart,
si pas dans tous les morceaux. Son style musical, associée à une voix un peu
trainante, me rappellent beaucoup un autre artiste américain découvert chez
nous l’an dernier : un certain Robert Francis.
La reprise de « Roll Over Beethoven » était
impeccable ! Et cette ambiance rockabilly était la bienvenue en ce milieu
d’après-midi ensoleillé.
Retour vers la Main Stage pour une des têtes d’affiche
de la journée, introduite sur scène par rien de moins que Monsieur Vincent
Kompany (dont la tête me rappelait quelque chose mais où il me faudra 20 bonnes
minutes avant de « tilter ») : Môsieur Noël Gallagher et ses
High Flying Birds, projet solo de l’ancien membre d’Oasis.
Née dans les 70ies, j’ai connu Oasis lors de leurs
débuts, leurs années de consécration, leur passage à vide et, enfin, leur
séparation en 2009… le tout sans jamais avoir accroché au groupe. Je
reconnaissais la musicalité de leurs morceaux mais, pour une raison qui m’a
toujours échappée, ne pouvait écouter un album entier.
Dimanche 1er juillet 2012, presque 20 après
la sortie de leur premier single, j’ai compris pourquoi. Noël Gallagher’s High
Flying Birds a indéniablement le « son Oasis » et pour cause puisque
Noël Gallagher a écrit la quasi-totalité des chansons de son ancien groupe. A
la seule différence près que dans Oasis, c’était le ptit frère Liam qui
assurait la partie chant de la plupart des morceaux. Les voix de Noël et de
Liam sont similaires, on l’entend dès la première chanson de NG’s High Flying
Birds et même si ces deux-là ne se sont plus parlés depuis des années
(parait-il), ils ne peuvent nier leur air de famille, tant physiquement que
vocalement. Et pourtant… la voix de Noël m’interpelle beaucoup et je craque
complètement. Les morceaux sont géniaux, le type est entouré par une bande de
musiciens qui assurent comme des chefs et le britannique taquine volontiers son
public. Ils nous jouent la quasi-totalité de l’album et y glissent des morceaux
Oasisiens (It’s Good To Be Free, Talk Tonight, Don’t Look Back In Anger…) qui
cadrent à merveille avec le petit monde de NG’s High Flying Birds. Par sa
prestation et par ses chansons, Noël Gallagher est la preuve vivante que, même si
on ne sait pas lire une partition, on peut être capable d’être un sacré génie
de la musique.
Bref, cette « rencontre » démontre que finalement,
la musique n’est pas tout. La voix compte aussi. J’aurais certainement été fan
d’Oasis dès leurs débuts si Noël en avait été le chanteur unique et attitré. A peine
rentrée du festival, je suis allée me chercher l’album et ce dernier tourne
dans mon MP3 depuis une semaine. Dans le bus, au bureau, à pied dans la rue, dans
mon bain, le soir devant mon écran, la nuit juste avant d’aller dormir et…
euuh… en rédigeant cette chronique.
Il parait qu’il faut soigner le mal par le mal : puisque
c’est ainsi, je vais essayer de me guérir… en allant revoir le groupe à Lille
en octobre prochain. Je vous dirai alors si l’adage se vérifie…
Nous repartons vers « The Barn » et j’ai
déjà prévenu mes copines que nous risquons de nous retrouver avec de jeunes
ados hurlant comme des (semi-)hystériques puisque l’artiste qui va s’y produire
est la nouvelle coqueluche des jeunes adolescentes. J’ai failli dire que ce
type est considéré comme le nouveau Justin Bieber mais ai ravalé mes paroles
car finalement, Ed Sheeran, c’est tout de même un peu plus que cela. S’il
fallait le rapprocher d’un artiste, je dirais qu’il me fait penser à Jason Mraz,
du moins dans son style musical.
Le jeune anglais est doué, j’avais déjà eu l’occasion
de le constater lors de sa prestation au jubilé de la Reine d’Angleterre où il
avait assuré parmi des grands noms tels qu’Elton John, Annie Lennox ou encore
Paul McCartney.
Ici aussi, il assure : bons morceaux, bonne
ambiance, belle interaction avec le public… Si ce style musical n’est pas mon
créneau habituel, le moment que j’ai passé pas loin de Mr Sheeran n’était pas
des plus désagréables… si ce n’est cet instant où nous avons ramassé un maximum
de basses directement sur le corps pendant de TRES longues secondes ! Et
ça… sans les bouchons que j’avais dans les oreilles, c’était acouphènes à coup
sûr pour le lendemain matin, voire la fin de la soirée ! Si c’était un
problème technique, je suggère à l’ingé-son d’aller revoir ses
classiques ; si c’était voulu, c’est d’une crétinerie sans bornes !
Retour à la Main Stage pour le set de Florence + The
Machine. Difficile de passer outre de ce groupe dont le nom a été maintes fois
cité dans le monde de la musique au cours des derniers mois.
J’avais eu l’occasion d’entendre plusieurs singles et
trouvais la voix de Florence Welch des plus impressionnantes. Depuis plusieurs
années, pas mal de groupes de rock/métal (biffez la mention inutile) font appel
à des chanteuses à voix… voire lyriques pour assurer des parties chants. Si je
trouve le concept intéressant, le résultat en concert peut parfois être
désastreux : assurer vocalement en studio où l’on peut interrompre une
chanson pour refaire une prise de son et assurer sur scène pendant une heure ou
plus, c’est très différent ! Ça n’est pas un problème pour Miss Florence
qui a assuré tout le long du set avec une aisance déconcertante ! Le
groupe a joué la quasi-totalité des singles sortis à ce jour, dont le célèbre
« Dog Days Are Over », repris notamment par les kids de la série
Glee.
Par contre, les personnes n’aimant pas les grosses
démonstrations vocales et les grands effets de scène (assez présents chez Florence
+ The Machine) pourraient avoir été déçus par ce set.
Pour ma part, sans être devenue une fan, j’ai
toutefois apprécié le style musical du groupe et la condition vocale
exceptionnelle de leur chanteuse dont la voix n’a flanché à aucun moment de
leur prestation. Respect total !
Nous repartons vers The Barn pour aller voir un
artiste qui n’est pas vraiment ma tasse de thé. James Morrison, ce n’est pas
mon monde du tout. Cela dit… je dois vous avouer quelque chose.
Autant écouter un de ses albums me fait osciller entre
une envie d’aller me pendre et une indifférence totale, autant le regarder et
l’écouter sur scène est déjà nettement plus agréable ! Faut juste qu’il
arrête de faire trop de grimaces, c’est pas joli sur les grands écrans…
Mention très bien pour « Broken Strings »
où, si Nelly Furtado n’était pas de la partie, le public a assuré vocalement.
Morrison donnera l’occasion à ce public de lui montrer ce qu’il sait faire en
le laissant chanter seul le refrain. Beau moment, belle communion… « You
Give me Something » était aussi assez sympa.
Soyons clairs, le fait de l’avoir vu à Werchter ne me
donnera pas envie d’aller payer une place pour le voir en concert mais j’ai au
moins passé un agréable moment en sa compagnie et celle des musiciens qui
l’accompagnent… Double bon moment d’autant que c’est pendant son set que j’ai
appris que mes adorables espagnols avaient marqué leur premier but contre les
italiens. Parce que oui, évidemment, en bonne « footeuse », j’avais
mis un paquet d’amis sur le coup qui m’envoyaient le déroulement du match par
sms. On ne se refait pas. Surtout quand c’est « ton » équipe qui est
en finale…
Retour vers la Main Stage pour le set de Snow Patrol.
J’appréciais Snow Patrol à leurs débuts et ai acheté
« Fallen Empires », leur dernier album en date, par simple curiosité
et dans le but d’éventuellement le chroniquer. Je n’aurais pas dû. Peut-être
n’étais-je pas dans des conditions idéales mais j’ai trouvé cet album fort
fade, sans réelle innovation… Bref, j’ai été déçue et songe même à le refiler
au premier fan qui passe. Et dieu sait qu’il faut aller fort loin pour que je
songe à me débarrasser d’un des 5000 albums et quelques que j’ai chez moi…
Pour ce qui est du set et bien… j’ai un peu ressenti
la même chose. Musicalement, c’est très correct et chaque membre du groupe assure
derrière son instrument mais… j’ai trouvé cela fort « plat ». Même la
venue d’Ed Sheeran sur scène pour un duo ne m’a pas plus passionnée.
Une chanson a attiré mon attention un peu plus que les
autres… J’avais entendu « Run » dans sa version chantée par Leona Lewis
et l’avait à l’époque trouvée intéressante parce que les que les voix de Leona
et de Gary Lightbody sont très différentes. Initiative intéressante et
interprétation réussie, au demeurant. Dommage que je n’aie pas eu ce même
« feeling » pour le show des Snow Patrol.
Nous nous redirigeons vers « The Barn » pour
le set de Milow et je le fais en sautillant comme une hystérique puisque je
viens d’apprendre que les espagnols ont mis un troisième but, s’assurant
définitivement du titre de champions puisque la fin du match est proche. Non,
attendez… QUATRE ! Un quatrième but vient de tomber !!! J’en lève les
bras en l’air en criant un « YESSS !! QUATRE BUTS » devant ma
première amie qui a du mal à saisir mon engouement passionné pour le foot et la
seconde qui regarde son GSM en se demandant pourquoi sa maman ne lui a pas
envoyé les résultats du match au fur et à mesure…
Milow n’est pas à l’heure… Le public réclame. Et puis,
on comprend pourquoi. Les organisateurs ont attendu la fin du match pour nous
montrer les images de la Roja en pleine célébration et Werchter réagit en
hurlant à pleine gorge pour les féliciter. Ils ne pouvaient pas nous entendre
là-bas à Kiev mais le cœur y était ! Image des italiens affichant une
triste mine aussi, à juste titre. Il faut savoir reconnaitre que la Squadra a
fait un très bel Euro et que le résultat aurait tout aussi bien pu être en leur
faveur étant donné le match nul d’Espagne-Italie du 10 juin. Rendez-vous dans
deux ans, les gars, avec la même énergie…
Revenons à nos notes de musique, à celles de Milow
plus exactement, qui sont agréables à l’oreille. On est habitués à la voix de
M. Jonathan Vandenbroeck alias Milow, notamment grâce à la reprise du hit de 50
Cent et de Justin Timberlake, ce hit qui l’a fait connaitre mais ce soir, nous
avons notamment droit au renfort vocal de Nina Babet qui ajoute du charme à la
prestation. En parlant d’ « Ayo Technology », il la jouera bien
évidemment, merveilleusement accompagné par le public dans les « hey
oh » et les « She wants it »… pour le plus grand plaisir de
l’interprète belge. Milow finira d’ailleurs par aller saluer les fans du
premier rang et à faire une photo de la foule en les invitant à aller
s’identifier sur sa page Facebook.
Ce set est très chouette, oscillant entre morceaux
plein de douceur et de tendresse et autres titres plus énergiques. Le groupe ne
ménage pas ses efforts et est fort généreux: voir un groupe interagir avec son
public est toujours des plus plaisants et ce… qu’on soit fan ou pas. Je ne suis
pas fan de Milow, j’apprécie sans plus mais ce soir-là, il a gagné tout mon
respect pour son professionnalisme musical et sa générosité.
Cavalcade vers la Main Stage pour le final act de ce
soir, la tête d’affiche que sont les Red Hot Chili Peppers. L’attente est d’ailleurs
visible au nombre de personnes présentes à ce moment-là sur la plaine de
Werchter. Si le site du festival s’est rempli peu à peu au cours de
l’après-midi, cela n’est en rien comparable à la foule qui s’est amassée sur le
terrain depuis. Ils sont attendus, ceux-là !
La setlist fait la part belle aux albums-phares du
groupe que sont Californication (Scar Tissue, Right On Time, Californication,
By The Way...) et Blood Sugar Sex Magik (Under The Bridge et, toutes en rappel,
Sir Psycho Sexy, They’re Red Hot et… Give It Away).
Le groupe n’oublie pas non plus de nous présenter
plusieurs chansons de « I’m With You », son dernier album en date. C’est
d’ailleurs le titre « Monarchy Of Roses » qui ouvre le bal. Suivront
ensuite trois autres extraits de l’album. Si « I’m With You » a été
vivement critiqué pour son côté trop « mainstream », il faut avouer
que les chansons se fondent sans aucune difficulté dans la setlist de ce soir.
Au final… ce groupe est dingue ! Plus de 25 ans
après son arrivée dans le monde de la musique, il a connu autant le succès que
la déconfiture et probablement plus de malheurs et de coups durs provoqués par
les diverses addictions de ses membres que pas mal d’autres groupes rock et
pourtant… ils sont toujours là. Et en pleine forme. A la cinquantaine bien
frappée. Et ça impressionne toujours un peu… même si, en cours de concert, je
me suis demandée si John Frusciante était toujours de la partie ou s’il avait une
fois encore pris le large. De fait, aujourd’hui, c’est Josh Klinghoffer qui
assure les parties guitares du groupe.
Pour ceux qui étaient présents ce soir-là et
voudraient pouvoir réentendre le set jusqu’à ce que mort s’ensuive, sachez que
les Red Hot ont cette habitude d’enregistrer certains de leurs concerts et de
les rendre disponibles à l’achat. Ainsi donc, si vous voulez vous procurer le
concert des Red Hot à Werchter, je vous invite à cliquer ici.
Et voilà… Werchter, c’est fini pour cette année !
Qui sait ce qui nous attend l’an prochain ? Quoique… en cours de journée, notre
trio a été invité à remplir un questionnaire. Parmi toutes les questions, une
qui, selon moi, avait une importance majeure : « Si vous pouviez voir
un artiste vivant une fois dans votre vie, quel serait-il ? ». Si
cela n’est pas une façon déguisée de nous demander quels artistes nous
voudrions voir au cours des prochains festivals…
A cette question, je n’ai pas pu m’empêcher de mettre
non pas un mais trois artistes :
1. Linkin Park (déjà vu mais peu importe, 2004 c’est loin tout ça…)
1. Linkin Park (déjà vu mais peu importe, 2004 c’est loin tout ça…)
2.
Stereophonics (album prévu fin de l’année, un autre courant 2013, ça peut le faire…)
3.
Quitte à y aller joyeusement, j’ai tapé fort pour mon troisième choix et
n’ai pas hésité à mettre les Rolling Stones ! Ben quoi… l’an prochain, il
est prévu une tournée anniversaire, nan ? Et pourquoi ne pas passer chez
nous après tout ?
Rendez-vous du 4 au 7 juillet pour voir si un de ces
trois-là sera de la partie… Et vous, y serez-vous ?
Programme de la journée :
Other Lives (Pyramid Marquee)
The Vaccines (Main Stage)
Kitty, Daisy And Lewis (Pyramid
Marquee)
Dropkick Murphys (Main Stage)
M. Ward (The Barn)
Noel Gallagher’s High Flying Birds
(Main Stage)
Ed Sheeran (The Barn)
James Morrison (The Barn)
Snow Patrol (Main Stage)
Milow (The Barn)
Red Hot Chili Peppers (Main Stage)
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